Nassau sur le chemin du retour

Le 12 février, pas assez de vent pour déplacer la chaîne de l’ancre, ont la voit vers bâbord 35 pieds devant le voilier. Ont se prépare pour partir en direction de Nassau, vérification de la météo et du moteur, appel VHF à Lady M et tout est comme prévu, ont lève l’ancre vers 8 :30. Pratiquement aucun vent, 2 à 4 nœuds toute la journée jusqu’à Nassau l’eau est calme et ont voit le fond dans 25 pieds de profondeur. Christine passe environ 2 heures assise sur le pont avant les deux jambes par-dessus bord à regarder l’eau et elle m’a dit que c’étais comme faire de l’apnée, il semble que Marielle a fait la même chose, elle aime l’eau autant que Christine. Quand nous approchons le « Yellow Bank » Christine reste à l’avant pour localiser les têtes de coraux identifiées sur les cartes sur une distance d’environ 2 milles nautiques. Il semble qu’il y a assez d’eau au-dessus mais nous préférons les contourner autant que possible.




































Ont arrive à Nassau en fin d’après-midi et Gilles suggère d’allés au mouillage pour la nuit plutôt que de payer un quai pour la fin de la journée, ce qui est très logique alors nous ancrons du côté ouest des marinas. Ont jettent l’ancre et ont recule vis-à-vis un petit ballon orange qui indique la position de l’ancre d’un petit voilier à notre tribord et à bonne distance de deux autre voiliers à l’ancre à notre bâbord. Environ une heure après notre arrivé, un gros catamaran s’approche et viens relever le petit ballon orange, c’est son mooring! Étant donné que le catamaran ne tournera pas beaucoup autour de son mooring au changement de marée et que nous avons 90 pieds de touée, nous risquons une collision, alors ont relève l’ancre et on se déplace plus vers l’ouest à l’extrémité de la zone de mouillage. Toujours pas de vent, seulement le mouvement du voilier qui tourne avec le changement de marée, nous avons très bien dormis. Il y a beaucoup de vol dans les mouillages à Nassau et je ne veux pas descendre l’annexe pour accéder au cadenas, j’ai donc patenté un piège pour prévenir le vol, quelques cannettes de bière vide et un poids qui tomberons dans le cockpit en faisant beaucoup de bruit si quelqu’un touche à l’annexe.





















Le lendemain, vendredi 13 ont se rends à la marina pour prendre un quai vers 10 :00hrs. Je veux rester au quai aussi longtemps que nécessaire pour faire l’entretien majeur du moteur avant de traverser le Gulf Stream et remonter vers le Québec, la liste est assez longue. Nous sortons dîner au restaurant de la marina et par la suite ont se rend chez un gros distributeur de pièces pour acheter le boyau du système de refroidissement, j’étais certain de trouver ce boyau sans problème mais non, ont fait 4 magasins de pièces et je trouve seulement un tuyau de qualité supérieure très cher mais qui devrait faire le travail, alors je l’achète $51 pour 7 pieds de long. C’est cher, mais je dois le remplacer et j’ai le tuyau dans les mains. En revenant au voilier, je sors toutes les pièces requises pour mes travaux, j’avais tout achetés au Québec avant de partir.
Samedi le 14 février, bonne St.Valentin, aujourd’hui nos copains Jean-Pierre et Denise de Absaroque arrive à Nassau et nous les avons invités à l’apéro avec Ned et Cathy qui voyage avec eux sur « Journey ». Gilles et Marielle se joindrons également à nous et nous ouvrirons notre bouteille de champagne. J’ouvre la radio pour être à l’écoute quand Absaroque appellera le port de Nassau pour obtenir l’accès au port et je me lance au travail en commençant par le remplacement du tuyau de refroidissement. Pas facile, la valve est sous l’évier de cuisine et je n’ai évidemment pas de place pour les deux mains mais j’y arrive et je connecte le boyau à la valve mais je n’arrive pas à serré le boyau sur le filtre, le diamètre intérieur du boyau est 5/8’’ et le connecteur sur le filtre est ½’’ le boyau de qualité supérieure que j’ai acheté « pour tuyau d’échappement » est tellement rigide que je n’arrive pas à serrer suffisamment pour qu’il soit étanche sur le connecteur du filtre. Je n’aime pas cette situation et je réinstalle le tuyau original et lundi je chercherai un autre tuyau, il ya sûrement d’autre magasin sur l’île. Je démarre le moteur pour m’assurer que l’eau circule bien et que tout est fonctionnel au cas où nous devrions quitter le quai en urgence et notre voisin de quai me demande si j’ai des problèmes de moteur car il me voit vérifier si l’eau sort de l’échappement. Je lui explique et parce qu’il doit aller de l’autre côté de l’île chercher des pièces à un endroit ou ils font de la mécanique, il m’offre d’acheter le boyau pour moi, vers 15 :00hres il revient avec le bon boyau qui m’a couté $10 et une bouteille de vin que je lui ai offert pour le remercier. En début d’après-midi, j’ai remplacé l’anode du moteur, voir les photos de l’anode enlevées et de la neuve, par la suite il est trop tard pour continuer les travaux alors tout est remis au lendemain. Vers 4 :30 nos recevons les amis pour l’apéro, ont sabre le champagne, Christine sort des petites bouchées qu’elle a préparé, ont passe le vin, la bière et ont sort au resto pour souper. Très belle soirée qui se termine vers 10 :00 pour le dodo.

















Le 15 février je continus les travaux d’entretien du moteur, ce matin je remplace le thermostat, la turbine de la pompe à eau, la courroie de l’alternateur et celle de la pompe à eau. Toutes les vieilles pièces sont en excellentes conditions alors je les conserves comme pièces de remplacement d’urgence ou peut-être je les donnerai à quelqu’un qui en aura besoin. Par la suite nous partons pour le centre-ville avec Jean-Pierre et Denise de Absaroque, ont vas faire le tour de la ville, ont dîne, un peu de magasinage et ont reviens en fin d’après-midi.





















Le 16 février c’est le changement de l’huile et du filtre du moteur et par la suite ont se rends à l’épicerie, à la banque chercher de l’argent comptant et par la suite acheter de la bière qui est moins cher ici ($40 pour 24) qu’à Bimini ($52 pour 24) notre prochain point de ravitaillement.


Le 17 février, la journée commence avec un bon petit déjeuner dans notre voilier tout les deux seuls loin du monde tel que nous l’avons connus jusqu’à date. Par la suite je continus les travaux d’entretien du moteur, aujourd’hui je dois changer les filtres du diésel. J’ai décidé de les changer à tout les 2 changements d’huile donc à tout les 200 heures de moteur, ce n’est peut être pas nécessaire mais je suis d’avis que c’est une bonne précaution surtout pour le voyage de retour au Québec. Alors je sors tout les outils et les pièces requis pour le travail, j’ouvre le compartiment moteur, j’enlève le filtre primaire, je remplace l’élément et je continu avec le filtre secondaire. Je termine en purgeant l’air du système et je resserre le boulon de purge. Je sors dans le cockpit pour démarrer le moteur et vroum….. démarrage instantané sans hésitation, je suis très fier même si je suis le seul à être conscient de ce succès. Mais mon bonheur n’a pas duré, le moteur arrête après 3 minutes! Merde j’ai oublié de refermé le bouchon de la pompe manuelle sur le filtre primaire alors il y a de l’air qui est entré dans la ligne d’alimentation. Pas de problème je retourne au compartiment moteur, je purge encore la ligne de diésel, je resserre le bouchon de purge d’air et cette fois-ci je resserre le bouchon du levier de la pompe manuelle. Je sors dans le cockpit bien certain d’avoir régler le problème et je démarre le moteur mais il ne démarre pas. Je retourne purger la ligne de diésel encore et je ferme la valve d’alimentation d’eau pour ne pas inondé le moteur car à chaque tentative de démarrage la pompe à eau pousse de l’eau dans le système de refroidissement sans en évacuer par le tuyau d’échappement, toujours pas de démarrage. Je me rends compte que quelques choses m’échappe, mais quoi! Je révise mentalement tout ce que j’ai appris lors du cours d’entretien sur moteur diésel. Avant de chercher trop loin et pour me donner bonne conscience je vais purger la ligne de diésel encore une fois et je retire environ 1 ½ tasse de diésel, croyant avoir fais le maximum de purge j’essai encore de démarrer et rien encore, donc je sors les livres techniques et le manuel de Yanmar pour ne rien lire d’absolument précis quand à mon problème mais pour deviner pour ceux qui connaisse les moteurs diésel, qu’il y a surement de l’air dans le système de haute pression. Jamais ça ne m’est arrivé jusqu'à date. L’an dernier j’avais enlevé les injecteurs et j’ai dû purger le système au complet et le moteur a fonctionné très bien par le suite mais je ne veux pas toucher au système de haute pression sans être certain que c’est ça le problème. Le livre de Yanmar décris une méthode se purge des lignes haute pression de chaque injecteurs mais j’hésite de desserrer les boulons des lignes d’alimentation, je crains qu’il y ait une coulisse par la suite. Sur le boulon de la ligne d’arrivé de diésel à la pompe haute pression, il y a une petite vis qui semble être une vis de purge mais elle n’est pas identifiée dans le manuel de Yanmar. Je desserre cette vis j’active la pompe manuelle et je vois des bulles d’air qui sortes avec le diésel, quand il n’y a plus d’air je resserre et je sors pour tenter le démarrage. Après un peu d’hésitation, le moteur à démarré, je crois qu’il y avait de l’air dans les lignes entre les injecteurs et la pompe haute pression, c’est pourquoi le moteur a tourner un peu plus longtemps que d’habitude avant de démarrer mais j’étais bien content d’avoir réussis. Je redémarre 2 autres fois et tout semble être entré dans l’ordre. J’ai laissé tourner le moteur environ 45 minutes pour être certain que tout était correcte et il à très bien fonctionné. Quel bon investissement ces cours d’entretien de moteur diésel. En fin d’après-midi, nous sommes invités pour l’Apéro sur Lady M et nous rencontrons France une amie de Gilles et Marielle qui est venue les visiter pour une semaine et plus tard nous allons souper sur Absaroque avec Jean-Pierre et Denise. Ce souper est très important car nous ne les reverrons pas avant un bon bout de temps, ils reviendront au Québec en 2010. Soirée très agréable et ont se promet de rester en contact.

Le 18 février, petite journée relaxe, rien de très chargé, je dois faire le changement d’huile de la génératrice et faire la mise à jour du blog si possible car l’internet n’est pas très rapide surtout pour transférer les photos. En après midi Christine vas retrouver Marielle et France et elles vont visiter Atlantis sur Paradise Island, environ 30 minutes à pieds de la marina. Lors de leurs retour, je suis allé les rejoindre pour l’apéro sur Lady M et par la suite nous sommes allés souper au restaurant Green Parrot (l’ancien Crocodile) pour ceux qui sont familier avec Nassau.
Le 19 février nous allons au Jardin Botanique et le Zoo qui sont sur le même emplacement. Nous marchons jusqu’au centre ville ou nous dînons et par la suite nous marchons encore environ 1 mille plus loin ce qui nous fais visiter un autre coin de Providence Island que nous ne connaissions pas. Très belle journée, assez typique ont s’en doute à part les flamands roses qui nous ont impressionnés, c’est assez rare. Nous revenons en autobus faire un peu de magasinage au centre-ville et nous sommes de retour sur le voilier pour souper, regarder un film et dodo.




















Le 20 février, le ciel est sombre et il commence à pleuvoir vers 8 :30 am, aujourd’hui ça sera des courses, pour faire réparer mes lunettes de soleil prescription qui ont brisée hier, chercher notre courrier continuer la vérification du voilier pour m’assurer que tout est en bonne condition pour le retour au Québec …….etc etc. Le courrier n’est pas arrivé au bureau de poste, ils ont refusé de signer lors de la livraison de UPS, alors de doit prendre arrangement pour faire livrer à la marina
Le matin du 21 février ont se rends chez Starbuck pour prendre le café et profiter du WIFI gratuit même si nous sommes connectés sur le voilier. Parla suite je vais chercher mes lunettes de soleil qui ont été réparées et ont reviens au voilier en fin d’avant-midi. Ont rencontre des Canadiens qui sont sur un bateau moteur et qui viennent au Bahamas depuis 24 ans, ils attendent la fenêtre météo pour quitter Nassau. Parce que nous n’avons pas l’intention de quitter Nassau avant une semaine, je n’ai pas vérifié la météo mais je mis mettrai demain en prévision de notre départ. Plus tard je vais faire le plein d’un bidon d’essence, je parle sur Skype avec des copains André et Hélène qui ont un voilier à Senneville et en fin d’après-midi nous sortons dans un parc municipal près de Cable Beach ou il y a une fête « Fish fry » et nous allons souper dans un petit resto sympathique près de la plage. Nous avons traversés le centre-ville et j’ai pris quelques photos dont la façade du fameux « straw market » de réputation internationale.















Ce matin le 22 février je demande des rapports « buoyweather » et je me rends compte que nous sommes à Nassau jusqu’au 28 février avant que le vent et la vague soient tolérables pour la traversée vers Chub Cay. La journée précédente serait OK mais la vagues prends une journée à se dissiper après plusieurs journée de vents à 20 nœuds. Les conditions seront bonnes pour au moins 2 jours mais c’est encore loin, je vais continuer à vérifier à chaque journée jusqu’au matin du départ. Aujourd’hui je vide le dessous du cockpit et je vais vérifier touts les câbles du système de direction qui contrôle le safran, je resserre tout les collets de serrage des passe-coque et je fais une inspection visuelle générale. En début de soirée ont sort souper au resto et en revenant ont regarde un film Christine s’endort évidemment.
Le 23 février je continu la vérification des collets de serrage des passe-coque sous la pince avant du voilier et par la suite nous recevons notre courrier, accumulé depuis environ 2 mois. Après le lunch, ont part en ville pour chercher une batterie pour la caméra vidéo, ont se promène et je prends des photos du centre-ville, remarqué la boite à malle typiquement « British ».





















































Ont reviens au voiler en fin d’après-midi, j’arrête sur le quai des bateaux de croisière et j’achète un « horn » coquille de conch dont l’extrémité est coupée et dans laquelle ont peux souffler comme une trompette. Les natifs l’utilisaient dans le passé pour annoncer le coucher du soleil. Au mouillage à Staniel quelqu’un le faisait à touts les soirs. Avoir su que c’étais aussi simple j’aurais fais quelques « horn » il y a longtemps. Dorénavant j’annoncerai les beaux couché de soleil à l’ancre au Lac Champlain. De retour au voilier c’est l’ouverture du courrier (11 lbs de lettres et quelques magasines), et la mise à jour des comptes, placements, échéances sans surprise excepté mon permis se conduire qui expire la semaine prochaine alors je devrai poster une lettre à la SAAQ pour recevoir un permis temporaire sans photo comme pour la carte d’assurance maladie. Après souper ont regarde un autre film et dodo.
À compter de mercredi le 25 février, ont attend la bonne fenêtre météo pour se mettre en route vers Bimini. La route précise sera déterminée selon le vent et les vagues sur 3 jours consécutifs, soit en passant par Chub Cay ou en allant directement sur le banc et nous rapprocher de Cat Cay avant de nous rendre à Bimini. En quittant Nassau ont doit traverser « The Tongue on the Ocean » nous devons avoir une bonne météo sinon ça risque d’être très déplaisant. Ont fait le plein des réserves, l’épicerie, le lavage, lecture, internet, promenade…..ont passe le temps. Il semble que samedi et dimanche prochain nous aurons des conditions acceptables, mais c’est encore loin alors on vérifiera la météo à chaque jour.
Le départ de Nassau à venir
Hasta luego

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