Miami du 10 au 30 mars

Le 10 mars nous quittons Bimini, tel que convenu, nous démarrons le moteur et nous détachons les amarres du quai, même s’il est tôt, des amis viennent nous aider. Nous sortons du port et pointons l’étrave vers le chenal de sortie. Il n’y a plus de bouées comme indiqué sur les cartes mais j’ai fait une route à partir de « waypoints » relevés entre les bouées de la carte papier et nous sommes sortis sans problème, c’est comme ça que nous étions arrivé en décembre.
Dès le départ ont se rends compte que les conditions sont comme prévues, moins de 10 nœuds de vent et vague de 1 à 2 pieds. Nous avons eu ces conditions pendant toute la traversée. Grande voile et genois ouverts mais très peu efficace au grand largue avec moteur. Il est quand même normal d’avoir une petite crainte, nous allons traverser le Gulf Stream et nous perdons la terre de vue pendant plusieurs heures. Même si tout est en ordre sur le voilier, une situation inattendue peut arriver, un passe-coque qui fuit, le moteur qui arrête, ont peut heurter un objet comme des « containners » qui sont échappés par les cargos. Je ne suis pas trop craintif, il faut y penser et être prêt à faire face à de telles situations, ça arrive à d’autres, comme un mécanicien en panne de moteur à Bimini alors ça pourrais nous arriver. En route, nous croissons des cargos, voir la photo radar ci-dessous (deux tâches magenta près de la marque de 2442 pieds) ils sont à 3 milles marins de nous, c’est proche en mer surtout si nos routes se croissent comme c’était le cas. Nous changeons de cap longtemps d’avance pour nous éloigner de la trajectoire d’un de ces cargos qui passe à ¾ de mille marin devant nous (deuxième photo radar ou ont vois le changement de cap que nous avons fait) et la photo du cargo correspondante au radar, plus loin nous reprenons notre cap, l’autre cargo suivait une route parallèle à la nôtre et il s’est éloigné rapidement.

















Plus loin nous approchons le centre de notre traversée qui correspond à l’approche du début du Gulf Stream ou il faut combattre un courant nord qui peut atteindre 3 nœuds. Lors de notre traversé vers les Bahamas j’avais constaté que la dérive causée par le courant était moins forte qu’anticipé, même si j’avais calculé le cap à suivre en considération du courant moyen, je me suis adapté au courant qui vari selon notre emplacement dans le Gulf Stream.
En route, j’utilisais Gaston l’autopilote autant que possible, mais quand les deux voiles sont levées, Gaston n’est pas très efficace, soit parce que les voiles ne sont pas équilibrées ou que Gaston ne répond pas assez vite aux changements. Il faut dire que même si ce n’est pas obligatoire, il serait préférable d’avoir un « relais électronique » sur la position du safran et nous n’en avons pas. Alors que je décide d’enlever le pilote automatique, je me rends compte que je n’arrive pas à tourner la barre. Rien à faire je n’ai plus le contrôle du voilier et les voiles sont levées, ont choquent tout et je réduis la révolution du moteur. Pas de panique, nous sommes en approche du Gulf Stream mais il n’y a pas de récif en vue. Je désactive l’autopilote, je coupe l’alimentation électrique, rien à faire, je n’arrive pas à reprendre le contrôle de la barre à roue. Je me rends compte qu’il s’agit d’un problème mécanique plutôt qu’électronique alors je sors mon coffre à outils et j’enlève la roue de l’autopilote qui est attachée à la barre à roue du voilier, je replace la barre à roue du voilier, je reprends le contrôle du voilier et nous reprenons la route. J’avais avisé Gilles de Lady M qui avais ralentis son allure jusqu'à ce que je l’avertisse que tout étais sous contrôle mais sans aide de l’autopilote.

Nous sommes entrés dans le chenal du port de Miami vers 15 :30 hres, ou nous côtoyions des cargos à quai, la garde côtière et des traversiers, mais il n’y avait pas de bateau de croisière lors de notre passage devant le terminal.





























Nous poursuivons notre route jusqu’à un mouillage au nord du MacArthur Causeway qui est près du bureau des douanes ou devront allés le lendemain matin pour être admis aux USA et obtenir notre « Cruising licence ». Dès notre arrivé au mouillage nous téléphonons au bureau des douanes pour avoir un « arrival number » nous avons maintenant 24 heures pour nous présenter au bureau des douanes. Voir l’emplacement du mouillage sur le lecteur de carte ci-dessous et une photo de KAI Keiki au mouillage. C’est quand même bien, nous sommes au milieu de Miami bien ancré, sans trop de formalité de douanes et ça nous coûte pas un sous.














Plus tard ont sort pour se dégourdir les jambes et pour aller souper. Les guides indiquent un canal ou il est facile d’attacher notre annexe pour nous retrouver sur une rue commerciale à Miami Beach. Ce petit canal est très intéressant et particulier, nous descendons à terre et nous trouvons un bon restaurant Italien ou nous mangeons très bien à moitié prix des restaurants des Bahamas.














Nous retournons aux annexes, très bon dîner mexicain, petite épicerie et ont reviens au voilier se préparer pour changer de mouillage le lendemain. Des gens rencontré à Bimini ont dit avoir passé beaucoup de temps au mouillage de Oleta Parc à Miami nord, c’est un mouillage très protégé et les guides suggère d’entrer à marée haute pour passer entre deux hauts fonds ou il y a 3 pieds d’eau. Nous quittons notre ancrage à 8 :15hrs le 12 mars pour être au premier pont pour l’ouverture de 8 :30 hrs. Après 2 heures de route et deux autres ponts à faire ouvrir nous arrivons près de l’entré du mouillage. J’avais suggéré que nous passions devant ayant un plus petit tirant d’eau et c’est ce que nous avons fait pour nous rendre compte qu’en suivant les instructions des guides, nous avions 13 pieds d’eau pour entrer dans ce mouillage en passant entre les deux haut fonds. L’Université Internationale de Floride est sur la rive de cette belle baie mais il est interdit de descendre sur le campus au risque de se retrouver en prison suite à des problèmes dans le passé avec des plaisanciers. Nous avons le droit d’amarrer nos annexes à un endroit du parc pour descendre à terre et nous avons droit aux installations. Nous sortons du parc pour magasiner et au retour nous payons $1 comme indiqué dans les guides pour entrer à pieds dans le parc. C’est un très bel endroit, il y a une épicerie grande surface WinDixie à 2.3 km de la sortie du parc et il faut marcher environ 1 km pour se rendre à la sortie du parc. J’ai sortie le GPS de poche « NUVI » que Christine m’a acheté pour Noël. Ont y trouve les adresses, numéros de téléphone et les directions pour se rendre à pratiquement tout les commerces (restaurant, garages, hôtel, épicerie, hôpitaux, station de police, etc ) en sélectionnant le nom ou la catégorie. Les emplacements sont affichés en commençant par ceux qui sont plus près de nous. Nous devons donner un nom à cet outil indispensable et je suggère « Hélène » qui à été ma secrétaire plus de 20 ans qui me connaissais mieux que quiconque après ma mère. Je lui ai demandé la permission par courriel et ça lui faisait plaisir, dorénavant je ferai référence à « Hélène » pour ce GPS.
Le 13 mars, nous restons sur le voilier, je travaille sur les brouillons du blog, Christine est sur son ordinateur, Gilles et Marielle partent à la chasse du propane. Plus tard je transvide du diésel pour être prêt lors de notre prochain départ et je fais le plein d’essence du réservoir de l’annexe.
Nous n’avons pas accès à internet du mouillage, nous trouverons un café internet en demandant à Hélène. En début d’après-midi je vais à l’épicerie chercher des bons « steaks », ce soir ont ira dans le parc utiliser les « BBQ-charcoal » et les tables de pique-nique pour se faire un bon petit souper accompagné de Gilles et Marielle. Souper très plaisant avec des personnes extrêmement plaisantes.


Le 14 mars nous connectons sur internet du voilier, Christine à remarqué une case « guest » sans mot de passe dans la page d’accès au site de l’Université et nous pouvons reprendre la communication avec l’extérieur. En fin d’après midi nous descendons à terre avec Gilles et Marielle pour un autre souper BBQ dans le parc. Nous sommes samedi et le mouillage est remplis de bateaux moteur, un groupe de 17 bateaux sont amarrés ensemble pour la fin de semaine.
Dimanche le 15 mars, certains bateaux moteurs quittent et d’autres arrivent, deux gros bateaux d’environ 35 pieds jettent l’ancre et s’amarrent à l’épaule et c’est la musique très très forte, mais de la bonne musique en ce qui me concerne, de bons classiques des 25 dernières années. Ce sont des « jeunes » d’environ 40 ans!! qui doivent avoir une certaine aisance financière pour avoir de tel bateaux, mais comme disait Gilles de Lady M, « ils n’ont pas de jugement » pour avoir de la musique aussi forte. Vers 17 :00hres ont se prépare au souper j’en ai assez et Christine vas avoir un mal de tête si ça continu, alors je monte dans l’annexe et je me rends à l’arrière des bateaux. Je n’ai aucune idée de la réception qui m’attend, ils peuvent m’envoyer promener et me dire de retourner au Canada (notre drapeau est bien visible) et je n’aurai pas de choix et je reviendrai sans autre tentative, je ne suis pas dans mon pays et Miami est connu pour la violence. J’ai utilisé autant de diplomatie que possible pour finalement dire que nous apprécierions si la musique était moins forte. Quand j’ai mentionné ces mots, un d’eux a sauté de sa chaise pour aller fermer la musique en s’excusant. Depuis quelques temps, je suis retourné à mon adolescente comme je le fais deux fois par année et je laisse pousser la barbe et les cheveux (c’est pas important) alors en revenant vers Kai Keiki, je riais en me disant qu’ils ont peut-être eu plus peur de moi que moi d’eux, par fois avoir l’air « Biker » peut aider.
Le 16 mars ont se prépare pour quitter le mouillage, nous sommes loin de tout, il faut marcher environ 45 minutes pour sortir du parc et avoir accès aux autobus ou marcher encore 30 minutes pour l’épicerie la plus proche. Gilles et Marielle resteront ici encore quelques jours et par la suite ils se dirigeront vers Stuart pour nous laissé du temps avec ma sœur qui arrive le 22 mars pour une semaine. Nous invitons Gilles et Marielle à se joindre à nous, ils ne dérangent pas du tout au contraire nous avons du plaisirs à nous côtoyer et ça sera étrange de ne pas les voir touts les jours. Peut-être ils nous rejoindrons pour aller faire une petite croisière à Key Largo, nous resterons en contact. Ont quitte le mouillage en prenant soin de suivre le tracé que nous avons fait lors de notre arrivé en passant entre deux haut fonds et tout vas bien, nous sommes en route. Il y avait des plaisanciers qui utilisaient un de ces deux haut fond pour se rafraichir, sur la photo, ils sont debout au côté de leurs bateaux. Photo 16 mars 002

Nous nous rendons au mouillage ou nous étions lors de notre arrivé aux USA mais nous allons plus loin près du canal nous donnant accès à terre et ont jettent l’ancre derrière un voilier du Québec « Island Girl » que nous avions rencontré à New York. Nous sommes très bien ici, pas beaucoup de courant de marée et assez protégé contre le vent de l’océan. Ont descend à terre avec l’annexe qu’ont verrouille à une clôture de la route près du canal Collins pour allé chez « Office Depot », souper et ont reviens au voilier.

Le 17 mars ont part avec l’annexe mais cette fois-ci vers un autre quai près d’un poste de police tel qu’indiqué dans un guide nautique et ont prend l’autobus en direction de Miami centre-ville. Je vois sur le GPS terrien « Hélène » la route à suivre pour nous rendre à la marina municipale Miamarina ou à lieu le gros « salon nautique » tout les ans et où il y a un centre commercial et des restaurants en bordure de l’intracoastal. Selon la route indiquée par Hélène, je questionne le chauffeur d’autobus concernant le transfert et noos descendons à la porte. C’est un centre touristique à visiter et Christine voulais aller magasiner pour des cadeaux souvenirs.




























Il y a un arbre gigantesque qui est un centre d’attraction, il mesure 75 pieds de haut et a environ 100 ans. Il peut monter à 100 pieds de haut et vivre selon l’écriteau jusqu'à 1000 ans. Les racines descendent des branches et pénètrent dans le sol, ce qui augment le diamètre de l’arbre au sol et lui donne beaucoup de stabilité.

Nous allons nous assoir sur une petite terrasse tranquille, pas beaucoup de monde et à peine avions nous regardé le menu que la terrasse est envahie par une vingtaine de Québécois qui sont dirigés par une femme qui les guide. Ils s’assoient littéralement autour de nous, nous sommes encerclés de trois côtés. Ont dit bonjour et ont discute, la femme guide distribue des menus spéciaux alors Christine et moi ont se regarde et ont lève la main pour en avoir un exemplaire et ainsi profiter d’un prix de groupe. La femme guide ne semble pas avoir d’objection et nous passe le menu qu’elle veut récupérer. Ont pense faire une bonne affaire mais Christine compare les prix et elle me dit que c’est plus cher que le menu régulier, mais la boisson gazeuse est incluse. Il est probable que l’organisme qui emmène les touristes ici reçoit une forme de paiement en repas gratuits pour les guides. C’est comme en physique mécanique, « il n’y a pas de perte d’énergie, elle est seulement transformée », « rien ne se perd et rien ne se crée ».

Il est 13 :30 hres, Christine à mal aux pieds depuis quelque temps et elle avait parlé d’allé à l’hôpital mais elle attendait. Elle suggère d’y allé maintenant, Hélène nous indique que l’hôpital n’est pas trop loin, alors ont saute dans un taxi et ont arrive à 14 :00hres. Inscription et attente 30 minutes et Christine est appelée pour rencontrer un infirmier qui l’envoi dans une 2ième salle d’attente. WOW, quel service serais-ce plus rapide qu’au Québec? Christine a dit être d’en dehors avec de l’assurance, pas de problème quelqu’un d’autre s’occupera de la paperasse plus tard. Environ 30 minutes plus tard ont doit suivre une autre personne qui nous emmène dans une autre aille de l’hôpital et une autre salle d’attente. Nous sommes impressionnés, on s’assoit et on attend très peu de temps et une infirmière appel Christine pour prendre ses signes vitaux et nous retournons nous assoir. C’est là que l’attente à commencée, il était environ 16 :00hres. On appel encore Christine vers 17 :30 alors ont crois que c’est pour la radiographie, mais non c’est pour les signes vitaux encore parce qu’il y a eu changement de garde. Tout le monde qui est arrivés en même temps que nous attendent encore aussi, vers 18 :00 Christine est invité à suivre une infirmière vers une autre salle pour la radiographie. J’attends en dehors de la salle et en moins de 15 minutes c’est terminé et nous retournons dans la salle d’attente précédente. À 21 :00hres (ça fait 7 heures que nous sommes à l’hôpital), je demande à l’infirmière qui semble avoir le dossier de Christine, si elle à reçu le rapport de radiologie et combien de temps encore nous devons attendre. Elle me répond qu’elle vient de le recevoir et que ça ne tardera pas. Vers 21 :30 une autre infirmière appel Christine pour lui donné un antidouleur. Christine questionne pourquoi et l’infirmière en charge vient lui expliqué qu’il n’y a pas de fracture et que d’autres tests et examens spécialisés seront nécessaires pour établir un diagnostique précis. À 22 :00hres nous quittons l’hôpital et il nous a fallut environ 30 minutes pour trouver un taxi et revenir à notre annexe. J’étais un peu nerveux parce qu’il y a un écriteau sur le quai à l’effet que l’amarrage est permis pour 20 minutes. D’autres Québécois nous avais dit s’être informé et les autorités étaient très tolérant pour les annexes, mais nous ne croyions pas revenir si tard et nous n’avions pas de lumière de mouillage sur le voilier. Tout fini bien, pas de fracture au pied de Christine, l’annexe nous attend et le voilier est bien visible sans problème. La morale, si vous avez besoin de soin médicaux en voyage, allés-y tôt le matin et ne planifier rien d’autre pendant la journée.

Pendant la nuit du 17 au 18 mars nous avons eu droit à une pluie abondante « free boat wash ». Le 18 mars nous avons suivis les indications de Hélène et en laissant notre annexe au poste de police, nous avons marché 0,2km pour nous rendre au Publix une grosse épicerie semblable à « Loblaw » au Québec. Ont reviens de l’épicerie et en après midi il pleut et ont bricole, internet……etc

Le 19 mars, Christine fait l’inventaire et le ménage des conserves et prépare une des deux banquettes qui servira de lit à ma sœur qui arrive dans 4 jours. Il pleut encore aujourd’hui pas beaucoup mais le temps est très gris, ont distingue à peine les immeubles du centre-ville de Miami. Je suis encore impressionné par le fait que nous sommes à l’ancre dans un environnement très tranquille, près du centre-ville de Miami et ça ne coûte pas un sous.
Le 20 mars, ont part avec l’annexe pour faire l’épicerie en avant-midi et après le dîner, ont lève l’ancre vers « No Name Harbor » c’est là que nous avons jeté l’ancre le 19 décembre 2008 et que nous sommes partis à 4:00hrs du matin le lendemain vers les Bahamas. Nous y resterons une journée pour faire le lavage. Il n’y avait pas beaucoup de place pour jeter l’ancre, un seul endroit possible et il y avait un homme et un petit garçon qui pêchaient dans un petit bateau de 15 pieds. J’ai demandé à quelle heure il allait partir et il m’a offert de quitter tout de suite. Nous avons jeté l’ancre mais dans un espace très serré. Demain nous irons à « Crandon Park Marina », une des trois marinas municipale de Miami, mais ils sont en rénovation majeure, pas d’eau chaude pour les douches et il n’y a pas de salle de lavage, mais ils ont du diésel, de l’essence et une station de vidange pour le réservoir septique. C’est à « Crandon park » que nous attendrons ma sœur qui arrive le 22 mars pour une semaine.

Le 21 mars ont lève l’ancre et nous arrivons à « Crandon Park Marina », vidange du réservoir septique, le plein d’eau, de diésel et d’essence. Nous réservons un « mooring » pour quelques jours ça sera plus facile pour acclimater ma sœur au voilier.
Le 22 mars Ma sœur arrive de l’aéroport et nous rejoints à la marina vers 11 :00hres. Dés qu’elle est installée, nous partons à terre pour visiter un festival des Arts au parc municipal de Key Biscayne. Ont fait le tour et ont passe à l’épicerie locale choisir des bonnes bouteilles de vin pour Lorraine qui est membre exécutif de l’amical des Sommeliers du Québec et ont reviens au voilier.
Le 23 mars ont se détache du « mooring » avec 15 à 20 nœuds de vent de l’est, alors nous ne serons pas beaucoup affecté car nous voulons nous rendre plus au nord par l’intracoastal. En sortant dans Biscayne Bay, ont a une vagues de deux pieds aux 3 secondes mais pour 2 milles nautiques seulement et par la suite ont traverse le port de Miami pour passer entre les Causeway MacArthur et Venetian et nous rendre au mouillage près du Colins Canal ou nous retrouvons encore Island Girls. Nous sommes protégés du vent par les immeubles en hauteur sur la rive mais le vent finis quand même par s’engouffrera entre les immeubles et je décide de jeter deux ancres en pattes d’oie, du vent d’Est de 15 à 20 noeuds est annoncé pour les 4 prochains jours, alors ça servira. Je descends l’annexe et ont part pour visiter « Miami South Beach » et le quartier « Art Deco ».

Le 24 mars tour de ville à partir de Miamarina, ont arrive à 11 :40hrs et l’autobus quitte à 13 :15hrs, à peine le temps d’avaler une bouché et ont reviens prendre l’autobus qui nous amène à un autre autobus et c’est partis. Tour très intéressant du quartier Art Deco, d’un autre quartier près de Coconut Grove, du Little Cuba, de Coral Gables, un village développé par un milliardaire et un arrêt à l’Hôtel Biltmore qui semble t’il est très reconnu.




























Le 25 mars ont part visiter le Miami Art Museum, et une exposition sur l‘origine de la Floride et une section d’histoire sur les Séminole. Tout était très intéressant bien entendu qu’ont apprend toujours des choses. L’exposition d’art contemporain m’a laissé froid, à part un 2 x 4 de 8 pieds de long en épinette debout contre le mur avec un jeu de lumière. Je crois avoir un esprit ouvert à l’Art mais je n’arrive pas à croire les choix qu’ils ont fait pour cette exposition, probablement que c’est moi qui comprend rien, ok j’assume. Mais il doit y avoir une recherche intelligente et du nouveau même dans le domaine des arts. J’ai l’impression que tout ce qu’ont voit c’est du remâché des années 1970, peut-être c’est les professeurs à l’Université qui devraient être remplacés. Par la suite nous allons dîner dans un petit restaurant local à saveur cubaines. Nous avons pris l’autobus $2/personne pour nous rendre à Miami centre-ville et de là nous avons pris le « Metromoover » qui est un train sur rail extérieur qui circule au-dessus des routes et qui est gratuit, tout automatique, un ou deux wagons selon la ligne, sans chauffeur complètement automatisé au centre-ville seulement , voir photo. Nous aurions pu prendre le « Metrorail » aussi sur rails élevés extérieurs avec un transfert de $0.50 pour aller beaucoup plus loin.





























Ont reviens au voilier pour nous rendre compte que nous avons un voisin, un gros voilier que je trouve un peu trop près. Nous tournons au vent d’un sens et selon le courant dans l’autre et nous ne pointons jamais dans la même direction que ce nouveau voisin, mais au bout de notre chaîne et câblot nous sommes encore assez loin. J’active quand même la chasse d’ancre pour la nuit et à quelques reprises je me lève pour vérifier. Nous ne chassons pas mais les voiliers ne bougent pas en même temps et parfois j’ai l’illusion d’être trop près encore, il faut dire qu’a 3 :00hrs du matin tout semble pire.
Le lendemain matin 26 mars, nous relevons les deux ancres et allons nous ancrer plus loin. J’ai parlé au propriétaire du voilier qui passait près de nous avec son annexe et il a offert de relocaliser son voilier mais en revenant de faire des courses et nous étions prêt à partir tout de suite. Nous sommes allés faire le tour de South Beach et nous sommes remontés jusqu'à Miami Beach, en autobus et une partie à pieds.
Le 27 mars ont reste au voilier, lecture et ont bricole. Je m’amuse avec le radar pour découvrir d’autres fonctions et en soirée ont jouent au Scrable et Christine gagne avec une facilité déconcertante
Le 28 mars nous levons l’ancre pour allé prendre un quai à Miamarina, au centre-ville de Miami et au milieu du centre commercial Bayside. Le restant de la journée et le 29 mars, nous sortons pour magasinage, souper su resto et nous préparons le voilier pour repartir vers le nord retrouver Gilles et Marielle de Lady M qui nous attendent. Quelques journées reposantes et plaisantes malgré la pluie qui nous tombe dessus pendant une demi-journée.






























Le 30 mars, tôt le matin nous allons au quai de vidanges du réservoir septique, nous faisons nos au revoir à ma sœur qui prend un taxi pour l’aéroport et nous quittons le quai pour être au pont levant à 9 :0hres. Nous n’avons pas fait de voile, le vent était trop soutenu toute la semaine mais ma sœur semble avoir aimé partager notre vie pour une semaine et avoir visité Miami. C’est une belle petite vacance loin de l’hiver.

L’intracoastal vers le nord à suivre….
Hasta luego

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