Warderick Well Cay - Parc des Exumas

Le 12 janvier 2009 nous avons prévus lever l’ancre à 9 :00 am Lady M et nous. À 8 :00, Gilles appel sur VHF et me dit qu’il est prêt quand nous le sommes, je suis à fignoler les derniers waypoints de la route d’aujourd’hui alors je lui dis que nous serons prêt dans peu de temps et que je le rappellerai. Environ 30 minutes plus tard j’appel pour dire que je démarre le moteur et que je serai prêt dès qu’il commence ses manœuvres pour lever l’ancre. Il me répond que son moteur ne démarre pas……. Ça va mal !!! On discute de différentes vérifications à faire et je lui offre de me contacter après qu’il aura fait ses vérifications préliminaires. Environ 15 minutes plus tard, Gilles me rappel pour me dire que le moteur a démarré et qu’il est près à lever l’ancre. Nous sortons de la baie en suivant une route à partir des waypoints relevés sur ma carte papier car la carte électronique n’est pas assez détaillée. Lady M et nous n’avons pas exactement la même route mais à toutes fin pratique nous passons au bon endroit tout les deux. J’indique à Gilles qu’il devrait passer devant car je dois libérer mes eaux brunes « réservoir septique », c’est la deuxième fois que j’utilise le macérateur que j’ai fini l’installation à St-Augustine en Floride, le réservoir se vide en moins de 3 minutes. Ça peut sembler dégueux , mais lors de mes études j’ai appris que le principe de dilution était et est encore aujourd’hui utilisé même dans la « Belle Province » mais au moins ici il y a des millions de fois plus d’eau pour ce que les bateaux déversent en comparaison à ce que des municipalités déversaient dans les cours d’eau au Québec il y a encore quelques années. De toute façon nous n’avons pas le choix, il n’y a pas de station de «pump-out» vidange par succion des réservoirs. Un copain du Québec n’a as eu la chance de faire vider son réservoir avant de quitter la Floride et il traine son réservoir plein jusqu’à son retour à moins de trouver une pompe lui permettant de vidanger son réservoir, entre temps sa toilette se déverse directement dans l’eau là ou il se trouve, avis aux baigneurs.

En route je me prépare à communiquer avec le Parc des Exumas sur VHF 16 pour réserver deux moorings (hier je n’arrivais à les rejoindre de l’ancrage ou nous étions) et j’entends des plaisanciers qui étaient au mouillage avec nous la vieille essayer de faire la même chose pourtant ils ne devaient pas quitter l’ancrage avant quelques jours. Lorsque nous étions à Allen Cay, Gilles de Lady M les avaient généreusement avisés de notre planification parce qu’il fallait réserver des moorings 24 heures avant d’arriver dans le parc des Exumas. Nous voulions être sur un mooring pour laisser passer le front froid. Il est surprenant qu’ils aient changés leur plan et il s’en ai fallut de peu pour qu’ils obtiennent des moorings pour les trois voiliers et qu’il n’y ait plus de disponible pour nous. Deux fois depuis le début de notre voyage nous avions avisés d’autres voiliers de nos projets et ont s’est fait coupé l’herbe sous les pieds. Heureusement il y avait de la place pour tout le monde au parc mais il s’en ait fallut de peu pour que nous soyons obligé d’aller ailleurs. Dorénavant nous serons plus discret sur la VHF, nous sommes très bien équipé pour recevoir des rapports météo, d’autres voiliers n’ont pratiquement rien et peuvent prendre leurs informations en écoutant nos conversations. Il nous fait plaisirs de partager mais pas pour nous faire passer devant et nous retrouver assis entre deux chaises. Ça peux sembler enfantin, mais parfois il y a de la place pour seulement 3 ou 4 voiliers dans une petite baie à l’abris du vent alors si 2 ou 3 autres voiliers nous entendent et arrivent avant nous, il n’y a plus de place pour nous et nous devons nous replier sur une deuxième alternative.

Nous arrivons à Warderick Well Cay dans le parc des Exumas, c’est une petite baie ouverte sur deux côtés mais une seule entrée navigable. Première impression, « C’EST UN PARADIS », le seul problème c’est qu’il y a trop de monde, nous aimerions être seul ici. Sans blague, l’endroit est spectaculaire, au centre de la baie il y a un haut fond et les moorings sont disposés tout autour, ça semble serré sur la copie de carte ci-jointe mais la photo montre que nous sommes très éloignés les uns des autres. Il y a deux bâtiments, un qui est le quartier général et l’autre, je crois que c’est la résidence du couple qui administre le parc.














Nous avons un mooring devant la plage, nous pourrions nous y rendre à la nage. Sur l’île il y a des sentiers que nous allons explorer et il semble qu’il y a quelques requins dont Boo-Boo qui tournent autour des voiliers mais il ne faut pas s’en occupé ils sont bien nourris et ils ne devraient pas nous empêcher de plonger pour explorer les merveilles du parc, nous ne les avons pas vus pendant notre séjour. Il est interdit de prendre quoi que ce soit du parc, pour ne pas avoir de problème avec les autorités, j’ai avertis la préposées que nous avions deux coquilles de « conch » à bord du voilier et que nous les avions pris ailleurs.

Un peu plus tard, Christine va acheter de la glace pour nous préparer un cocktail de bienvenu en admirant le coucher de soleil.














Le lendemain 13 janvier nous partons en randonné sur l’île, nous marchons dans un sentier très rocailleux mais il y a suffisamment de matière pour soutenir une belle végétation. Même s’il ne pleut pas beaucoup, je suppose qu’il a y a suffisamment de condensation durant la nuit pour alimenter la végétation. Je suis curieux de connaître l’origine géologique de ces îles, comment se sont elles formées? Est-ce un restant de la séparation des continents? Sont-elles sorties du fond de l’océan il y a des millions d’années poussés par le mouvement des plaques tectoniques? Ou encore s’agit-il de larve provenant d’un volcan sous-marin ? Je regarde la forme des roches pleine de petits trous, des nombreuses fissures et je suis certain qu’il s’agit d’un paradis pour les géologues. J’ai reçu une formation de base en géologie et j’ai presque changé de spécialité tellement je m’y suis intéressé, je ferai des recherches sur le sujet parce qu’il est intéressant de comprendre quel phénomène naturel à crée ce paradis. Lors de notre randonné, nous trouvons sur le haut de la colline, des écriteaux laissés par les voiliers qui sont passées par ici depuis plusieurs années, nous revenons laissés le nôtre quelques jours plus tard.




























Lors de notre marche nous avons laissés notre marque, voir la photo ci-dessous, le waypoint de cette sculpture est 24° 23.595’Nord 076° 37.493’ Ouest.
Le 14 janvier je me lève tard 7 :45 am, Christine est debout depuis quelques heures, je suppose que j’en avais besoin. Ce matin après déjeuner, je fais le plein du réservoir d’essence de l’annexe et de la génératrice et je planifie nettoyer l’acier inoxydable du bossoir et commencé à enlever les algues et les coquillages qui se collent à la coque du voilier sous la ligne d’eau, le voilier est à l’eau depuis juillet dernier et l’eau chaude accélère le processus. Je veux aussi vérifier le niveau de diésel du réservoir et faire le plein si nécessaire et vérifier l’huile du moteur pour toujours être prêt à partir. Pendant ce temps, Christine prépare une tarte aux pommes, mon dessert préféré. Histoire courte de la journée, je fais la mise à jour du blog, ont dîne, ont sort faire de l’apnée avec Gilles et Marielle, on joue une partie de Scrable « que je gagne » Christine avais gagné la dernière partie, alors c’est la compétition. Ont se rend au bureau du parc, Christine veut échanger les livres, je trouve un livre qui est à vendre sur la géologie des Bahamas et je l’achète. Ont reviens et il est l’heure de souper donc je n’ai pas fait beaucoup de chose que je voulais faire, peut-être commençons nous à vivre à la vitesse des Bahamas. No problema amigo « il y a toujours » mañana. Il a pleut un peu aujourd’hui mais à peine et le soleil est revenu rapidement. Ont mange trop pour souper alors la tarte aux pommes sera pour déjeuner demain matin. Lors de notre visite au bureau du parc, nous faisons connaissance avec des petits oiseaux qui mange du sucre dans notre main, ils sont la version Bahamienne des oiseaux mouche que nous connaissons au Canada, sur la photo avec Christine, ont vois Kai Keiki en arrière plan , « ne tenez pas compte des cornes qui poussent à Christine, c’est temporaire ».














Le lendemain matin le 15 janvier, on sent que le front froid approche mais le vent n’est pas au rendez-vous. Je m’installe dans l’annexe à l’arrière du voilier et je commence à frotter le bossoir sur lequel il y a des traces de corrosion. L’acier inoxydable de rouille pas, mais les boulons et les écrous même s’ils sont en inoxydable, sont possiblement de moindre qualité et il y a des coulisses de rouilles sur le bossoir. Assez facile à nettoyer mais il faut y mettre le temps debout et assis dans l’annexe et parfois penché par-dessus le boudin à effleurement de l’eau. Par la suite je nettoie le tableau arrière du voilier qui est salis par les gaz d’échappement du moteur. Je termine à midi, le temps de manger, il pleut pour la deuxième journée consécutive mais ça ne dure qu’environ 20 minutes. Assez pour m’enlever le goût de nettoyer la coque du voilier et plus tard nous recevons Gilles et Marielle de Lady M qui revienne de faire un marche sur l’île. Par la suite nous allons faire un tour au bureau du parc et nous revenons au voilier. Après souper je commence à lire les guides pour connaître les recommandations de mouillages à Staniel Cay notre prochain arrêt. Nous sommes jeudi et il est possible que nous quittions samedi ou dimanche selon le passage du front froid qui tarde à se manifester.

Vendredi matin je passe du temps sur la radio amateur surtout pour trouver des fréquences pour communiquer avec Jean-Pierre de Absaroque qui est toujours en Floride. Pour ceux qui sont familier, j’avais utilisé des fréquences à partir du tableau de propagation de Airmail mais ça ne fonctionnais pas. Jean-Marie Houle du réseau de capitaine as su que Jean-Pierre et moi essayions de trouver des fréquences pour communiquer et il m’a transmis des instructions pour utiliser le tableau de propagation de Airmail un peu mieux que je le faisais, mon idée était bonne mais il me manquait de raffinement. Alors j’ai transmis des instructions à Jean –Pierre et nous allons essayer plus tard quand il aura reçu mon courriel. J’ai également demandé des rapports météo par radio HF, il est probable que les conditions seront favorables pour partir dimanche. Christine fait du pain, des petits pains au chocolat et des petits pains fourrés de saucisse, voir la photo appétissante.
Il pleut encore un peu pendant environ 15 minutes, c’est la troisième journée consécutive avec de la pluie, mais on ne s’inquiète pas, il semble que Hydro-Québec à atteint un record de consommation d’électricité au Québec parce qu’il fait tellement froid. Alors 15 minutes de pluie à 22°C même si c’est froid pour ici ne nous permet pas de nous plaindre.

En après-midi ont sort avec Gilles et Marielle pour marcher sur l’île, même si le temps est maussade. Voir les photos de la formation rocheuse des sentiers mentionné précédemment et des énormes trous dont quelques uns semble assez profond.














Ont reviens au voilier pour regarder un film souper, bricoler et se coucher. Depuis la nuit dernière, le vent souffle de 18 à 22 nœuds sans arrêt et il fait relativement froid dans le vent. Ont espère que le vent s’apaiseras dimanche pour que nous puissions quitter vers Staniel Cay.
Samedi le 17 janvier, le vent n’a pas cessé toute la nuit et toute la matinée encore 20 nœuds mais ont s’y habitus. Je suis sur l’ordinateur et la radio amateur dès 6 :30 pour écouter la météo de Chris Parker, la météo locale sur VHF canal 6, le réseau du Capitaine, et demander des rapports « buoyweather » par courriel HF sur Winlink. Par la suite je connecte internet pour demander notre « US decal 2009 » que nous aurons besoin pour entrer au USA au printemps, je vérifie mon compte « Bank of America » ou nous avons un compte en $US avec carte de débit/crédit déduit directement du compte. Par la suite je sors avec l’annexe amarré au voilier pour nettoyer la coque au-dessus du niveau de l’eau, tout est salit surtout suite à notre passage dans les eaux sales de l’intracostal. Je voudrais bien nettoyé la coque sous le niveau de l’eau mais le courant et le vent sont trop fort, je le ferai une autre journée. Il est déjà midi, par la suite j’appel ma famille sur skype, je réponds à un courriel reçu par radio HF et je fais le plein de diésel car ont crois bien partir demain matin pour une autre destination. Je prends une douche de l’échelle arrière du voilier avec du savon à vaisselle « Joy » qui mousse bien dans l’eau salée, et on se prépare au 5 @ 7 organisé sur la plage parc les administrateurs du parc. Nous arrivons à 4 :30hres mais nous ne sommes pas les premiers. En très peu de temps il y a environ 25 personnes incluant un représentant du parc Exumas. Tous avais apportés des choses à manger, qui étais très variés, la pizza « oignons et ail » de Christine était délicieuse, Marielle de Lady M avais aussi fait une très bonne pizza avec des artichauts. Nous sommes revenus au voilier vers 7 hres. Nous avions suffisamment mangés et nous n’avons pas soupés, j’ai fait la mise à jour du blog, vérifier la route pour le lendemain et nous nous sommes coucher tôt comme d’habitude.
C’est la première fois que je suis à jour avec le blog.
Demain route vers Staniel Cay à suivre…….
Hasta luego

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