Retour à Staniel

Nous arrivons à Staniel à 11 :45 le 24 janvier et nous jetons l’ancre du côté ouest de Big Major, une île qui nous protégera du vent qui est annoncé pour la semaine qui vient. Ont range les voiles et ont décide d’allé souper au Yacht Club, il n’y aura pas de lune ce soir, alors j’apporte le GPS (exigence de Christine) et je fais des waypoints sur le chemin vers le club pour faire une route que nous suivront pour revenir dans la noirceur. Je suis un peu déçu de la qualité de la nourriture des restaurants jusqu'à date, je n’ai pas encore mangé de « conch salad » ou « ceviche », j’ai plutôt mangé du « conch friter » avec des frites. Je commande comme la dernière fois une salade césar mais au poisson cette fois plutôt qu’avec poulet, WOW , j’ai eu droit à un beau filet de poisson avec la salade. Je crois que je pourrais manger cette salade tout les jours pour quelques semaines. Nous revenons au voilier à la noirceur et même si nous pouvons distinguer la forme des îles principales pour nous guider, je suis la route du GPS qui nous ramène directement à la poupe de Kai Keiki.

Le 25 janvier toujours pas de neige d’annoncé alors la journée commence bien. On se lève tard, pas nécessaire d’écouter les prévisions de vent ce matin, ont ne pars pas aujourd’hui et le vent est comme prévu de l’est et nous sommes protégés. Un appel de Marielle de Lady M sur VHF, elle nous demande si on veut aller plonger pour faire la chasse aux langoustes « BEN SUR QU’ONT VEUX » ont se donne rendez-vous après dîner. Nous quittons et en route un autre plaisancier se joint à nous, il est allé à un endroit hier et il a attrapé deux langoustes. On le suit mais c’est trop loin dans la grosse vague du Exuma Sound et nous décidons de revenir. Ça pourrait être une bonne place pour revenir à l’étale un peu plus de bonne heure qu’aujourd’hui. Nous revenons pour choisir un petit banc de corail ou se cachent les langoustes. En peu de temps notre nouveau compagnon attrape une « cigale », semblable à une langouste, pas d’antenne et la tête ressemble plus à une roche, donc imaginez une roche avec une queue de langouste, il semble que c’est meilleur que la langouste.
On s’éloigne de l’endroit ou nous avons ancrés nos annexes et Marielle attrape une belle langouste, bravo Marielle ton trophée de pêche commence à se garnir. Nous revenons au voilier et le temps de se sécher un peu et nous recevons une invitation pour un 5 à 7 sur Zénith le catamaran d’Yvon et Nicole avec qui nous avions fait un bon bout de chemin sur l’intracoastal. Ils ont traversés le Gulf Stream vers les Abacos ou ils ont reçus des visiteurs et ils viennent maintenant visiter les Exumas.
Le 5 à 7 sur Zenith à été très plaisant, j’avais connu Yvon à titre d’expert en toiture, il travaillait pour Hydro Québec et c’est après que nous ayons touts les deux pris notre retraite que nous nous sommes revus par hasard lors d’une soirée de la CONAM. Mais quel hasard de se revoir au quai publique de Waterford sur la rivière Hudson en route pour le sud.

Ce matin en déjeunant, Christine et moi avons discutés de nos projets de voyage pour les années à venir et nous ne sommes pas encore fixés à savoir si Kai Keiki restera en Floride, si nous vendons la maison pour acheter un motorisé ou une roulotte à sellette « fith wheel », plusieurs options, mais nous ne sommes pas pressés.
Le 26 janvier je reçois les rapports météo que j’ai commandés par courriel en radio HF en prévision de la route pour aller à Georgetown. Nous devrons sortir du côté de l’Exumas Sound, qui est l’océan Atlantique à tout fin pratique et parce que le vent et les vagues courtes venaient de cette direction pendant 4 jours ça devait brasser un peu trop à notre goût. Mais il y a un front froid qui s’en viens et le vent vas tourner au sud à ouest puis au nord, alors ont pourrait sortir sur le Sound qui est du côté « est » des îles et se diriger vers Georgetown en moins de 8 heures de navigation. Je continu à vérifier la météo à touts les jours et nous devrons nous décider avant jeudi et possiblement rejoindre Zenith, Rigalio, Callisto III et Morning Star qui sont partis pour Little Farmer et qui attendrons le moment propice pour traverser sur le Sound vers Georgetown.
Ce matin Christine fait un peu de lavage à la main, « OUPS » excusés aux pieds, voir la photo qui est coupée du haut et du bas parce que je voulais avoir le maximum des deux extrémités sans être capable de tout voir.




















Christine fait aussi sécher ses trouvailles qu’elle à rapporter de notre dernière expédition, une belle étoile de mer et un petit « conch ».

Il ne fait pas soleil aujourd’hui et nous décidons d’allé à terre, vers 9 :00hrs, Marielle de Lady M nous appel pour nous dire qu’ils iront à terre se connecter sur internet et faire des courses à l’épicerie. Nous leurs disons avoir les même intentions et que nous les rejoindrons au club de Yacht pour le lunch et par la suite nous allons à l’épicerie.














Nous revenons au voilier pour me rendre compte que le réfrigérateur ne fonctionne pas. Une lumière du panneau de contrôle qui clignotait ce matin, clignote encore signifiant qu’il n’y a pas assez de courant, ce qui n’est pas possible, le voltage est adéquat. J’avais tout de même démarré la génératrice pendant 2 heures ce matin même si les batteries étaient à 12.35 ce qui est 70% de la charge maximal et qui devrait être amplement suffisant. Nous sommes quand même allés à terre, espérant qu’il y ait un « reset » ce qui n’est pas arrivé. La plaque refroidissante commence à dégeler, il faut régler le problème sinon la bière va être chaude. Je ne comprends pas le problème, il y a du courant sinon les lumières du panneau de contrôle ne s’allumeraient pas. Je vide le dessous du cockpit partiellement pour avoir accès au compresseur et à la boite de jonction électronique du compresseur. Je débranche tout les contacts et je les rebranche ce qui ne donne aucun changement. Je ne comprends toujours pas la logique, les batteries monte 12 .89 volts c’est plus que 100%, le fusible est correcte parce qu’il laisse passer le courant alors je dégage le couvert de protection sur mes « bussbars » pour examiner les connections des câbles qui aliment la boite de jonction électronique du compresseur et le connecteur du fils négatif n’est pas bien serré, je le resserre correctement et je retourne au panneau de contrôle pour constater que la lumière jaune ne clignote plus et que le réfrigérateur se remet en opération. Étant donné que la plaque refroidissante n’était plus très froide et qu’il y avait du rattrapage à faire, j’ai démarré la génératrice pour une heure et placer le contrôle du réfrigérateur d’automatique à manuel afin de refroidir les aliments.
Le lendemain matin 27 janvier ont se rend compte que nous avons des petits insectes indésirables près du passe coque d‘évacuation du réservoir septique. Ont décide de vider la pince au complet pour tout nettoyer et désinfecter et je vérifierai si il y a une coulisse avant de tout remettre en place. Christine n’a pas attendu et avec un miroir elle trouve une coulisse derrière la valve passe coque. C’est le seul élément du système d’évacuation qui était en place et que j’ai conservé, aucune coulisse de la pompe, des tuyaux ou de la valve « Y » installée sur le réservoir. Je suis arrivé à resserré l’écrou de la valve un peu mais j’avais peur de la briser, la partie supérieur de la valve se démonte lorsque la valve est fermée, mais il est risqué de la démonté alors que le voilier est dans l’eau. Normalement il y a très peu de pression dans le tuyau à cet endroit et je suis surpris de voir une coulisse. Lors de l’installation du macérateur (pompe) j’ai fait un test pour vérifier si la elle était fonctionnelle, mais sans ouvrir la valve et il est probable que la coulisse s’est produite à ce moment alors qu’il y avait de la pression dans la tuyauterie. Quand je vidange le réservoir septique, la valve passe coque est ouverte et il y a seulement la hauteur de l’eau à l’extérieur qui crée une pression très faible pendant moins de 30 secondes, je vérifierai lors de la prochaine vidange s’il y a encore une coulisse mais je crois que tout est correcte maintenant.
En après-midi, nous partons à la chasse aux langoustes encore une fois, cette fois c’est Christine qui en trouve une, elle essai de la harponner à quelques reprises mais sans succès et la langouste disparaît sous le rocher. Christine reste en poste environ 45 minutes autour de ce rocher pour revoir la langouste encore une fois alors qu’elle essai encore de la harponner mais n’y arrive pas. Gilles qui est près arrive et harponne la langouste pour Christine. La langouste à quelques trous sur la carapace, Christine l’avais bien visé mais il n’y avait pas assez de force, c’est l’expérience qui nous manque. Christine ramène également des conchs qui heureusement sont en abondance dans las Bahamas.



Le 28 janvier, nous devons décider si nous allons à Georgetown ou si nous restons à Staniel, relié a cette décision nous devons décider si notre traversé vers les USA se fera de Bimini ou si nous allons vers les Abacos avec Lady M, cette traversée du Gulf Stream vers les USA est plus longue mais la trajectoire est plus vers le nord dans le Gulf Stream qui nous poussera d’environ 2 nœuds plus vite qui si nous traversons à Bimini. La réponse à ces deux questions est relative a savoir qu’est-ce qui sera plus confortable et plaisant et avec quelle option Christine seras plus à l’aise. Après analyse des rapports météo, si ont veux allés à Georgetown nous devons décider aujourd’hui pour partir demain matin rejoindre les autres voiliers qui sont à Little Farmer et qui attendent une bonne météo qui sera peut-être dans deux jours pour sortir sur l’Exuma Sound et allé vers Georgetown. Décision, décision, décision, ça n’arrête pas, j’ai l’impression de travailler encore, je me permets d’ajouter que depuis deux semaines je rêve souvent que je travail, quel merdier de penser au travail, ça fait 4 ans que je ne travaille plus et même si j’ai de très bon souvenir et que j’ai gardé contact avec quelques uns de mes employés, je ne m’ennuis pas. Alors Christine et moi ont discute et même si j’aimerais bien aller à Georgetown, je pourrais aussi dire que j’aimerais aller à Cuba et ça ne changerais rien, nous devons rester dans un plan de navigation ou nous avons tout les deux beaucoup de plaisir, ce qui veux dire que nous allons rester avec Lady M avec qui nous avons une très bonne relation et qui malgré leurs voyages passé en navigation dans le sud recherche cette année une navigation simple dans de bonnes conditions. Donc nous n’allons pas à Georgetown et nous allons continuer notre route vers le nord avec Lady M. Quand nous devrons prendre la décision de la traversées du Gulf Stream, nous analyserons nos options.
Aujourd’hui j’ai sur ma feuille de travaille de nettoyer la coque et vérifier les anodes qui sont sous la ligne d’eau du voilier. À cause de l’eau chaude, il pousse des algues sur la coque et nous les voyons quand ont s’approche du voilier, j’aurais dû prendre une photo, trop tard. Touts les voiliers en ont à un moment de leur voyage, et il faut nettoyer. Ont suggère d’approcher une plage pour marcher autour du voilier ce qui est plus facile que de nager autour du voilier. Je vais avec l’annexe en reconnaissance à une plage tout près et je repère un endroit ou il y aura 5 pieds d’eau à marée basse, mais à cause du vent je ne suis pas confortable, je devrai placer 2 ancres de façon à éviter que le voilier tourne vers la plage ou il n’y a pas assez d’eau et surtout quand je suis dans l’eau. Plus tard, Gilles me dit qu’il à toujours nettoyer la coque de son voilier à l’ancre sans problème et il me prête un grattoir très large. C’est la première fois que je fais ce travail alors je crois qu’il faut nettoyer la coque entière du voilier. J’enfile mon habit de plongée, mes palles, mon masque avec tuba et j’attache le grattoir à mon poignet et je saute à l’eau pour me rendre compte qu’il a des algues sur une surface correspondante à environ 10 pouces plus bas que la ligne d’eau. C’est bien, mais il me faut quand même environ 1 ½ hres pour gratter et brosser cette surface. Je vérifie mes anodes, celle qui est sur la plaque de MALM « mise à la masse / le ground » qui nous sert aussi pour évacuer la foudre si applicable, est réduite mais OK, l’anode du passe coque du système d’évacuation de la chaleur du réfrigérateur semble aussi OK pour le moment, et je me rends à l’anode sur l’arbre de l’hélice (le shaft) « SURPRISE » plus d’anode, complètement disparue. Je m’en doutais et j’en ai une de rechange, je l’installerai plus tard, je commence à avoir froid et je suis fatigué. C’est un travail assez physique de frotter la coque d’une main en se maintenant en place à l’aide des palles et à une amarre attachée au balcon de l’autre main. Je dois maintenant m’assurer de vérifier l’anode du moteur qui est la suivante en ligne à se désintégrer par électrolyse après celle de l’arbre de l’hélice. Pour ceux qui ne savent pas à quoi sert des anodes voici en quelques mots. Nous devons protéger les pièces métalliques du voilier contre les dommages causés par les fuites d’électricité dans l’eau que l’ont retrouve surtout dans les marinas. L’électricité passe d’une pièce de métal à l’autre et endommage les métaux les plus vulnérables. Les anodes en zinc sont détruites avant les autres pièces métalliques, alors il faut les remplacer dès que possible au besoin. Je dois plonger et rester sous l’eau assez longtemps pour installer et serrer l’anode sur l’arbre de l’hélice, j’attendrai une journée ou il n’y a pas trop de courant.
Christine voulais allé visiter une des trois plages de la baie, à la première il y a des cochons sauvages qui s’approchent des annexes pour être nourris, mais nous n’avions rien et nous sommes repartis. À la deuxième plage il y avait plein d’enfant qui criaient et qui s’amusaient et à la troisième plage nous étions seuls.















Au retour nous rencontrons Gilles et Marielle de Lady M et ils nous invitent prendre un verre sur le sur voilier et par la suite nous revenons vers Kai Keiki.
Aujourd’hui le 29 janvier, ont bricole, lecture, mise à jour du brouillon du blog et Christine à passé environ une heure à extirper deux conchs de leur coquillage et ce soir au menu, « conch friters » avec sauce maison et langouste avec beurre à l’ail, « UN FESTIN ». Mais, c’est la routine qui prend le dessus et après souper ont fait la vaisselle. Plus tard nous écoutons le film Mission Impossible avec Tom Cruise et Christine s’endort après 20 minutes, je me force un peu et j’écoute le film jusqu’à la fin.
Le lendemain matin le 30 janvier, Christine entreprend le nettoyage du réfrigérateur, tout vider, nettoyer et tout replacer dans un ordre facile pour s’y retrouver parce que ce n’est pas grand et tout est cordés. Par la suite nous allons au Yacht Club pour connecter sur internet, surtout pour moi car il y a longtemps que je n’ai pas téléphoné à ma famille et je vais utiliser Skype. Je m’installe à l’intérieur à une table ou l’écran sera bien visible je vérifie tout et je vais au bar acheter un mot de passe et ont me dit que l’internet ne fonctionne pas aujourd’hui. Ils n’ont aucune idée quand il sera réactivé. Christine et moi jouons au pool en attendant Gilles et Marielle de Lady M qui viennent nous rejoindre pour dîner. Par la suite on part pour le magasin général et l’épicerie $65 US ou Bahamien pour 24 bières. Ont reviens au quai ou nous remplissons deux gros bidon d’eau ($0.40/gallon) et nous retournons au voilier. Je retourne au Yacht Club avec l’annexe pour prendre un bidon d’essence et un de diésel. De retour au voilier après avoir tout rangé, je dis à Christine « j’ai l’impression d’être en vacance, ça fait 6 jours que nous ne voyageons pas » ! Depuis le 10 septembre 2008 nous avons presqu’à tout les jours poussé vers le sud, il fallait toujours obtenir et interpréter des rapports météo, faire la route, lire les guides pour savoir ou s’approvisionner «nourriture, eau, essence et diésel » et planifier ces arrêts pour ne pas trop nous retarder. Quoique au début s’est stimulant, il vient un moment ou c’est comme allé travailler, ont y vas automatiquement tout les matins parce qu’il le faut mais ont aimerait bien arrêter de temps en temps pour respirer et se reposer. Il faut aussi confirmer que voyager sur un voilier est difficile pour un couple, toutes les décisions doivent être prisent d’un commun accord et personne n’a le droit de veto. Pour nous ça vas mais certaines journées ont été plus pointus que d’autres. Les désirs, les besoins et les inquiétudes qui ne s’étaient pas manifestées auparavant parce que nous n’avions jamais fait un aussi long et complexe voyage sont maintenant bien clair et bien compris.
Le 31 janvier il fait soleil et ont bricole sur le voilier, Christine fait du pain comme à tout les 4 ou 5 jours, je commence à lire un livre sur les communications radio que Christine à garder en échange d’un autre livre qu’elle à laissé lors de notre passage à Warderick Well dans le parc des Exumas. Le panneau solaire est relevé vers l’arrière, franc sud et l’angle est presque parfait, nous obtenons 10.40 ampères à 13.27 volts à midi, je suis impressionné. Bien entendu ce rendement ne se maintien pas tout la journée mais c’est une excellente performance.
En avant midi, nous avons discuté de l’option de laissé le voilier en Floride comme nous en discutons depuis plusieurs mois, nous avons conclu que si Kai Keiki reste en Floride nous serons dans l’obligation de revenir l’hiver suivant et qu’il nous en coutera environ $4000 de plus en 2009 (entreposage plus cher, protections additionnelles et assurance pour la zone des ouragans) que de l’entreposer au Québec sans compter les risques de dommages au soleil ardent de l’été en Floride et le risque du passage d’un ouragan qui pourrait chambarder nos projets. Nous sommes aussi d’avis que même si nous avons fait plusieurs voyage en voilier, nous ne sommes pas de grands navigateurs et le Lac Champlain est tellement beau pour y passé l’été avec notre voilier, pourquoi courir après l’aventure en Floride pendant l’hiver. Ont s’achètera un motorisé ou une roulotte à sellette plutôt et nous voyagerons sur la terre ferme en hiver pour allés visiter des endroits sans nous soucier de la marée et de la météo d’une façon aussi pointue qu’en voilier. Nous avons le temps de changer d’idée mais nous sommes tout les deux d’accord sur cette orientation plus conservatrice. Si dans quelques années nous vouons faire de la voile en Floride nous analyserons l’option de faire transporter Kai Keiki par la route, nous aurons déjà $4000 en réserve d’épargné en 2009.
Le 1er février Karine la nièce de Marielle arrive à l’aéroport de Staniel et nous avons rendez-vous pour aller prendre le petit déjeuner avec eux au Yacht Club. Après le déjeuner, Gilles avait amarré son voilier au quai du Club pour faciliter l’embarquement de Karine. Avant de quitter le Yacht Club il apprend que le quai est à moitié prix ce soir à cause du Super Bowl, il m’en informe et nous décidons de prendre un quai pour la nuit afin d’être plus près pour finaliser nos approvisionnements car nous allons possiblement quitter le lendemain matin vers le parc des Exumas. En après-midi j’appel le parc sur VHF pour réserver deux moorings, nous aurons une confirmation le lendemain matin par VHF s’il y en a de libre. En soirée nous décidons d’allé souper au resto du Club ou il y a un buffet en l’honneur du Super Bowl, Gilles, Marielle et Karine quitte après le souper mais Christine et moi sommes restés jusqu’à la fin de la partie alors qu’il y a eu passablement d’action.
Le 2 février j’oubli d’être à l’écoute du canal 09 à 9 :00am pour savoir si nous avons des moorings de libres au parc des Exumas et j’appel à 9 :30 pour parler à la personne responsable et il ne reste que des moorings dans le parc sud « Emerald Rock » qui est exposé au vent ouest que nous aurons le lendemain avec le passage du front froid. Nous ne voulons pas prendre de risque et nous décidons de rester à Staniel parce que selon les prévisions, les fronts froids se succèdent pour les 5 prochains jours et il sera difficile de partir du parc pour aller reconduire Karine pour qu’elle reprenne l’avion de Nassau ou de Staniel. La sortis du quai ou nous sommes ne sera pas facile, le vent est de 15 à 20 nœuds nous sommes amarré à tribord et le vent éloigne le voilier du quai ou nous sommes vers un autre quai principal, et il y a un voilier de 50 pieds derrière nous, nous devons donc nous laisser déporter par le vent et faire marche arrière pour sortir de se cul de sac assez vite pour ne pas être dérivés sur l’autre quai à notre bâbord heureusement qu’il n’y a pas de bateau à ce quai, ce qui nous laisse plus d’espace pour manœuvrer. J’analyse la situation et je suis d’avis que tout ce passera bien, j’ai appris à manipuler Kai Keiki assez bien depuis que nous l’avons. Par précaution, je donne une amarre de poupe au capitaine du voilier derrière nous et une autre amarre d’étrave à Gilles qui marchera sur le quai, et je leur dit d’attendre mes instructions au besoin. Nous larguons les autres amarres et j’embraye en marche arrière très lentement alors que le vent éloigne le voilier du quai, dès que je peux reculer sans frapper le voilier derrière nous et que je sens tout sous contrôle, je cris de larguer les deux amarres et nous reculons vers la sortie sans aucun problème de manœuvre. Je suis bien content d’avoir anticipé le comportement de Kai Keiki. Gilles nous suis en faisant les mêmes manœuvres qu’il avait lui aussi considérés comme étant la meilleur façon pour sortir de se cul de sac et il quitte le port sans problème. Nous allons jeter l’ancre à l’ouest de Big Major, une île ou nous sommes protégé du vent en sachant que le lendemain nous devrons nous relocaliser. En après midi nous allons voir les cochons sauvages qui habite tout près d’une des plages. Il semble qu’ils sont nourris par les locaux et possiblement par les restants des restaurants. Par la suite nous allons plonger mais je reste dans l’annexe, je n’ai pas le goût aujourd’hui.
Le lendemain matin, le 3 février, la routine du matin, 6 :30 écouter la météo de Chris Parker sur radio HF, 7:00 écouté le réseau du capitaine jusqu’après la météo de Jean-Yves et par la suite vers 8 :15 transmettre des courriels et des demandes additionnelles de rapports météo qui sont reçus 20 minutes plus tard toujours par radio HF via le modem Pactor 3. Cette routine se termine vers 9 :00hres excepté quand nous naviguons nous n’écoutons pas le réseau du capitaine et généralement è 8 :00 nous sommes près à lever l’ancre, même plus tôt quand nécessaire. Aujourd’hui, le vent tourne vers l’ouest et nous nous déplaçons de l’autre côté de l’île. Si le vent continu à tourner comme prévu, nous changerons possiblement d’ancrage encore en fin de journée ou le lendemain matin mais au moins nous aurons plus de confort surtout pour Marielle et Karine qui semblent être plus incommodés par les mouvements du voilier. Ont bricole, je fais une réparation de fortune à la monture brisée des lunettes de Christine, je cherche à comprendre pourquoi la lumière du comptoir de cuisine s’éteint et se rallume sans cesse, je fais la mise à jour des brouillons du blog, Christine, fait du pain, de la broderie, extirpe un conch de sa coquille et bricole à diverses autres occupations jusqu’en fin de journée. Le vent est constant entre 15 et 20 nœuds, le ciel est nuageux et il pleut à quelques reprises alors nous n’irons pas à terre aujourd’hui.
Durant la nuit, j’entends une corne de brume et je me lève pour constater que Gilles éclaire un catamaran qui était à l’ancre devant Lady M et qui est maintenant vis à vis notre voilier, je le vois déraper sur son ancre et personne ne sort sur le pont. Gilles est déjà dans son annexe en route pour réveiller les occupants et un peu plus tard ils démarrent le moteur, relèvent l’ancre et se relocalisent derrière nous. Selon Gilles l’ancre semblait petite, avec très peu de chaîne et très peu de touée pour le courant au mouillage à cet endroit et pour la grosseur du voilier, et il leurs a suggérés de rallonger la touée. J’avais activé l’alarme de chasse d’ancre et nous n’avions pas bougé alors je suis retourné me coucher. C’est la deuxième fois que Gilles est impliqué dans un sauvetage en pleine nuit, la semaine dernière du côté ouest de l’île, un voilier à dérapé tout près de Lady M et Gilles est allé sur ce voilier pour aider l’occupant qui était seul, à se relocaliser.
Le 4 février, même chose vent de 20 nœuds toute la journée mais il tourne vers le nord et nous retournons nous ancrer du côté ouest de l’île Big Major, le vent est quand même assez fort au point d’ancrage et je place deux ancres en pattes d’oie espacés d’environ 60 pieds. Seule activité au menu aujourd’hui, allés visiter la grotte utilisée dans le film « Thunderball » de James Bond. Il y a un mooring pour les annexes près de la grotte et nous y entrons en passant sous un rocher ou il y a environ 18 pouces entre l’eau et le rocher à l’étale de la marée haute. Nous nageons à l’intérieur et nous sommes émerveillés, il y a 3 ouvertures par lesquelles nous pouvons ressortir en passant sous l’eau, alors ont vois la lumière du soleil qui est réfléchie dans l’eau par ces ouvertures. Les rayons de soleil pénètrent également par des ouvertures dans le plafond de la grotte, c’est vraiment impressionnant. La grotte fait environ 100 pieds de diamètre en forme irrégulière et 25 pieds de haut. Le fond est formé d’une belle variété de coraux et nous sommes entourés de petits poissons qui viennent chercher de la nourriture car les visiteurs apportent du pain et des biscuits.

L'entrée de la grotte vue de l'extérieur.











L'entrée de la grotte vue de l'intérieur.



Le fond.




















Une des autres sorties immergées.


Les ouvertures au plafond de la grotte, une vue extraordinaire.

Le 5 février le vent souffle encore à 20 nœuds, pas grand chose à faire aujourd’hui nous allons au Yacht Club pour dîner et passer un peu de temps les deux pieds sur un plancher qui ne bouche pas continuellement. En revenant, nous avons eu la « randonnée » de l’année avec l’annexe, des vagues assez formé 2 à 3 pieds et très courtes, c’était à se demander qu’est qu’ont faisais là. Un moteur de 15 HP nous aurais permis d’être plus rapide, déjauger et moins se faire mouiller mais il serait plus lourd sur le bossoir et consommerait beaucoup plus d’essence. On arrive au voilier pour m’entendre dire « il y a du monde qui paie pour ça » et oui à ce point là, ont s’est fait brasser pendant les 25 minutes nécessaire pour rejoindre notre voilier.
Le 6 février le vent à soufflé toute la nuit et souffle encore à 20 nœuds et il fait 17 °C dans le voilier, le vent est froid, je dois porter un chandail pour aller sur le pont moi qui n’est pas frileux. Toutes les nuits j’active l’alarme de chasse d’ancre et je suis réveillé 2 ou 3 fois par nuit parce que le voilier tourne sur le côté sans chassé mais c’est un déplacement et l’alarme est enclenchée, ça me permet de jeter un coup d’œil sur les autres voiliers pour m’assurer qu’eux ne chassent pas vers nous. J’ai pris l’habitude de laisser mes vêtements près de l’accès au cockpit, je ne peux plus sortir dehors en costume naturel, il fait trop froid. Une nuit ou le vent et la vague étaient plus inquiétants, j’ai dormis habillé pour être dehors plus rapidement, et j’ai même sortis les bas de laine. Nous n’allons pas à terre aujourd’hui et nous avons eu droit à un bel orage, voir le lien suivant pour le vidéo. http://video.yahoo.com/watch/4496282?fr=yvmtf
Le 7 février, Karine la nièce de Marielle prend l’avion vers Nassau ou elle embarquera pour Montréal, alors nous descendons à terre pour dîner avec elle et la reconduire à l’aéroport. Elle n’a pas été chanceuse, nous avons passé la pire semaine en ce qui concerne la météo mais elle a eu l’occasion de faire un peu d’apnée, de visiter la grotte du film « Thumderball » et elle a goûté un peu aux Bahamas. L’allé et le retour au voilier sont digne de mention encore une fois, heureusement que nous portons nos pantalons et manteau imperméable, nous recevons des sceaux d’eau salée en pleine figure à toute les trois vagues pour la moitié du parcours allé retour. Ont s’y fais et ont en rient, mais l’eau salée qui nous brûle les yeux et qui laisse des tâches blanchâtre sur touts les vêtements touchés, incluant les sandales, « ça vas faire »….. suis-je en train de me plaindre? Mais oui, je sais c’est baveux mais c’est pour m’amuser, ont est content d’être ici ce n’est pas tout le monde qui aura cette chance.
Le 8 février ont bricolent, je passe l’avant midi à faire un collier pour moi avec une dent de requin et deux bracelets identiques un pour moi et un pour Christine. Cordon de cuir et « beads » achetés l’an dernier dans les Keys de la Floride, j’aime bien bricoler avec mes mains pour évacuer ma créativité. Plus tard j’analyse les rapports météo en prévision de notre départ de Staniel Cay vers Nassau. Je discute avec Christine et je parle à Gilles de Lady M. Nous sommes tous d’accord pour attendre que le vent baisse et soit d’une direction plus confortable pour quitter. Nous ne sommes pas pressé, Gilles et Marielle attendent un visiteur à Nassau le 17 février c’est la seule échéance à rencontrer et Nassau est à deux jours d’où nous sommes. Pendant ce temps Christine fait du lavage et étend les vêtements à sécher sur le voilier, aujourd’hui il fait 25 °C, le soleil est de la partie c’est encourageant même si le vent est toujours présent, encore 20 nœuds, ça fait environ 10 jours sans arrêt. Plus tard ont regarde un film en soupant….ont fait la vaisselle…..lecture….une partie de « Scrable », et dodo.
Ce matin le 9 février j’étais occupé à transmettre des courriels à des amis par HF et j’entends « Anabody on board » je sors dans le cockpit et il y a un bateau moteur du «Park Warden » avec trois officiers du « Royal Bahamas Defence Force » en uniforme et un civil à bord. Il m’informe qu’ils veulent monter à bord pour faire pour vérifier le bateau. Le civil est le responsable du Exuma Parc et c’est son bateau, je crois que les deux plus jeunes officiers sont en formation, nous avions jasés avec un jeune officier lors de notre passage au bureau du Parc. Les deux plus jeunes officiers demande la permission de monter à bord, un d’eux me questionne et inscrit mes réponses sur un formulaire et l’autre demande la permission de descendre visiter l’intérieur. Évidemment tout était correcte, l’officier m’a fait signer le document, m’a remis une copie et ils sont repartis. Nous étions le seul bateau de la baie qui a été vérifié, sélection au hasard, Gilles suggère en blague que mon chandail Harley Davidson y était peut être pour quelques chose !
Nous sommes allés sur la plage avec Gilles et Marielle et après avoir vérifié la météo des jours à venir nous confirmons un départ pour le lendemain malgré le vent annoncé de 16 à 22 nœuds qui sera au quart arrière et de travers en fin d’après midi, ont se fera brasser mais ça sera mieux que vent debout comme les jours précédents. Gilles m’informe aussi que Marielle préfère revenir au USA par Bimini plutôt que par les Abacos, Christine sera d’accord parce qu’elle préfère cette route également.
Je dois aller sous le voilier installer une anode sur l’arbre de l’hélice, celle que j’ai installée avant le départ est complètement disparu. C’est le principe de l’électrolyse à son meilleur et je suis d’avis que c’est notre voyage dans l’intracostale et dans les marinas qui est le plus à blâmer alors je dois le remplacer avant de revenir sur la côte des USA. Le vent est toujours à 20 nœuds et le voilier se promène de gauche à droite et il y a un petite vague inconfortable pour plongée alors j’hésite, mais si je ne fais pas le travail aujourd’hui j’aurai une autre chance à Norman Cay et après nous serons à quai à Nassau puis à Bimini et ce n’est pas recommandé de plonger dans une marina, j’ai lu deux cas d’électrocution à cause de fuite électrique dans l’eau. En après midi je me décide, je dois aller visser cette anode sur l’arbre de l’hélice. Je pratique mes mouvements dans le cockpit pour sauver des secondes lorsque je serai sous l’eau sans respirer. Je descends dans l’eau, j’attache une amarre au safran pour m’aider à descendre sous l’eau et j’y vais quelques fois pour reproduire ce que je dois faire pour me rendre compte que c’est plus facile que je le croyais. Je prends l’anode et je vais l’attacher temporairement dès le premier essai et je redescends 5 ou 6 fois pour resserrer les deux boulons. Je me rends compte que je m’améliore sous l’eau, j’apprendrais à être plus confortable en plongeant plus souvent.
En soirée nous regardons un film et on se prépare pour le départ du lendemain.
Norman Cay à suivre……
Hasta luego

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