La Caroline du Nord

Le 16 avril, belle journée froide le matin, 12 ° C dans le voilier, ont entre en Caroline du Nord et on téléphone aux douanes pour les informer, tout est réglé en 10 minutes, certain états nous posent tellement de questions qu’il faut 30 minutes pour les informer alors qu’ils ont toutes les informations dans leur ordinateur. Cape FEAR river bien synchronisé avec le courant de marée, nous devions entrer avant 13 :00hrs et nous sommes arrivé à 12 :30 hrs. Il y avait un vent de 15 nœuds en face qui à crée une petite vague, mais c’était tolérable. Nous avons jeté l’ancre à Wrightsville belle baie très résidentielle dans un Inlet donnant accès à l’océan, nous arrêtons à une marina pour faire le plein d’essence et le vide du réservoir septique et nous rejoignons Lady M au mouillage environ 45 minutes plus tard.















Le 17 avril, nous quittons le mouillage à 6 :30hrs pour arriver au pont levant à 7 :00hrs. En route durant la journée, Marielle nous suggère de prendre une marina en fin de journée plutôt que le mouillage prévu. Nous sommes d’accord, une autre bonne raison pour donner congé au chef de la cuisine. La marina nous conduis au restaurant et le restaurant nous ramène à la marina, quelle bonne relation d’affaire. On connecte internet du voilier et on refait le plein de diésel même si nous prévoyons arrêter à une autre marina le lendemain.
Le 18 avril ont quitte le quai et ont se met en route. Depuis quelques jours, Christine est nerveuse à l’idée de parcourir la « Neuse River » et elle a raison, il faut vérifier la météo soigneusement. Gilles et Marielle suggère d’arrêter à Oriental pour se reposer deux jours et nous sommes d’accord.


















Oriental est dans la partie sud de la « Neuse River ». La météo annoncée est favorable le lendemain mais moins favorable les jours suivants. Nous ne sommes pas tous d’accord et je décide d’attendre le lendemain matin pour écouter la météo, rien ne sert de spéculer sur les prévisions même une journée d’avance. Nous payons le quai pour une journée et le 19 avril nous interprétons la météo et nous décidons de quitter Oriental pour laisser la « Neuse River » derrière nous avec des conditions favorables et c’est ce que nous avons eu. Gilles et Marielle étaient d’avis que la météo serait favorable le lendemain et ils avaient réservés le quai pour deux jours et ils restent à Oriental. Nous quittons le quai vers 8 :45hrs et après 7 heures de route dans de très bonnes conditions, nous arrivons à « River Forest marina » à Belhaven ou nous sommes très bien accueillis, les quais sont vieux, en conditions passables, mais il y a un hôtel avec restaurant/salle à manger à prix raisonnable qui était fermée mais il y a eu environ 8 bateaux qui sont arrivés cet après-midi et ils ont ouvert la salle à manger. Nous avons des « Golf cart » à notre disponibilité pour aller en ville et nous connectons sur Internet du voilier.
Plus tard j’envoi un courriel par radio HF à Gilles et Marielle pour leur dire ou nous sommes et en même temps nous recevons un courriel d’eux à l’effet qu’ils vont continuer le voyage seul. Aucune explication nécessaire, nous espérons ne pas les avoir offusqués en quittant Oriental si vite, la journée précédente nous avions discutés des prévisions météo mais nous n’avions pas la même interprétation. Nous les avons remerciés pour nous avoir attendus (leur voilier est plus rapide que le nôtre) et pour nous avoir assistés quand les cartes électroniques Garmin de Lady M étaient plus détaillées que nos cartes de Navionic. Voyager avec d’autres voiliers n’est pas toujours facile, il y a des compromis à faire dans plusieurs situations, j’ai toujours préféré voyager seul et c’est bien comme ça.
Les conditions de météo sont telle que prévus et nous resterons à Belhaven le temps nécessaire. Le vent souffle violemment, 20 à 28 nœuds du début de l’après-midi jusqu’à tard en soirée. On se fait brasser au quai, j’ai ajouté deux amarres tellement le voilier tirait avec force sur les amarres. Je profite de cet arrêt pour faire un changement d’huile et tel qu’indiqué dans les guides il y a un mécanicien à la marina et je le rencontre pour lui expliquer les caprices de mon système de démarrage et savoir s’il à la même opinion que moi. Je lui apporte le démarreur, il fait quelques tests et selon lui il est en bonne condition, c’est peut-être le solénoïde mais il ne peut pas le commander et le recevoir avant notre départ alors je vais attendre à Annapolis ou je trouverai tout ce dont j’ai besoin. Je le réinstalle en prenant soin de nettoyer les contacts et en les graissant pour prévenir la corrosion. Un contact sur le solénoïde n’était pas tout à fait assez serré, j’espérais que ce soit le problème. Après avoir installé le démarreur et le solénoïde, je démarre le moteur du premier coup, et je redémarre une douzaine de fois dans les 2 heures qui suivent et il démarre du premier coup à chaque fois. Bon c’est peut-être réglé !! Jusqu'à ce que soudainement sans raison, il ne démarre pas du premier coup mais au troisième essai. Je devrai y voir plus attentivement mais nous devons nous préparer à quitter le quai le lendemain et je peux toujours démarrer le moteur en « jumpant » le solénoïde. Voir la photo de l’Hôtel de la marina et les arbres gigantesques.






















Le 21 avril, départ du quai à 8 :45hrs, belle condition prévues. Nos avons fait 55 milles nautiques sur la rivière et le canal Pungo dans d'excellentes conditions il faisait chaud et à peine de vent même si le génois nous aidait un peu. Vitesse de 6.2 noeuds sur le fonds. Plus tard nous arrivons à la rivière Alligator ou nous anticipions à raison des vagues un peu plus fortes en raison de la direction du vent. Vent de 20 nœuds arrière et vagues de 2 à 3 pieds arrière, ont s’est fait brassé un peu pendant quelques heures pour finalement nous diriger vers notre point de mouillage à tout épreuve selon le guide de « Bob » mais il fallait faire 3 milles nautiques avant d’être protéger du vent et de la vague et c’est là que les montagnes russes ont commencées, 25 nœuds de vent et les vagues de travers, ont auraient pu s’en passé après une si belle journée. En considérations du vent actuel et du vent annoncé pour la nuit, nous sommes allés très loin pour jeter l’ancre, trop loin, nous étions bien protégé mais ça nous éloigne de notre route. Il s’agit quand même d’un mouillage qui à une côte « EXCELLENT ». Ont s’installe et ont se prépare pour le lendemain et ont se couche à 21 :30hrs, nous sommes seuls dans une petite rivière
« creek » à 6 milles nautiques de l’intracostal.













Le 22 avril, « JOURNÉE 5 ÉTOILES ». À 6 :00 hrs am il pleut, le ciel est gris et il n’y a pas de vent. Nous sommes bien protégés ou nous sommes et ont se demande si ont restera ici encore une journée en attendant un ciel éclaicis. On écoute la météo qui nous annonce très peu de vent pour l’avant-midi et possibilité d’orage en fin d’après-midi. Nous avons besoin de 4 heures pour sortir de la rivière ou nous sommes et traverser l’Albermarle Sound reconnu pour être très agressif dans de mauvaises conditions, alors ont a le temps et ont décide de partir. Tout va très bien nous traversons le Sound avec un peu de vent dans le génois et des vagues de moins de un pied. De l’autre côté du Sound, nous entrons dans la « Pasquotank River » (river en anglais c’est un fleuve en français) il était environ 11 heures et nous étions bien content de laissé le Sound derrière nous. Vers midi ont remarque que le ciel est noir à l’horizon devant nous, et ce mauvais temps se rapproche. Nous décidons de jeter l’ancre dans une baie dans 12 pieds d’eau et il commence à pleuvoir aussitôt. En moins de 15 minutes il pleuvait à torrent et les vagues ont commencés à s’amplifier avec du vent de 20 à 25 nœuds au début, puis de 25 à 30 nœuds pour finir avec du vent de 35 à 42 nœuds et 30 minutes plus tard les vagues atteignaient 4 à 6 pieds. Le beaupré de Kai Keiki montait très haut au-dessus des vagues et redescendait dans la vague. L’orage à passé en moins de 30 minutes mais les vagues persistaient et le vent était encore de 20 à 25 nœuds. Nous avions une ancre de type Bruce avec 40 pieds chaînes 5/16 de pouces et 80 pieds de câblot (total de 120 pieds de touée) et je suis impressionné par la tenu de notre mouillage, quand ont jette l’ancre Christine fait un waypoint sur le lecteur de carte et à part le mouvement latéraux et de vas et viens causés par les vagues nous n’avons pas chassé. Nous avions le choix d’attendre ou de continuer et nous avons cru que le voilier serait plus confortable en route qu’à l’ancre, mais il fallait relever l’ancre dans ces conditions. Je suis allé sur le pont avec mon harnais, et j’ai signalé les manœuvres à Christine en me faisant mouiller à chaque fois que le beaupré descendait dans la vague. Je suis parvenu à entrer le câblot et une bonne partie de la chaîne mais l’ancre était toujours bien prise au fonds. Je suis parvenu à mettre la chaine au taquet en prenant le mou quand l’étrave descendait et finalement lorsque la chaîne était suffisamment courte et que l’étrave se relevait en sortant d’une vague, l’ancre s’est décrochée et je suis parvenu à la hisser sur son support pour la verrouiller et revenir au cockpit. Nous sommes partis dans ces montagnes russes pour arriver à «Élisabeth City » environ 1 1/2hres plus tard. Nous avions prévus nous rendre au « Dismal Swamp Canal » et arrivé pour la dernière écluse de 15 :30 hrs mais avec ce retard nous arriverons trop tard et nous devons attendre au lendemain. Nous nous rendons quand même près de l’écluse, le canal n’est pas large, alors nous avons jeté l’ancre principale à l’avant et une seconde en arrière pour retenir la poupe nous étions dans des conditions extrême comparé à cet après-midi, c’était le calme plat, pas de vent et pas de vagues.
En soirée, du milieu de nulle part « Dismal Swamp Canal » j’ouvre la radio HF et je fais un contact avec le « Maritime Mobile Net » 14.300 Mhz USB. Je me présente de temps en temps et je suis surpris de leur assiduité, ils sont toujours en onde (de 9 :00hrs am jusqu’à la fin de l’après-midi), les animateurs changent pendant la journée, parfois du New Hamphire, parfois du Texas et d’ailleurs. Je les ai contactées de la Floride, du Québec, des Bahamas et aujourd’hui de la Caroline du Nord. Il y a eu des radioamateurs qui se sont présentés du Texas, de l’Arizona, de Tampa en Floride, de la Georgie et de l’Ohio pendant la période que j’étais à l’écoute. Pour les navigateurs qui voyagent, il s’agit d’un réseau très important, je les ai découverts par hasard en cherchant des contacts sur la bande de 20 M.
Demain le Dismal Swamp Canal et la Virginie…à suivre

Hasta luego

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