Warderick Well Cay - Parc des Exumas

Le 12 janvier 2009 nous avons prévus lever l’ancre à 9 :00 am Lady M et nous. À 8 :00, Gilles appel sur VHF et me dit qu’il est prêt quand nous le sommes, je suis à fignoler les derniers waypoints de la route d’aujourd’hui alors je lui dis que nous serons prêt dans peu de temps et que je le rappellerai. Environ 30 minutes plus tard j’appel pour dire que je démarre le moteur et que je serai prêt dès qu’il commence ses manœuvres pour lever l’ancre. Il me répond que son moteur ne démarre pas……. Ça va mal !!! On discute de différentes vérifications à faire et je lui offre de me contacter après qu’il aura fait ses vérifications préliminaires. Environ 15 minutes plus tard, Gilles me rappel pour me dire que le moteur a démarré et qu’il est près à lever l’ancre. Nous sortons de la baie en suivant une route à partir des waypoints relevés sur ma carte papier car la carte électronique n’est pas assez détaillée. Lady M et nous n’avons pas exactement la même route mais à toutes fin pratique nous passons au bon endroit tout les deux. J’indique à Gilles qu’il devrait passer devant car je dois libérer mes eaux brunes « réservoir septique », c’est la deuxième fois que j’utilise le macérateur que j’ai fini l’installation à St-Augustine en Floride, le réservoir se vide en moins de 3 minutes. Ça peut sembler dégueux , mais lors de mes études j’ai appris que le principe de dilution était et est encore aujourd’hui utilisé même dans la « Belle Province » mais au moins ici il y a des millions de fois plus d’eau pour ce que les bateaux déversent en comparaison à ce que des municipalités déversaient dans les cours d’eau au Québec il y a encore quelques années. De toute façon nous n’avons pas le choix, il n’y a pas de station de «pump-out» vidange par succion des réservoirs. Un copain du Québec n’a as eu la chance de faire vider son réservoir avant de quitter la Floride et il traine son réservoir plein jusqu’à son retour à moins de trouver une pompe lui permettant de vidanger son réservoir, entre temps sa toilette se déverse directement dans l’eau là ou il se trouve, avis aux baigneurs.

En route je me prépare à communiquer avec le Parc des Exumas sur VHF 16 pour réserver deux moorings (hier je n’arrivais à les rejoindre de l’ancrage ou nous étions) et j’entends des plaisanciers qui étaient au mouillage avec nous la vieille essayer de faire la même chose pourtant ils ne devaient pas quitter l’ancrage avant quelques jours. Lorsque nous étions à Allen Cay, Gilles de Lady M les avaient généreusement avisés de notre planification parce qu’il fallait réserver des moorings 24 heures avant d’arriver dans le parc des Exumas. Nous voulions être sur un mooring pour laisser passer le front froid. Il est surprenant qu’ils aient changés leur plan et il s’en ai fallut de peu pour qu’ils obtiennent des moorings pour les trois voiliers et qu’il n’y ait plus de disponible pour nous. Deux fois depuis le début de notre voyage nous avions avisés d’autres voiliers de nos projets et ont s’est fait coupé l’herbe sous les pieds. Heureusement il y avait de la place pour tout le monde au parc mais il s’en ait fallut de peu pour que nous soyons obligé d’aller ailleurs. Dorénavant nous serons plus discret sur la VHF, nous sommes très bien équipé pour recevoir des rapports météo, d’autres voiliers n’ont pratiquement rien et peuvent prendre leurs informations en écoutant nos conversations. Il nous fait plaisirs de partager mais pas pour nous faire passer devant et nous retrouver assis entre deux chaises. Ça peux sembler enfantin, mais parfois il y a de la place pour seulement 3 ou 4 voiliers dans une petite baie à l’abris du vent alors si 2 ou 3 autres voiliers nous entendent et arrivent avant nous, il n’y a plus de place pour nous et nous devons nous replier sur une deuxième alternative.

Nous arrivons à Warderick Well Cay dans le parc des Exumas, c’est une petite baie ouverte sur deux côtés mais une seule entrée navigable. Première impression, « C’EST UN PARADIS », le seul problème c’est qu’il y a trop de monde, nous aimerions être seul ici. Sans blague, l’endroit est spectaculaire, au centre de la baie il y a un haut fond et les moorings sont disposés tout autour, ça semble serré sur la copie de carte ci-jointe mais la photo montre que nous sommes très éloignés les uns des autres. Il y a deux bâtiments, un qui est le quartier général et l’autre, je crois que c’est la résidence du couple qui administre le parc.














Nous avons un mooring devant la plage, nous pourrions nous y rendre à la nage. Sur l’île il y a des sentiers que nous allons explorer et il semble qu’il y a quelques requins dont Boo-Boo qui tournent autour des voiliers mais il ne faut pas s’en occupé ils sont bien nourris et ils ne devraient pas nous empêcher de plonger pour explorer les merveilles du parc, nous ne les avons pas vus pendant notre séjour. Il est interdit de prendre quoi que ce soit du parc, pour ne pas avoir de problème avec les autorités, j’ai avertis la préposées que nous avions deux coquilles de « conch » à bord du voilier et que nous les avions pris ailleurs.

Un peu plus tard, Christine va acheter de la glace pour nous préparer un cocktail de bienvenu en admirant le coucher de soleil.














Le lendemain 13 janvier nous partons en randonné sur l’île, nous marchons dans un sentier très rocailleux mais il y a suffisamment de matière pour soutenir une belle végétation. Même s’il ne pleut pas beaucoup, je suppose qu’il a y a suffisamment de condensation durant la nuit pour alimenter la végétation. Je suis curieux de connaître l’origine géologique de ces îles, comment se sont elles formées? Est-ce un restant de la séparation des continents? Sont-elles sorties du fond de l’océan il y a des millions d’années poussés par le mouvement des plaques tectoniques? Ou encore s’agit-il de larve provenant d’un volcan sous-marin ? Je regarde la forme des roches pleine de petits trous, des nombreuses fissures et je suis certain qu’il s’agit d’un paradis pour les géologues. J’ai reçu une formation de base en géologie et j’ai presque changé de spécialité tellement je m’y suis intéressé, je ferai des recherches sur le sujet parce qu’il est intéressant de comprendre quel phénomène naturel à crée ce paradis. Lors de notre randonné, nous trouvons sur le haut de la colline, des écriteaux laissés par les voiliers qui sont passées par ici depuis plusieurs années, nous revenons laissés le nôtre quelques jours plus tard.




























Lors de notre marche nous avons laissés notre marque, voir la photo ci-dessous, le waypoint de cette sculpture est 24° 23.595’Nord 076° 37.493’ Ouest.
Le 14 janvier je me lève tard 7 :45 am, Christine est debout depuis quelques heures, je suppose que j’en avais besoin. Ce matin après déjeuner, je fais le plein du réservoir d’essence de l’annexe et de la génératrice et je planifie nettoyer l’acier inoxydable du bossoir et commencé à enlever les algues et les coquillages qui se collent à la coque du voilier sous la ligne d’eau, le voilier est à l’eau depuis juillet dernier et l’eau chaude accélère le processus. Je veux aussi vérifier le niveau de diésel du réservoir et faire le plein si nécessaire et vérifier l’huile du moteur pour toujours être prêt à partir. Pendant ce temps, Christine prépare une tarte aux pommes, mon dessert préféré. Histoire courte de la journée, je fais la mise à jour du blog, ont dîne, ont sort faire de l’apnée avec Gilles et Marielle, on joue une partie de Scrable « que je gagne » Christine avais gagné la dernière partie, alors c’est la compétition. Ont se rend au bureau du parc, Christine veut échanger les livres, je trouve un livre qui est à vendre sur la géologie des Bahamas et je l’achète. Ont reviens et il est l’heure de souper donc je n’ai pas fait beaucoup de chose que je voulais faire, peut-être commençons nous à vivre à la vitesse des Bahamas. No problema amigo « il y a toujours » mañana. Il a pleut un peu aujourd’hui mais à peine et le soleil est revenu rapidement. Ont mange trop pour souper alors la tarte aux pommes sera pour déjeuner demain matin. Lors de notre visite au bureau du parc, nous faisons connaissance avec des petits oiseaux qui mange du sucre dans notre main, ils sont la version Bahamienne des oiseaux mouche que nous connaissons au Canada, sur la photo avec Christine, ont vois Kai Keiki en arrière plan , « ne tenez pas compte des cornes qui poussent à Christine, c’est temporaire ».














Le lendemain matin le 15 janvier, on sent que le front froid approche mais le vent n’est pas au rendez-vous. Je m’installe dans l’annexe à l’arrière du voilier et je commence à frotter le bossoir sur lequel il y a des traces de corrosion. L’acier inoxydable de rouille pas, mais les boulons et les écrous même s’ils sont en inoxydable, sont possiblement de moindre qualité et il y a des coulisses de rouilles sur le bossoir. Assez facile à nettoyer mais il faut y mettre le temps debout et assis dans l’annexe et parfois penché par-dessus le boudin à effleurement de l’eau. Par la suite je nettoie le tableau arrière du voilier qui est salis par les gaz d’échappement du moteur. Je termine à midi, le temps de manger, il pleut pour la deuxième journée consécutive mais ça ne dure qu’environ 20 minutes. Assez pour m’enlever le goût de nettoyer la coque du voilier et plus tard nous recevons Gilles et Marielle de Lady M qui revienne de faire un marche sur l’île. Par la suite nous allons faire un tour au bureau du parc et nous revenons au voilier. Après souper je commence à lire les guides pour connaître les recommandations de mouillages à Staniel Cay notre prochain arrêt. Nous sommes jeudi et il est possible que nous quittions samedi ou dimanche selon le passage du front froid qui tarde à se manifester.

Vendredi matin je passe du temps sur la radio amateur surtout pour trouver des fréquences pour communiquer avec Jean-Pierre de Absaroque qui est toujours en Floride. Pour ceux qui sont familier, j’avais utilisé des fréquences à partir du tableau de propagation de Airmail mais ça ne fonctionnais pas. Jean-Marie Houle du réseau de capitaine as su que Jean-Pierre et moi essayions de trouver des fréquences pour communiquer et il m’a transmis des instructions pour utiliser le tableau de propagation de Airmail un peu mieux que je le faisais, mon idée était bonne mais il me manquait de raffinement. Alors j’ai transmis des instructions à Jean –Pierre et nous allons essayer plus tard quand il aura reçu mon courriel. J’ai également demandé des rapports météo par radio HF, il est probable que les conditions seront favorables pour partir dimanche. Christine fait du pain, des petits pains au chocolat et des petits pains fourrés de saucisse, voir la photo appétissante.
Il pleut encore un peu pendant environ 15 minutes, c’est la troisième journée consécutive avec de la pluie, mais on ne s’inquiète pas, il semble que Hydro-Québec à atteint un record de consommation d’électricité au Québec parce qu’il fait tellement froid. Alors 15 minutes de pluie à 22°C même si c’est froid pour ici ne nous permet pas de nous plaindre.

En après-midi ont sort avec Gilles et Marielle pour marcher sur l’île, même si le temps est maussade. Voir les photos de la formation rocheuse des sentiers mentionné précédemment et des énormes trous dont quelques uns semble assez profond.














Ont reviens au voilier pour regarder un film souper, bricoler et se coucher. Depuis la nuit dernière, le vent souffle de 18 à 22 nœuds sans arrêt et il fait relativement froid dans le vent. Ont espère que le vent s’apaiseras dimanche pour que nous puissions quitter vers Staniel Cay.
Samedi le 17 janvier, le vent n’a pas cessé toute la nuit et toute la matinée encore 20 nœuds mais ont s’y habitus. Je suis sur l’ordinateur et la radio amateur dès 6 :30 pour écouter la météo de Chris Parker, la météo locale sur VHF canal 6, le réseau du Capitaine, et demander des rapports « buoyweather » par courriel HF sur Winlink. Par la suite je connecte internet pour demander notre « US decal 2009 » que nous aurons besoin pour entrer au USA au printemps, je vérifie mon compte « Bank of America » ou nous avons un compte en $US avec carte de débit/crédit déduit directement du compte. Par la suite je sors avec l’annexe amarré au voilier pour nettoyer la coque au-dessus du niveau de l’eau, tout est salit surtout suite à notre passage dans les eaux sales de l’intracostal. Je voudrais bien nettoyé la coque sous le niveau de l’eau mais le courant et le vent sont trop fort, je le ferai une autre journée. Il est déjà midi, par la suite j’appel ma famille sur skype, je réponds à un courriel reçu par radio HF et je fais le plein de diésel car ont crois bien partir demain matin pour une autre destination. Je prends une douche de l’échelle arrière du voilier avec du savon à vaisselle « Joy » qui mousse bien dans l’eau salée, et on se prépare au 5 @ 7 organisé sur la plage parc les administrateurs du parc. Nous arrivons à 4 :30hres mais nous ne sommes pas les premiers. En très peu de temps il y a environ 25 personnes incluant un représentant du parc Exumas. Tous avais apportés des choses à manger, qui étais très variés, la pizza « oignons et ail » de Christine était délicieuse, Marielle de Lady M avais aussi fait une très bonne pizza avec des artichauts. Nous sommes revenus au voilier vers 7 hres. Nous avions suffisamment mangés et nous n’avons pas soupés, j’ai fait la mise à jour du blog, vérifier la route pour le lendemain et nous nous sommes coucher tôt comme d’habitude.
C’est la première fois que je suis à jour avec le blog.
Demain route vers Staniel Cay à suivre…….
Hasta luego

Norman's Cay

Ont arrive à Norman Cay à 13 :00hres, on jette l’ancre on dîne et par la suite nous sortons les annexes pour allés marcher sur l’île, vous verrez que Christine à trouvée une façon typiquement du sud pour se protéger du soleil. Nous marchons sur de très belles plages et nous sommes seul, nous aimons croire même si ce n’est pas vrai, que nous sommes les premiers à découvrir ces belles plages.































Nous sommes accompagnés de Gilles et Marielle de Lady M. Cette île est une ancienne base de trafiquant de drogue. Il y a encore des vestiges de cette époque dont la piste d’atterrissage qui est encore utilisée, et des roulottes utilisées par les ouvriers ou les trafiquants lors de leurs séjours sur l’île. Il y a aussi quelques petites résidences abandonnées et un restaurant ou nous viendrons souper demain.















Nous revenons au voilier pour souper, faire la vaisselle, prendre le thé avec de petit biscuit en regardant le coucher de soleil et nous discutons du cheminement que nous avons fait pour nous rendre jusqu’ici et nous sommes avec beaucoup d’humilité, pas mal fier de notre parcours. Ça nous permet de mieux apprécier le cheminement des gens qui voyagent plus loin et qui arrivent à faire le tour du monde avec de jeunes enfants, il faut avoir du sang d’explorateur dans les veines.






























Je parle à Gilles de Lady M un peu plus tard et ont se donne rendez-vous le lendemain pour planifier notre visite du Parc des Exumas ou il y a des moorings qu’ont peut semble t’il réserver une journée d’avance, alors je vais essayer avec ma radio qui a plus de pouvoir de les contacter demain matin pour réserver deux moorings et par la suite nous partirons à la chasse aux langoustes.

Nous avons très bien dormis et samedi le 10 janvier ont se réveille assez tôt pour écouter la météo de Chris Parker mais je ne l’entends pas ce matin, un peu plus tard nous écoutons le réseau du capitaine et je prends note de la météo des Bahamas sur la VHF 06. Après le déjeuner nous sortons avec Gilles et Marielle de Lady M pour allés faire du snorkeling et ont se donne rendez-vous pour une marche sur l’ile après dîner. Plus tard je réserve une place au restaurant local « MacDuff » pour nous quatre et en revenant de notre marche nous rencontrons Ronald de Callisto III, lui et Jocelyne vont se joindre à nous au restaurant. Nous retournons au voilier faire une petite toilette et nous revenons vers la plage pour nous rendre au resto qui s’est avéré une très plaisante expérience.

















Le 11 janvier en avant-midi, Christine travaille fort pour extirper les bêtes « conch » de leurs coquillages, marteau pour casser le coquillage au bon endroit, couteau pour couper le point d’attache intérieur du muscle et pince pour sortir cette bibitte de sa maison, voici le résultat, seule la partie blanche se mange.


Par la suite nous partons avec Gilles et Marielle avec les deux annexes pour visiter l’autre côté de l’île ou il y a un lagon difficile d’accès mais semble t’il de toute beauté. Il nous faut quelques heures aller-retour mais ça valait la peine.



















En route nous passons près d’une carcasse d’avion qui à fait la réputation de cette île et qui est un reliquat du trafic de drogue, elle est pratiquement disparues mais ont remarque la forme de l’aille qui est sous l’eau.



Gilles et moi avions discutés des rapports météo que nous avions, il y avait un front froid qui approchait et nous étions d’accord qu’il serait préférable de quitter Norman Cay le 12 janvier afin de se rendre sur un mooring du parc des Exumas jusqu’à ce que le front froid soit passé. Je ne suis pas arrivé à contacter les responsables du parc pour réserver un mooring alors nous le ferons en route. Trois autres voiliers du Québec nous ont rejoints au mouillage, ils arrivaient à Highborne quand nous étions prêt à lever l’ancre, nous étions surpris car ils nous avaient dit qu’ils restaient à Allen Cay pour laisser passer le front froid.

Warderick Well Cay dans le parc des Exumas à suivre….

Hasta luego

Highborne Cay

Le 8 Janvier à 13 :30 hrs, nous levons l’ancre de Allen’s Cay pour Highborne Cay, il semble que le front froid soit passé la nuit dernière et à Highborne il y a un mouillage qui nous protégera du vent nord–ouest et nord qui suivra. Kai Keiki quitte le mouillage et Lady nous suis, cette fois « Chenou » reste derrière, il a fait contact avec un copain qui était à l’ancre à Allen’s Cay et ils feront route ensemble. Ont se reverra un peu plus loin dans les Exumas c’est presque certain.

Kai Keiki trace la route et Lady M nous suis, à part la rivière Delaware et la baie de Shesapeake, je crois que c'est la première fois depuis New York que nous traçons la route complète du début à la fin d’un parcours. Nous étions toujours 2 ou 3 voiliers et parfois nous étions devant le matin un autre voilier plus rapide passait devant durant la journée ou le contraire, parfois nous partions derrière et lors d’un passage de pont nous passions devant. Quoique c’est très plaisant d’être accompagné c’est aussi intéressant de savoir qu’ont peu se débrouiller tout seul, même si Christine est un peu nerveuse, je crois qu’elle commence à avoir confiance dans la précision de l’équipement que nous avons à bord et surtout à l’utilisation que j’en fait, nous n’avons pas fait de gaffe encore.
On arrive à Highborne Cay à 15 :00hre pm et Gilles de Lady M remarque qu’il y a des voiliers ancrés en dehors de la baie ou nous voulions allés et se demande pourquoi. Il contacte un des voiliers qui est du Québec et qu’il connait, et il dit à Gilles que le fond n’est pas bon à l’intérieur il n’a pas été capable de s’ancrer alors nous faisons de même, nous ancrons à l’extérieur sur le banc. De ce côté, sur le banc il y a du vent et de la vague dans l’étrave et le voilier se fait brasser et ça risque d’être pire cette nuit. Ont s’ancre et environ une heure plus tard, Gilles nous appel pour nous dire que Marielle est incommodée par le brassage du voilier et ont la comprend, il décide d’aller voir le mouillage à l’intérieur de la baie avant que le soleil se couche et nous décidons de faire la même tentative car c’est très inconfortable ou nous sommes. Nous avons levés l’ancre et nous sommes entrés au mouillage pour se rendre compte que l’ancre c’est très bien accrochée dès le premier essai. Il y aura du courant de marée ici, les guides sont clair sur le sujet mais nous sommes beaucoup mieux protégés des vagues du banc et du vent qu’à l’extérieur, voir la copie du lecteur de carte qui montre ou nous étions avec la composante du vent (flèche jaune) qui n’avait pas encore tourné vers le nord.


Lady M nous invite à un 5 à 7 sur leur voilier. Ont jase de tout et de rien, je me plains d’avoir du sable dans mes souliers en riant bien entendu, ont discute voilier, voyage, équipements…etc. En bonne compagnie comme c’était le cas ce sont toujours des soirées extrêmement plaisantes.

Nous revenons sur Kai Keiki, douche, mise à jour du blog, Christine pratique la flûte, à 20 :30hre j’essai de contacter Jean-Pierre et Denise de Absaroque que nous avons laissés à Key Biscayne en Floride parce qu’ils attendaient des visiteurs et on se couche après avoir vérifié que l’ancre tien bien et avoir mis l’alarme de chasse d’ancre pour être réveillés cette nuit si l’ancre se décroche et que le voilier chasse. Il semble que les gens qui sont sur les voiliers à l’extérieur du mouillage ont attrapé des langoustes de l’autre côté du mouillage ou nous sommes alors nous après le café demain nous allons décidés à quelle heure nous partons à la chasse, Christine et Marielle sont tout deux très intéressées à cette activité. Je dois aussi allés à la marina chercher un bidon de diésel, un bidon d’eau potable et laisser nos déchets.

Nous avons cru que le mouillage serait mieux à l’intérieur, même si les guides indiquent qu’il y a beaucoup de courant et bien c’est vraie. Le vent à tourné un peu vers le nord mais nous étions quand même affecté malgré la protection, pour tout dire les voiliers se dandines de gauche à droite selon le plus fort du courant ou du vent et surtout selon le type de mouillage « toute chaîne comme Lady M ou chaîne et câblot comme nous ». Ce qui veux dire que parfois nous étions relativement près dans des directions opposées et plus tard nous étions éloignés mais dans la même direction. Résumé, nous avons dormis la moitié de la nuit malgré les positions vérifiées régulièrement sur le lecteur de carte qui confirmait que nous avions tournés autour de l’ancre mais que nous n’avions pas chassés. Gilles de Lady M semble avoir dormis moins que la moitié de la nuit. En déjeunant, je dis à Christine « On s’en va à Norman’s Cay aujourd’hui » ce n’est pas nécessaire de se faire brasser comme ça et je soupçonne que Lady M fera de même. Un peu plus tard Gilles nous appel sur VHF 69 pour dire « Ont ne passe pas une autre nuit ici » jusqu'à date nous nous entendions bien sur les destinations et encore une fois cette décision était facile à prendre. Nous sommes tout les deux d’accord pour passé par le banc plutôt que sortir sur le Exuma sound en fonction du vent prévu alors on se donne rendez-vous un peu plus tard pour lever l’ancre.
Christine et moi allons à la marina chercher du diésel $5.64 le gallon US, laisser un sac à déchet $5. et prendre de l’eau potable à $0.50 le gallon mais il n’y en avait pas, le désalinateur de l’île était en réparation et l’eau du continent se vendait $3.00 le gallon à la petite épicerie, nous en avons assez alors ont attendra le prochain point de ravitaillement. C’est une très belle marina à $2.10/pieds pour nous, $2.30 pour de plus gros voilier, voir photos de la marina d’où nous voyons Lady M et Kai keiki à l’ancre.


















Nous revenons au voilier et après avoir rangé un peu et vérifier l’huile du moteur, je contact Lady M qui nous attend et nous levons l’ancre. Je sors le premier dans une passe entre deux petites îles ou le courant est assez fort et nous faisons route vers Normand Cay à moteur et sous genois avec vent arrière jusqu’à 6.8 nœuds. Environ une heure plus tard, Gilles de Lady M m’appel sur VHF pour me dire que je prends un cap beaucoup plus au large que sa route. J’avais prévu contourner un haut-fond par l’extérieur et Gilles qui est déjà allé à cette île avais choisit une autre route qui sillonnes entre les têtes de corail et qui semble être deux milles nautiques plus court que ma route. Alors c’est bon je n’ai pas les cartes électroniques détaillé pour cette route mais ma carte papier indique cette route très clairement, j’avise Gilles que je le suivrai, nous devons cependant être vigilant et surveiller les coraux qui apparaissent comme des tâches noirs dans cette belle eau verte, et les contourner au besoin. Nous arrivons dans le mouillage suggéré par les guides, nous sommes seuls et dans de bonnes conditions pour y jeter l’ancre.

Norman’s Cay à suivre….

Hasta luego

Allen's Cay

Le 6 janvier 2009, on largue les amarres du quai de Nassau Yacht Haven et ont dirige l’étrave vers Allen’s Cay (aussi écrit Allan’s Cay je ne sais pas qui a raison) nous sommes les premiers à quitter le port, Chenou est derrière et Lady M sort de la marina.

C’est très excitant pour nous parce que nous allons vers la destination ultime de notre voyage, ce sont les Îles des Bahamas avec notre voilier. Il faut aussi mentionner que cette année, le 22 janvier, Christine et moi fêterons le10ième anniversaire de notre rencontre, la bouteille de champagne est achetée et elle ira au frigo au moment opportun. Avis aux amis, aucun 5 @ 7 pour nous le 22 janvier 2009.

La journée à été telle qu’anticipée à part le fait que le vent à tourné plus vers le sud ce qui nous à permis de lever les trois voiles mais en changeant de cap un peu plus vers le nord c'est-à-dire en nous éloignant de notre route qui était sud-est. Par contre nous avons diminués la distance qui nous aurais séparée de Chenou et Lady M en fin de journée étant donné que nous avons fait jusqu’à 6.2 nœuds sur le fond plutôt que 5.4 nœuds en suivant notre trajectoire originale. Christine pêche encore et oui, elle attrape un « jack » de 20 pouces, une belle pièce.












Vers 14 :15hres, nous arrivons à Allen Cay, Lady M d’abord suivis de Chenou et nous derrière. Lady M s’avance dans l’ère de mouillage, n’est pas confortable et décide de sortir analyser la situation, nous croyons que l’espace disponible est le meilleur endroit pour l’ancrage et nous avançons pour jeter l’ancre alors que Chenou jète l’ancre un peu plus loin que nous. Lady M est revenu plus près de l’entrée de ce mouillage et à jeter l’ancre ou il se croyait plus en sécurité. Le choix d’un mouillage est extrêmement difficile, je me souviens encore de Spa Creek à Annapolis ou il y avait tellement de bateaux à l’ancre que nous avons changés d’endroit, pourtant d’autres voiliers trouvaient moyen de s’ancrer. Tout est question d’analyse des conditions, du risque et du confort désiré.

Alors nous sommes ancrés à Allen’s Cay, Christine décide d’allé nager et fait le tour du voilier question de se rafraichir. Plus tard elle veut allé voir les iguanes sur l’île et Marielle de Lady M appel sur VHF pour suggérer ce débarquement. Environ 30 minutes plus tard nous sommes en route vers l’île ou les iguanes nous attendent pour manger, c’est une tradition : « Les humains arrivent en bateaux et ils ont de la bouffe », par la suite nous retournons sur nos voiliers respectifs pour faire un peu de rangement, souper et se préparer pour la nuit.









L’eau est tellement limpide, nous voyons les hauts fond au clair de lune, c’est extraordinaire de se retrouver dans un paradis comme celui-ci, c’est comme si nous étions seul au monde. Quelle sensation, tout ce que nous avons appris depuis 2001 prend un sens maintenant, ça valait vraiment la peine.

Le 7 janvier 2009 matinée de communication, à 6 :45 hrs j’écoute la météo de Chris Parker en HF sur 4,045 Mhz, à 7 :30 j’écoute la météo Bahama sur le canal 6 VHF et après j’essais un contact sans succès avec Morning Star un voilier Canadien qui est devant nous, vers 7 :45 hrs je me présente au réseau du capitaine du Québec sur HF 14.118 Mhz, un peu plus tard je me présente toujours en HF sur 14.150 Mhz au réseau des petits bateaux qui émet aussi du Québec et je fais un contact avec Nikan un voilier Québecois qui est à l’ancre à la même place que nous, et ont transfert la communication sur canal 69 en VHF, je termine en essayant un contact sans succès avec le voilier Absaroque qui est en Floride sur 3,550 Mhz en HF. Communication verbale terminé, je connecte Winlink sur la radio HF et je reçois les rapports météo « buoyweather » que j’ai demandé hier en arrivant, ainsi j’avais la météo pour les 7 prochains jours mais je fais la mise à jour quotidiennement. Ouf il est 8 :30 heureusement que Christine me fournis en café, je me suis assis à la table de navigation à 6 :30hres mais je suis bien content de mettre la radio à l’épreuve, c’est ici que nous en avons besoin le plus en cas de problème.
Vers 9 :00 hres communication sur VHF avec Lady M pour décider à quelle heure nous allons faire de l’apnée, rendez-vous sur une petite plage à 10 :00hres, Christine collecte des « conchs » ces gros coquillages dans lequel il y a un petit animal comme un escargot, très bon apprêté de différentes façon même cru dans du jus de citron avec céleri, tomates, oignons etc « Ceviche » aussi appelé « salade de conch ». Christine en avais préparés en « conch friter» lorsque nous étions ancrés à Chub Cay et elle les avait apportés à un 5 à 7 et tous ont trouvés cette préparation délicieuses. Pas de pêche miraculeuse ici et aucune langouste. Plus tard nous partons trois annexes pour explorer les environs en dehors du mouillage de Allen’s Cay, nous nous promenons d’un récif à l’autre pour trouver un beau banc de corail en espérant trouver des cachettes de langouste. Il y a beaucoup de courant et de vent, il y a un front froid qui approche et nous choisissons un endroit protéger ou nos efforts de pêche ne sont pas récompensés mais ou nous avons admirés les coraux. Christine et moi avions nos « hawaïan sling » et nous espérions nous en servir mais ça sera pour une autre fois. Ont reviens au bateau pour analyser ce qu’ont fera demain et après souper nous en reparlerons sur VHF 69.


Le 8 janvier, ont décide de faire une excursion sur l’île au sud du mouillage ou il y a un seul palmier, voir la photo. Christine y trouve encore des « conchs » qui seront possiblement servis pour souper dans quelques jours.










En considération des rapports météo, nous décidons de lever l’ancre pour se rendre à Highborne cay, à suivre…….


Hasta luego

En route pour Nassau

Tel que convenu, le 29 décembre, à 7 :00 Am ont largue les amarres du quai de Bimini en directions de Nassau, nous y seront dans 3 jours. Chenou quitte d’abord, nous suivons et Lady M est derrière nous, voir la photo. Nous sortons sur l’océan pour longer la côte jusqu’à Triangle Rocks ou nous entrons sur le banc « Great Bahama » pour nous rendre jusqu’à un mouillage 10 heures plus tard. Journée très plaisante avec peu de vent et pratiquement pas de vague. Nous sommes poussés par le courant de marée pour entrer sur le banc et par la suite pendant environ une heure. Nous contactons Callisto III et Morning Star qui étaient allés faire de la plongé un peu plus au sud et plus tard ils nous suivent à environ 2 milles nautiques derrière. À 17 :0o hres nous avons parcourus 60 milles nautiques et nous décidons d’arrêter étant donné que notre prochain arrêt qui est Chub Cay dans les « Berry Islands » est seulement à 24 milles nautiques de notre position. Christine a fait deux pains aujourd’hui, elle fait du pain régulier, au chocolat et aux raisins qui sont excellents, voici une photo prise la semaine dernière.


Nous arrêtons sur le banc dans un endroit complètement isolé sans terre à vue dans 13 pieds d’eau. L’ancre ne s’accroche pas avec une très grande résistance, il semble que le fond soit assez dur et qu’il n’y a pas de sable ou de matières pour empêcher l’ancre de chasser si le vent se lève. Mais nous n’avons pratiquement pas de vent et la prévision pour la nuit est aussi stable. En plus il y a de la place pour chasser, nous sommes seuls sur le banc dans notre mouillage. Le poids de l’ancre et de la chaine suffiront pour cette nuit. Je remplis le réservoir de diésel et je vérifie l’huile du moteur pour être prêt à partir le lendemain. Nous contactons Callisto III et Morning Star qui nous rejoigne environ une heure plus tard. Par la suite nous soupons et on se couche après la vaisselle.

Le lendemain 30 décembre à 7 :00 hres on lève une chaine et une ancre propre, ça fait changement de l’intracoastal ou l’ancre et la chaine étaient toujours enduites de boue et d’argile qui salissait le pont et parfois mes vêtements. Aujourd’hui ont lève les voiles pour nous aidé à garder une bonne allure, même si le vent est faible ce fût très agréable. Christine continue à prendre des vidéos qui seront éventuellement ajoutés sur notre blog. Au courant de la journée, le voilier Cat’s Paw que nous avions rencontré à Bimini nous à contactés, il se dirigeait au même mouillage que nous à Chub Cay. Vers 9 :30 hres nous quittons le banc et nous entrons sur le « Ocean Tongue », voir la carte ci-jointe qui nous montre 10 pieds d’eau sur le banc et des profondeurs jusqu'à 9774 pieds d’eau sur la route qui nous mènera d’abord à Chub Cay et ensuite vers Nassau.










Nous sommés arrivés à Chub Cay à midi après 5 heures de navigation et le mouillage était libre, nous avions la baie à nous pour y ancrer les 6 voiliers. C’est un environnement de toute beauté, un petit paradis, voir la photo prise de notre mouillage ou ont vois les résidences privées près de la plage.

Je fais le plein du réservoir de diésel du voilier et nous allons à la marina faire le plein des bidons, je crois que cette marina peut accommoder des bateaux de passage car il y avait plusieurs quais libres, mais elle semble réservée aux habitants actuels et futurs de cette île, voir photo.
Plus tard nous quittons avec nos annexes pour faire de l’apnée près de « Mamma Rhoda Rock » un récif à environ ½ milles nautiques de notre mouillage. Nous avons contemplé des coraux de toutes couleurs et de toutes formes et il y avait suffisamment de poissons pour que ce soit extrêmement plaisant. Christine à vu un « strawberry grouper » et elle est allé chercher Gilles de Lady M qui est venu le harponner. Christine était déçue car elle aurait voulu pratiquer l’utilisation de cet te technique de pêche qui est le « Hawaïn sling » un harpon lancé à l’aide d’un élastique, nous en avons un mais j’avais décidé de ne pas l’apporter pour cette première expédition, ça sera pour la prochaine fois.
Nous revenons au voiler et nous rejoignons le groupe sur Morning Star pour le 5 à 7.
Le 31 décembre avant de lever l’ancre, je prends quelques photos des étoiles de mer sur le sable dans 9 pieds d’eau au côté de Kai Keiki.
À 8 :00hres ont quitte le mouillage pour une petite journée vers Nassau, les conditions de météo que j’ai reçues par radio HF ce matin confirme que le vent et les vagues seront très faibles, trop faible pour lever les voiles. Comme les autres journées, c’est Gaston l’autopilote qui barre mais je reste en poste dans le cockpit, j’utilise le radar pour apprendre à utiliser la fonction de repérage des autres voiliers, je vois même les voiliers qui sont un peu plus que 2 milles nautiques derrière même si nous n’arrivons pas à les voir. Christine pêche, elle sort deux lignes et par la suite se contente d’une seule parce que le câble d’une des lignes est entremêlé. Elle croit avoir attrapé un poisson alors elle tire la ligne et je l’aide vers la fin pour nous rendre compte qu’il s’agit d’un barracuda d’environ 30 pouces, belle prise mais indésirable car ce poisson peut nous rendre malade si nous en mangeons, en tentant de relever la ligne pour essayer de décrocher l’hameçon, il s’est détaché tout seul alors Christine a remis sa ligne à l’eau pour avoir environ une heure plus tard une autre prise quelle ramène lentement . Je l’aide à prendre le mou pour nous rendre compte qu’il s’agit d’une belle dorade, le rêve de touts les navigateurs qui traverse les grandes étendus d’eau de la région. J’utilise le crochet que j’avais acheté à cet effet et la belle dorade de 30 pouces se retrouve sur le pont.

Ce poison vient de combler un souhait de Christine, car nous lisons souvent des histoires de traversée de navigateurs qui en pêchent et elle espérait bien qu’un jour ça serait son tour. Elle avise les autres voiliers qui eux aussi ont leurs lignes à l’eau et ils sont bien content pour Christine. Elle remet sa ligne à l’eau et on continu notre chemin avec de grands sourires de satisfaction et nous anticipons manger ce poisson qui est succulent. Un peu plus d’une heure plus tard Christine croit avoir attrapé un autre poisson alors elle tire sa ligne et je l’aide à garder la tension, et bien « SURPRISE » une autre dorade qui est rapidement remonté à bord pour ne pas la perdre. Une dorade c’était bien mais deux ça deviens une histoire de pêche à raconter, regardé le sourire de Christine qui dit tout.



















Sur radio VHF Christine avise encore les autres voiliers de cette deuxième capture et ça deviens frustrant pour les autres amateurs de pêche. Un peu plus tard, Brigitte de Chenou passe un message sur VHF qu’elle vient d’attraper un poisson, il s’agit d’un « Jack », elle est très contente que la chance lui ai souris aussi, pauvre Marielle de Lady M qui aime tant pêcher, ce n’est pas sa journée, un des deux voiliers qui nous suis pêche également sans succès.

Christine avais remis sa ligne à l’eau et tout à coup elle me dit qu’elle croit avoir une autre prise, je tirais la ligne à la main et Christine enroulait le mou sans savoir quel était ce monstre qui me donnais de la misère, et bien jamais deux sans trois, une autre dorade, 37 pouces de long, plus grosse que les autres, voir la photo de « la belle et la bête ».

Quelle belle façon de terminer l’année 2008, 3 dorades, c’est au-delà des espérances de Christine et elle est très contente, un souvenir qui ne s’achète pas.

Nous arrivons à Nassau à 15 :00hres et après avoir obtenu l’autorisation d’entrer dans le port nous nous dirigeons vers le chenal et dans le port, voir photos.














Lady M et Chenou se dirige vers le mouillage et nous continuons un peu plus loin vers les marinas pour essayer de trouver un quai. Nous resterons ici seulement 2 ou 3 jours et même si il n’y a pas de vent fort d’annoncé pour les jours à venir, selon mes guides le fonds n’est pas très bon au mouillage et nous sommes la vieille du jour de l’an, alors ont se paye un quai.
Nous amarrons le voilier à Yacht Haven Marina, on prend une douche et nous sortons souper en groupe pour célébrer la nouvelle année au restaurant « Poop Deck » qui a une très bonne réputation et qui est situé à la marina ou nous avons un quai.





























Par la suite on se donne rendez-vous avec Morning Star et Callisto III pour allé regarder la parade « Junkanoo » qui doit commencer vers 2 heures du matin et qui peut semble t’il continuer jusqu'à midi. Nous retournons au voilier et ont se retrouve vers minuit trente pour marcher jusqu’au centre-ville. À minuit, nous avons eu droit à un feu d’artifice extraordinaire, ça vibrait sur le voilier.

Le « Junkano » est une parade qui est une tradition commencée par les esclaves qui avaient droit de fêter une fois par année après la fête de leurs seigneurs, c’est pourquoi la fête commence si tard dans la nuit. Il s’agit d’une parade extrêmement colorée en forme, texture, couleur, musique et rythme des danseurs. Il semble que plusieurs familles participent et ils ont tous un thème différent tel que la neige pour une famille, aussi surprenant que ça puisse être. Bien entendu nous ne sommes pas resté jusqu'à la fin, à 4 :00 Am nous avons quitté, voir les photos.









Le lendemain matin première journée de 2009, par habitude, nous étions debout à 7 :03 hres. Nous avons rendez-vous avec les copains de Chenou et de Lady M pour allé visiter le complexe Atlantis, hotel, casino et marina de très grand luxe, il y a un aquarium qui doit faire 4000 pieds carré avec un mur complet qui est vitré et nous marchons dans un grande salle adjacente au niveau du fond de l’aquarium ou il y a une multitudes de poissons incluant de très grosses raies, voici les photos de ce complexe incluant quelques bateaux qui sont au quai de la marina et une vue d’ensemble du port prise en traversant le pont pour aller sur Paradise Island ou se trouve le complexe immobilier.



















Le 2 et le 3 janvier sont réservés à la préparation de voilier pour le départ vers les îles, achat d’alcool pour le poêle et le four, achat de nécessaire pour l’apnée, d’un autre Hawaïn sling pour Christine, l’épicerie, passé à la banque pour de l’argent liquide, faire le plein de diésel…….et nous sortons pour visiter Nassau.

Départ pour les îles à suivre quand nous aurons accès à internet.
N’oubliez pas d’allés voir nos positions sur www.lereseauducapitaine.qc.ca/ sélectionné « VOILIERS », cherché « Kai Keiki » et sélectionné sur la petite loupe bleue pour voir nos positions depuis les trois derniers mois. Sélectionné l’option « satellite » et faire des « zoom » sur une position en particulier pour voir la photo de l’emplacement exact ou nous étions.

Hasta luego