Canal Champlain

Je (Pierre) suis un peu anxieux de penser qu’ont se prépare à traverser douze écluses, pourtant ça ne sera pas les premières, ont en a fait 49 sur le canal Rideau et plusieurs autres dont Snell, Eisenhower, Ste-Catherine et St-Lambert sur la voie maritime qui sont de grosses écluses et le canal Chambly……sans jamais avoir de problème alors pourquoi je m’inquiète? C’est un peu normal, si je deviens trop confiant, je ferai peut-être des erreurs.

Le 14 septembre midi trente, j’étais sur le point de contacter l’éclusier pour lui demander quand il serait prêt à nous passer alors qu’un catamaran se présente et demande l’ouverture de l’écluse, nous sommes 99% prêt alors j’appel l’éclusier sur la VHF et il répond qu’il nous attendra, je dit à Christine " ONT PART ", sinon nous devrions attendre environ une heure pour que l’éclusier monte le catamaran et revienne nous chercher, alors ont entre dans l’écluse no 12 environ 15 minutes plus tard.
C’est partis et tout va bien, nous avons une passe pour 2 jours dans les écluses, il y a un vent assez soutenu du sud alors j’avais prévus nous rendre jusqu’à l’écluse no 9 pour y coucher. Pour ces premières écluses incluant la no 9, ont monte un total d’environ 44 pieds et par la suite nous descendrons environ 137 pieds jusqu’au niveau de l’océan ce qui donne l’élévation de l’eau du Lac Champlain à environ 93 pieds au-dessus du niveau de la mer, c’est pas l’Amazone, mais c’est quand même impressionnant de naviguer ce canal. Comme notre route depuis notre départ, nous sommes seul, le catamaran qui a monté la première écluse avec nous est resté à Whitehall, il y a un quai municipal gratuit sans services et un 2ième quai un peu plus loin ou il semble qu’il y des douches. Nous couchons au quai d’approche de l’écluse no 9 ou nous sommes seuls dans la nature.




Le 15 septembre ont quitte tôt le matin pour faire un bon bout de chemin, ont est prêt à 7 :30 lorsque l’éclusier arrive. C’est un peu frais le matin, le voilier est plein de feuille, c’est l’automne ? Mais le soleil est au rendez-vous et la température se maintien à 77º F presque toute la journée. Nous nous rendons jusqu’au Sud de l’écluse 3 Mechanicville (7 écluses aujourd’hui), qui offre des quais gratuits avec eau et électricité et ont s’amarre pour la nuit. Tout c’est bien passé, nous avons descendus deux écluses avec un petit bateau moteur, mais parce qu’il est plus vite que nous il nous a laissé derrière et nous avons fait les autres écluses seuls. Pour ceux qui ne sont pas familier avec les écluses, une fois entré, les portes se referment et le niveau d’eau est ajusté en montant ou en descendant selon le niveau d’eau de l’autre côté de la porte de sortie. Il nous suffit de passer des amarres autour de tuyaux attachés au mur sur lesquelles ont glisse en descendant ou en montant selon l’écluse ou encore ont tiens les amarres qui sont attachées au mur de l’écluse et ont suis le mouvement du bateau vers le haut ou vers le bas. Toutes les écluses du canal ont les deux systèmes mais pour la longueur de notre voilier les amarres au mur étaient préférables, voir photo de Christine qui tiens l’amarre avant dans une écluse ou ont a descendu d’environ 15 pieds.




Bien entendu s’il y a des écluses qui font comme des escaliers à bateau, c’est parce qu’il y avait des chutes ou des rapides dans le cour d’eau naturel. Donc en plus des écluses, des barrages ont dû être construit un peu partout pour faire de l’électricité ou simplement pour retenir l’eau à un niveau acceptable et surtout réduire le courant sur la rivière avant les écluses sinon il serait difficile de contrôler les bateaux qui n’ont pas des moteurs puissant comme des voiliers, voir un des ces murs de retenu sur la photo qui est juste au côté de l’écluse, il faut donc être certain de manœuvrer pour ne pas dériver par dessus ce mur.

Le soir j’ouvre la radio et j’entend des gens parler sur la fréquence 7.268 Mgz qui la fréquence du réseau de WRCC (Waterway Radio Cruising Club) dont je suis membre depuis quelques mois. Je me présente et ont me répond mais la réception n’est pas très bonne, faut dire que mon " tuner " est branché sur mon mât couché sur le voilier étant donné que mon antenne est habituellement attachée en tête de mât pour une bonne réception, pour ceux qui ont oublier, nous sommes démâtés parce qu’il y a plusieurs pont très bas dans chaque ville que nous traversons. Un peu plus tard sur une autre fréquence j’entend des amateurs de la Caroline du Sud, de la Californie et de Ohio, je suis toujours fasciner par cette technologie et j’ai bien hâte de remonter mon antenne correctement.

Le lendemain après 2 heures de route, ont sort du Canal et nous allons nous amarrer au quai publique de Waterford à la jonction avec le Canal Érié. Il n’y a pas de place au beau quai flottant avec électricité, ont doit donc s’amarrer au quai de béton qui est 5 pieds plus haut que le pont de Kai Keiki, il y a quelques échelles le long du quai mais elles sont prises. Je fabrique une échelle de fortune avec une amarre pour monter et s’amarrer correctement. Pas facile de grimper mais c’est fonctionnel. Ont sort du voilier pour marcher jusqu’au centre d’informations touristiques près du quai flottant et je reconnais un ingénieur retraité de Hydro-Québec pour qui j’ai fait des expertises de couvertures il y a plusieurs années. Nous nous étions déjà rencontré lors d’une conférence des " Sabbatiens & Sabbatiennes " de la CONAM, le monde est petit, mais il se rend au Bahamas alors nous sommes sur le même circuit, nous devions nous rencontrer. Il parlait avec un autre couple du Québec qui sont sur un voilier de 42 pieds et qui descendent également dans le Sud, nous avons suivis ce voilier depuis notre départ de Waterford ce matin, voir photo ci-jointe.
Il y a plein de gens dont beaucoup de Canadiens avec des voiliers dont plusieurs qui sortent du Canal Érié et tous se dirigent vers le Sud, c’est une procession.
Petite sortie en ville très courte, pas très attirant et nous sommes fatigués, alors ont reviens assez vite au voilier faire notre routine du soir pour être prêt à partir tôt le lendemain. Le Canal Champlain est fini, demain nous descendons l’écluse de Troy pour naviguer sur la Rivière Hudson avec une marée de 3 à 4 pieds et le courant montant ou descendant selon le cas.
Voici un court vidéo de notre passage du Canal Champlain préparé par Christine : Canal Champlain
Hasta luego

Le départ

Le 10 septembre, nous sommes en route, malgré les pépins mentionnés au texte précédent, nous sommes émus de finalement pointer l’étrave vers le sud.

Tout l’été je devais rencontrer un copain radioamateur sur le Lac Champlain et nous avons tellement travaillé sur le voilier que ça a été impossible. Aujourd’hui, j’essais de nouveau autant que je peux de le contacter en HF et VHF sans succès, j’espère qu’il lira ces lignes pour savoir que j’ai essayé de le contacter depuis le 4 septembre dernier.

Pour cette première nuit, nous décidons d’allé jeter l’ancre près de l’Ile Valcour. Le vent à tourné comme prévu et nous avons dormis comme si le voilier étais sur son ber.

Le lendemain 11 septembre, la première journée à faire seulement de la route, ont met le cap vers le sud du Lac Champlain vers une marina ou nous étions allés l’an dernier. En s’approchant, nous examinons les environs et il y a une baie intéressante pour dormir à l’ancre si le vent s’apaise comme prévu. L’entré dans cette baie est étroite mais ont y va lentement et gardant l’œil sur le profondimètre. Nous sommes seul dans la baie Bulwagga, ont jète l’ancre, ont soupe et dodo après seulement 6.5 heures de navigation dans de très bonne conditions.

Le 12 septembre, après le petit déjeuner bien entendu, ce sont les vérifications mécaniques qui sont une routine depuis que nous naviguons. Plein de carburant, même s’il en reste assez pour le parcours prévu, vérification du niveau d’huile, de la tension des courroies de la pompe à eau et de l’alternateur et vidange du filtre à eau s’il y a accumulation d’algues.

Ont se met en route vers 9 :00 hres plus au sud du Lac Champlain que nous étions allé l’an dernier. Le rétrécissement du Lac Champlain donne plutôt l’impression d’être comme une rivière creusée dans un canyon, ce rétrécissement est spectaculaire par endroit.

Nous sommes seuls dans cette grande nature, nous rencontrons 2 embarcations seulement pendant toute la journée. Plus loin dans les " Narrows " le Lac deviens encore plus étroit et par endroit il y a de grandes étendus marécageuses ou il est important d’être attentif et de suivre les bouées, rouge à tribord et verte à babord dans 15 à 20 pieds d’eau.

Une légère pluie nous a accompagné presque toute la journée mais nous étions à l’abri sous le bimini et ça ne nous a pas causé d’inconvénient. En fin d’après-midi, ont arrive à Whitehall, juste avant l’entrée du Canal Champlain, douze écluses (incluant celle de Troy) qui nous permettrons de rejoindre la Rivière Hudson jusqu’à la ville de New York. Nous décidons de prendre un quai à " Lock 12 Marina ", ce qui nous permettra de se ravitailler en diésel avant d’entreprendre le canal et aussi de respirer un peu. Nous venons tout juste de partir mais nous travaillons sans arrêt depuis 4 mois et nous ne sommes pas pressé. Nous voulons aussi suivre l’évolution des ouragans qui montent le long de la côte des USA, dont " Ike " qui s’approchais de l’état de New York avec des avertissements de vent violents jusqu’au Lac Champlain.

Vous pouvez voir notre parcours (trois derniers mois ou seulement notre dernière position) en allant sur http://www.lereseauducapitaine.qc.ca/ et en clickant sur " voiliers " par la suite trouver Kai Keiki et clicker sur les icones au côté du nom du voilier, revenez sur le blog pour voir le video de ces premières journées.

Voici un petit vidéo préparé par Christine et qui représente cette première étape de notre voyage, de St-Paul à Whitehall NY : LE DÉPART

Hasta luego

Le 10 septembre 2008

Il semble que le capteur de l’anémomètre défectueux sera réparé plutôt que remplacer, sans date de retour à St-Paul. Dimanche le 31 août, à cause du mauvais temps accompagné de vent jusqu'à 28 nœuds, nous décidons d’attendre et quitter St-Paul lundi matin pour faire un arrêt à notre marina au Lac Champlain pour récupérer nos amarres de " mooring " et continuer vers le sud par la suite. Lundi matin, ont me confirme que notre anémomètre sera livré à St-Paul le lendemain, alors ont décide de l’attendre plutôt que de le faire livrer en quelque part en route et risquer qu’il soit brisé, c’est assez fragile même bien emballé.

Dimanche j’avais commencé l’analyse des cartes, et des guides. Seulement la première partie du voyage jusqu’à un mouillage à Sandy Hook au sud de la ville de New York ou nous attendrons une bonne fenêtre météo pour prendre la mer vers Cap May ou entrer dans l’intracoastal du New Jersey si nous pouvons, il semble qu’il y a un pont avec 35 pieds de tirant d’air et ce n’est pas suffisant pour nous mais nous pourrions peut-être faire la moitié de cette route ou il n’y a pas de restriction pour notre voilier, décision à prendre plus tard.

Mardi matin, le capteur de l’anémomètre arrive, je suis très content mais nous sommes démâté et je ne peux pas vérifier s’il est correct. En discutant avec le technicien, il me dit avoir un câble pour relier le capteur de l’anémomètre au cadran qui est dans le cockpit alors je lui emprunte. Résultat : le cadran aussi est défectueux. Possiblement que le défaut physique du capteur à causé un problème électronique au cadran? Qui sais? Il faut maintenant faire livrer le cadran à Toronto et attendre le verdict. Nous décidons de partir, le cadran sera livré ou nous serons quand il sera prêt. Tout est garanti, mais il ne font pas de remplacement systématique quand ils peuvent réparer.

Mercredi matin le 10 septembre ont se met en route vers le Lac Champlain, ont fait quelques essais avec l’autopilote et c’est concluant, il fonctionne adéquatement mais il faudra faire la calibration complète pour obtenir plus de précision.

Ont arrive aux douanes USA vers 11 :30hres et nous répondons les mêmes réponses aux mêmes questions que lors de notre passage le 29 juillet dernier et un des douaniers nous informe que nous ne pouvons pas rester aux USA plus de six mois et nous avons l’intention d’y rester 10 mois. Les douaniers s’occupent des frontières et non d’immigration nous pourrons donc entrer sans problème, à nous de coordonner la suite. Ils nous informe également que pour renouveler le " cruising permit " qui nous à été remis le 29 juillet dernier nos devrons quitter les limites des USA pour 2 semaines avec le voilier. Ce permit expire le 31 décembre 2008, deuxième problème, ça part mal. Malgré toutes les vérifications sur internet et toutes les discussions avec de nombreux navigateurs jamais ces sujets n’ont été abordés. Je suis convaincu que plusieurs ne se soucis pas trop du renouvellement du " cruising permit ", tant et aussi longtemps qu’il n’y a pas d’interception par la garde côtière il n’y a pas de problème.

Un des douaniers est monté à bord de notre voilier pendant que nous allions nous présenter au poste de douanes qui est maintenant avant le pont de Rouses Point, et il a fait une bonne fouille pendant environ 30 minutes. Il a tout remis en place plus ou moins bien mais c’étais évident qu’il avait fait le tour du voilier.

Ont a finalement repris notre route avec le moral un peu ébranlé, pour conclure en fin d’après-midi que nous avions deux options, mais qu’ont partais quand même et qu’ont décidera plus tard.

Option 1. Ont part quand même pour les Keys de la Floride, ont oublis de renouveler notre permis et ont reviens quand notre voyage sera terminé. Nous pourrons toujours consulté un avocat spécialisé pour connaître le risque et les pénalités et ont décidera après. Ont est quand même pas des criminels, mais ça pourrais nous empêcher de revenir aux USA par la suite si ont se fait prendre.

Option 2. Ont se rend en Floride et ont traverse aux Bahamas pour passer l’hiver et y dépenser notre argent. Ainsi nous ne seront pas au USA plus de 6 mois et nous pourrons renouveler notre " cruising permit " lors du retour pour revenir au Canada le long de la côte des USA. Tout ce qui nous manque, c’est une ligne de vie pour augmenter la sécurité sur le voilier lors de la traversée du Gulf Stream, un drapeau jaune pour indiquer que nous ne sommes pas dédouané en arrivant dans les Bahamas et lors de notre retour aux USA, un drapeau de courtoisie Bahamien et les cartes papiers des Bahamas, j’ai les cartes électroniques. Notre assurance couvre déjà cette destination, nous n’avons qu’à décider.

Ont ne se laissera pas abattre par de si petit problème sinon ont seraient mieux de rester à la maison, décision à venir, nous ne savons pas quand, mais les Bahamas semble la meilleure option pour le moment.

Ont ramasse nos amarres de " mooring " à notre marina de Monty’s Bay et ont se met en route vers le sud la même journée, c’est à dire mercredi le 10 septembre 2008. Le récit du voyage commencera avec le prochain texte.

Hasta luego

Le 6 sept 2008

Le 16 août il fait 15º C dans le voilier ce matin c’est un peu frais mais c’est de plus en plus ce que nous allons vivre.

Nous avons un problème avec l’autopilote, j’ai donc vérifié la calibration, l’alignement et après m’être assuré que le courant 12 volts était adéquat j’ai fais des essais au mouillage et il ne semble pas fonctionné correctement. L’an passé après consultation avec le vendeur de Raymarine, il semblait qu’il s’agissait d’un problème d’ajustement, alors je ne m’en suis pas occupé parce que nous n’en avions pas besoin et que j’avais autres choses à faire. Le 25 août ont décide quand même de sortir sur le Lac à moteur pour vérifier l’autopilote, SURPRISE, le moteur ne démarre pas ! Histoire courte il y a de l’eau dans le moteur comme c’était arrivé il y a deux ans dans les Milles Iles. Vous allez dire pourquoi n’ont il pas fait réparer? Et bien c’est parce que malgré les trois consultations avec des mécaniciens très reconnus personne ne pouvait confirmer quoi faire. Selon les livres techniques que j’ai, il fallait installer un anti-siphon, mais aucun des trois mécaniciens croyais que le problème serait réglé alors j’ai attendu pour être certain du diagnostique. Nous sommes arrivés comme en 2006 à expulser l’eau et à démarrer le moteur et j’ai pris rendez-vous avec un mécanicien de St-Paul à la marina Gosselin.

Le lendemain le 26 août, le moteur démarre très bien et nous quittons pour St-Paul, ainsi ça sera plus facile pour nous de terminer nos travaux mineurs en étant au Québec. Tout ça pour les jours limites de la RAMQ en dehors du Québec, nous devons revenir au Québec pour 24 heures avant le 30 août pour arrêter le compteur et nous pouvons ressortir du Québec le 1er septembre jusqu’à la fin de l’année pour respecter les règles (faut pas dépasser 183 jours et nous étions dans les Keys en janvier et février 2008), c’est pour ça qu’il faut s’assurer de ne pas dépasser notre limite de temps. POURQUOI AVONS-NOUS, ET PAYONS-NOUS ENCORE AUTANT D’IMPÔT???? ET DE PRESTATION DE TOUTES SORTES???? PENDANT TOUTE NOTRE VIE??? Je commence peut-être à radoter, mais en affaire quand ont paye pour quelque chose, ont s’attend à des services et à des avantages. Si j’avais le choix de payer mes impôts et taxes au privé pour des services au privé, je crois que je serais client. WOW une autre monté de lait, ça deviens une habitude? Mais non, mais il y a des choses qui me font suer.

Le mécanicien viens voir le moteur et me confirme qu’il tourne très bien, donc aucun dommage causé par l’eau dans les cylindres. Après analyse des deux occasions ou l’eau s’est infiltré dans le moteur, il est certains que mon diagnostique est bon et suggère d’installer un anti-siphon. Je lui dit que je suis en mesure de faire le travail et selon lui toutes les pièces sont disponibles au magasin de la marina. J’achète les pièces nécessaires et le travail est terminé en fin d’après-midi, voir l’album photo dont le lien est donné un peu plus loin.

Il y a un technicien reconnu par Raymarine à la marina Gosselin, je demande donc une consultation et après vérification, il me confirme que touts ce que j’ai fait était correcte mais que l’autopilote est bousillé. Première option en acheté un neuf $1200.+ tx, je veux bien, mais l’an dernier j’avais examiner le nouveau modèle et il y a quelques difficultés à l’installer sur notre voilier. Le technicien vérifi avec le bureau chef et même si l’autopilote que nous avons " Autohelm ST 4000 " n’est plus en vente, il est possible de remplacer la carte maîtresse complète pour la moitié du prix d’un autopilote neuf. C’est d’accord avec tentative de livraison rapide vers Toronto pour remplacer le carte et le retour à St-Paul lundi le 1er sept fête du travail!!!

J’avais aussi montré au technicien Raymarine, un problème intermittent avec l’anémomètre et il m’avais dit que c’étais causé par un mauvais contact, il y a 5 fils qui montent dans le mât pour l’anémomètre et il m’a remis une procédure de vérification pour déterminer quel fil était la cause du problème. Je n’ai pas eu le temps de faire ces vérifications et en après-midi nous avons démâté. Après le démâtage j’ai enlevé l’antenne VHF en tête de mât et en enlevant l’anémomètre j’ai trouvé le problème, le capteur de vent était sortit de ½ pouces du tube ou sont les fils électriques, donc il y avais sûrement un mauvais contact à l’intérieur. Confirmation par le technicien et une autre livraison vers Toronto, sous garantie cette fois, car je l’ai acheté il y a moins de deux ans et j’avais une copie de la facture sur le voilier. Date de retour ??? en début de semaine 1er ou 2 septembre si Toronto décide de remplacer le capteur ou quelques semaines s’il décide de le réparer.

Ont continu les préparatifs, remplacement des cordages du " Lazy Jack " (guide pour contenir la grande voile lorsque nous la descendons ) et installation de poulies sous les barres de flèches pour ajuster la tension de ces cordages, installation d’un poulie sous la barre de flèche babord pour hisser des fanions secondaires comme " L’escadrille Canadienne de Plaisance et le Waterway Radio Cruising Club" , remplacement du cordade des drapeaux sous la barre de flèche tribord " USA-courtoisie, et Québec " ce n’est pas une prise de position politique, le drapeau du pays est à la poupe du voilier. Réinstallation de la drisse de l’enrouleur que j’avais échappé lors du démâtage et installation de taquets sur le passe-avant au centre du voilier, ça sera très pratique pour immobiliser le voilier lors de l’accostage et permettra de mieux s’amarrer à un quai.

Ce qui devais arrivé arriva, lundi 1er septembre, congé aucune livraison, donc ont attend mardi. Rien n’est encore arrivé à midi donc le technicien communique avec Toronto pour entendre que l’autopilote n’a pas été dirigé à la personne qui l’attendais vendredi dernier pour le réparer et qu’il sera sur son bureau au cour de l’après-midi. Mais cette personne est en congé aujourd’hui et nous saurons le reste de l’histoire demain matin avec dans le meilleur scénario une livraison jeudi matin, par contre ont me dit que le technicien de Toronto à préféré faire une mise à jour avec un modèle plus avancé qui n’est également plus sur le marché le ST 4000 PLUS pour le même prix. Je me met donc à l’ouvrage pour fabriquer des sièges surélevés à l’arrière du cockpit, j’avais presque tout ce qu’il me fallait et j’avais décidé de faire ce travail plus tard parce que ce n’était pas primordial mais ça sera très pratique. Les deux bancs sont terminés en soirée après le souper, voir l’album de photo, nous sommes très content, le chariot d’écoute de la grande voile passe en dessous des bancs et je crois que les bancs pourront rester en place lorsque le chariot passera. Nous sommes démâté alors je n’ai pas l’angle exact de l’écoute mais je crois que j’aurai un tout petit ajustement à faire dans la forme du siège.

Jeudi matin l’autopilote arrive mais nous sommes absent, j’en prend possession en fin d’après-midi et je commence l’installation. je doit agrandir le trou dans le mur du cockpit et je branche les câbles : 1. le moteur de la barre à roue, 2. l’alimentation 12 volts, 3. le réseau seatalk qui communique avec le lecteur de cartes, le GPS, l’anémomètre, le profondimètre et le knotmeter (vitesse), 4. le compas électronique et 5. la manette de contrôle à distance, un total de 12 fils pour ce petit appareil si puissant ! C’est mieux de fonctionner. Je relis les instructions qui m’ont été transmises par courriel et je commence les essais pour me rendre compte que tout fonctionne à merveille. Nous devons par contre sortir avec le voilier pour allez tourner en rond en suivant une procédure pour ajuster l’alignement du compas électronique et vérifier la déviation magnétique, par la suite je pourrai calibrer une dizaine de paramètres qui varient selon le type de voilier, le poids etc. Le lendemain matin le 5 septembre nous voulions faire ces essais et par la suite quitter pour le Lac Champlain. Ces essais doivent se faire dans de bonne condition, idéalement sans vent et bien ça ne sera pas aujourd’hui, 15 à 25 nœuds (pointe à 28) de vent toute la journée et il semble que l’ouragan Hanna remonte la côte Est des USA et pourra même occasionner du gros temps au Lac Champlain selon les prévisions de NOAA l’agence de météo USA. Ont décide d’attendre et je m’occupe à de petits travaux mineurs dont l’installation d’un miroir en plastique sur la porte de la pince qui donne une autre dimension à l’intérieur du voilier, une autre bonne idée de Christine.


Christine à continuée à faire des conserves, il y en a partout dans le voilier, je crois que nous n’aurons pas besoin de faire d’épicerie avant d’être en Floride, voici quelques photos.















































Voici l’album photo des nouveautés sur Kai Keiki en 2008 clicker sur le lien suivant : ALBUM PHOTO NOUVEAUTÉS SUR KAI KEIKI EN 2008 http://www.monalbum.fr/Album=SI3SUVHE .....faire page précédente pour revenir au blog.

Je viens tout juste de créer un lien vers un film monté par Christine sur notre décision de louer la maison et sur le déménagement, retourner en arrière sous le titre " Mode déménagement " et clicker sur " FILM SUR LE DÉMÉNAGEMENT " qui est au centre du texte.

Hasta luego