Georgie & Caroline du Sud sur le chemin du retour

Le 8 avril, une autre bonne journée qui commence à 7 :00hrs am, un peu plus tard nous entrons en Georgie et nous parcourons 58.5 milles nautiques en 12.5 heures. Moyenne de 4.6 nœuds, ce qui n’est pas très rapide mais nous avons parcourus des rivières sinueuses avec très peu de balises (quelques unes avaient des alignements) et à marée basse avec très peu d’eau, il fallait être attentif. Je n’ai pas trop de soucis avec 3 pieds 9 pouces de tirant d’eau mais quelques voiliers se sont échoués aujourd’hui à marée basse. En plus nous avons fait plusieurs heures à contre courant de marée, et sur une très petite distance la vitesse a descendue à 2.9 nœuds à plein gaz et ailleurs nous étions poussés jusqu’à 8.8 nœuds sur le fond avec le courant de marée (voir photo du lecteur de carte). Somme toute une très bonne journée, nous sommes fatigué quand ont jette l’ancre mais la journée n’est pas finie : Christine prépare le souper, je fais le transfert de diésel des bidons au réservoir, j’envoi notre rapport de position, je prépare la route pour le lendemain et il est l’heure de se coucher. Christine s’endort vers 8 :30hrs et je me couche vers 9 :30hrs. Beaucoup de courant ou nous sommes ancré et une marée de 8.5 pieds, touée (chaîne et câblot d’ancre) 115 pieds et j’active la chasse d’ancre car nous tournerons avec la marée, mais nous avons de la place. Aujourd’hui en passant dans une rivière un voilier était échoué et un bateau moteur l’aidait à se déprendre. Nous avons du attendre car le canal était étroit à cet endroit et nous étions à marée basse. Ce voilier nous a suivis par la suite et je lui indiquais les endroits ou il y avait moins d’eau au profondimètre, ce sont des Canadiens de
Toronto.















Encore très froid ce matin 9 avril, tuque, gants et manteau, voir le beau soleil levant sur la photo. On lève l’ancre et ont quitte à7 :00 hrs. am. Nous avons passés des montagnes russes à se faire brasser de bâbord à tribord, avec l’étrave qui se levait au dessus de l’horizon pour redescendre plus bas que l’horizon en moins de une minutes, encore une fois dans les « Inlets » à des vitesses de 9.0 noeuds sur le fonds avec vent et courant de marée arrière à une vitesse de 4.5 nœuds avec le vent et le courant de marée en face un peu plus tard. En fin d’après midi nous étions dans des canaux en chandail à manche courte au soleil et le vent était tombé. Nous passons dans les canaux de la Georgie réputés pour être mal entretenu et ne pas avoir assez d’eau et nous sommes une journée de pleine lune. Pour ceux qui ne savent pas, les cartes indiquent la profondeur suite à un calcul savant de la moyenne des marées basses. Lors d’une pleine lune les marées sont généralement plus grande que la moyenne et il y a moins d’eau à marée basse, c’est ce qui est arrivé, alors il fallait être vigilant. Nous arrêtons à Iles of Hope pour faire le plein de diésel et par la suite nous nous rendons sur la « Turner creek » pour jeter l’ancre pour la nuit.














Le 10 avril quelle journée, encore des montagnes russes pendant environ une heure dans la rivière Savannah avec le courant de marée dans le dos, 25 nœuds de vents et de vagues de travers et nous filions à 8.8 nœuds sur le fonds avec le genois ouvert à 50 %. En entrant dans la rivière, nous entendons sur la VHF canal 16 qu’un cargos « containner » va croiser la route de l’intracoastal dans 5 minutes et nous y seront dans trois minutes, donc Gilles qui est en avant nous annonce qu’il a entendu et qu’il va longer la rivière jusqu'à ce que le cargos soit passé. Nous devons maintenant couper sa vague de 5 pieds qui envoi de l’eau salé sur le pont en plus du vent et du courant de marée qui sont toujours présent. D’autre moments très court de la journée nous sommes dans un canal, il n’y a pas de vent, pas de vague, nous sommes à l’étal et tout est très calme, quel contraste. Nous avançons vers le nord et nous entrons en Caroline du sud. Nous finissons la journée fatiguée et vidé d’énergie, moi pour avoir barré toute la journée et Christine pour avoir contrôlé le genois toute la journée en plus de prépare le dîner. Christine et moi nous nous complétons très bien ensemble et nous avons même appris à nous connaître une peu plus ce qui est surprenant, la vie a bord pendant un an est très révélateur. Nous décidons d’arrêter à un quai à Beaufort pour une journée complète (2 nuits), repos bien mérité après plusieurs jours sans arrêt. Je suis un peu craintif d’entrer dans une marina avec autant de courant de marée et de vent mais tout se passe bien, il y a de gros bateaux moteurs qui coupe le vent aux guais de chaque côté de la route vers notre quai et ont s’approche sans trop de problème. Nous sommes au côté de Lady M qui sont entrés avant nous et ensemble nous remarquons qu’il faudra reculer environ 200 pieds pour sortir de notre quai, ce qui n’est pas facile avec un Bayfield à quille longue, nous devrons coordonner notre sortie avec le courant de marée et peu de vent autant que possible pour éviter d’écorcher les bateaux moteurs de chaque côté de notre sortie. Ont sort souper pour donner congé à la cuisinière et en revenant ont se rend compte que le courant de marée à repris dans l’autre sens et ont va coucher dans une machine à laver. Ont entend le Québécois sur les quais dès notre arrivée, des plaisanciers qui remontent vers le nord. Belle marina avec voiture de courtoisie, très bon signal WI-FI et très belle ville à visiter, les arbres sont énormes et impressionnants et nous voyons de très jolies maisons qui ont beaucoup d’histoires. Le lendemain ont fait les corvées et nous profitons de la voiture de courtoisie pour allé faire l’épicerie. De retour, Christine et moi allons faire un tour de ville en calèche. Après analyse de la marée, nous décidons de quitter le quai à l’étale de la marée haute à midi le lendemain.






































Le lendemain 12 avril ont dîne à 11 :30 et j’analyse la stratégie pour reculer en ligne droite pour sortir de ce cul de sac. Tel que mentionné précédemment, un Bayfield avec une quille longue ne recule pas bien. Jusqu'à date je me suis bien débrouillé à reculons mais ceci est un défi. Gilles de Lady M préfère que je quitte en premier car il veut faire pivoter sont voilier à la main dans mon emplacement et sortir de face, alors je lui Je demande de tenir notre amarre de proue pour permettre au voilier de s’éloigner un peu du quai et attendre que je lui dise de larguer. Je pousse le moteur à fond pour m’éloigner du quai et j’ajuste la révolution du moteur et le contrôle de safran (gouvernail) plusieurs fois pour m’adapter au comportement du voilier et je recule jusqu'à la sortie sans problème. Comme alternative, j’avais mesuré et j’aurais pu tourner 180° dans l’espace disponible, c’était à éviter si je pouvais reculer. Fausse réputation que les Bayfield ne recule pas, ce n’est pas la première que je recule avec autant de précision, possiblement que je me suis fait la main. Par la suite, Gilles avec l’aide du préposé au quai de la marina, à fait tourner Lady M pour quitter le quai en marche avant.
Ont part avec l’intention de faire de la route jusque vers 19 :00hrs. Petite journée avec soleil et bonne synchronisation de marée descendante pour nous enfiler dans la rivière Coosaw avec le courant de marée plutôt que contre courant. Tout va bien, par contre le vent est plus fort que prévus et est à contre courant, ce qui crée des vagues. Encore des montagnes russes mais quelles montagnes!!! L’étrave de Kai Keiki montait de 6 à 8 pieds au-dessus de l’horizon et redescendait environ 2 pieds sous l’horizon, imaginer ce mouvement d’un voilier de 10,000 lbs ainsi balloté par des vagues. C’était quand même sécuritaire, il n’y avait pas de récif à proximité mais ce n’était pas très confortable et parce que le vent était de face, inutile d’ouvrir même un peu de génois. Ont sort finalement de cette « River » pour entrer dans des petites rivières et canaux dans d’excellentes conditions. Environ 5 milles nautiques avant d’arriver à notre mouillage, un des guides nous signalait de l’ensablement important et il fallait être prudent pour ne pas s’échouer. Passé ces endroits, nous approchons l’embouchure de la rivière ou nous irons jeter l’ancre et Lady M nous avise qu’ils sont échoués dans 12 pieds d’eau, évidemment un point d’ensablement non identifié. En ouvrant le génois, le voilier à gîter et aider du moteur ils se sont dégagés. Nous sommes passés devant très lentement en gardant les yeux sur le profondimètre et plus loin il y a avait 20 pieds d’eau jusqu’au point de mouillage suggéré ou il y avait 10 à 15 pieds à marée basse, la marée vas montée de 7 pieds, il faut donc prévoir une touée en conséquence.

Le lendemain 13 avril nous levons l’ancre encore à 7 :00hrs am et ont se met en route. Aujourd’hui seulement le port de Charleston et le « South Channel » à traverser ou ont se fait brassée un petit peu, mais c’est normal, une rivière qui se jette dans l’océan, très large pour les cargos, faut s’attendre à un peu de turbulence et c’est ce qu’ont a eu pendant 1.5hrs. On jette l’ancre dans une petite rivière « Creek » vers 16 :15hrs et ont se prépare pour la journée du lendemain. QUELLE NUIT !!!!!! Vent de 20 à 25 nœuds soutenu une bonne partie de la nuit avec des pointes de 37 nœuds. Le voilier était de travers au courant de marée parce que le vent était plus fort alors ça brassait et le voilier gîtait au vent. J’ai activé une alarme de chasse d’ancre, je me suis habillé et j’ai dormis dans le carré pour être prêt à sortir en cas d’alarme et surtout pour être prêt à démarrer le moteur pour prendre le contrôle du voiler si nécessaire. Nous n’avons pas chassé, ce qui démontre quand même la résistance d’une ancre bien coincée, mais il est évident que nous n’avons pas dormis beaucoup, le sifflement du vent était déjà assez bruyant pour nous empêcher de dormir.

Le lendemain 14 avril on se prépare à partir, je tourne la clef d’ignition et je pousse le bouton de démarreur, RIEN ! Ce n’est pas la batterie de démarrage c’est certain, j’essai encore et au troisième essai le moteur démarre, ça m’est arrivé deux fois la semaine dernière, je devrai vérifier tout le système de démarrage pour voir si je peux rectifier cette situation. En route, Gilles et Marielle de Lady M nous propose de faire une petite journée et prendre un quai pour laisser passer le mauvais temps annoncé en fin de journée et pour se reposer parce que comme nous ils n’ont pas dormis beaucoup. C’est d’accord, ça nous fera du bien. Nous arrêtons à Georgetown toujours en Caroline du Sud, belle petite ville. Ont sort dîner et souper au restaurant pour donner congé à la cuisinière et je remets la génératrice en ordre car hier elle à arrêté sans raison. Je crois que c’était la bougie mais nous verrons dans les jours qui viennent si elle fonctionne bien. Je vérifie tout les contacts du système de démarrage du moteur et tout semble correcte, ont fait un test et le moteur ne démarre pas, au troisième essai il démarre. Problème intermittent, pas évident à comprendre. Je lis mon livre d’entretien de moteur diésel, je fais d’autres vérifications et en cas de refus de démarrage, je relis la méthode suggérée par Yanmar pour faire un démarrage avec la manivelle. Je devrai peut-être l’essayer, mais il est tard, je dois faire la route pour demain et j’ai des heures de sommeil à récupérer, alors je prends une douche et je rejoins Christine qui s’est endormie plus tôt.














Le 15 avril le moteur démarre dès le premier tour du démarreur, encore 55 milles nautiques plus près du Québec, ont avance. Belle journée un peu froid tôt le matin mais ensoleillé en après-midi.
Demain la Caroline du Nord…… à suivre

Hasta luego

La Floride sur le chemin du retour

Ce matin 30 mars 2009, ma sœur Lorraine nous quitte après une semaine de vacance avec nous, elle prend la route vers l’aéroport et nous quittons le quai pour arriver au premier pont levant à 9 :00. Nous traversons le port de Miami ou de gros bateaux de croisière s’apprêtent à embarquer des gens en vacance pour allés dans les Bahamas et d’autres Îles du sud. Nous sommes en route vers le Québec, date prévue d’arrivée entre le 15 et le 30 juin 2009. Dans le port Everglades, ont voit des cargos chargés de « containners » et ont comprend pourquoi ils en échappent en mer dans le gros temps, voir photo.

La route de l’intracoastal est quand même plaisante par endroit, à West Palm Beach il y a une maison à vende $2.5 million et l’annonce indiquait « REDUCED BY $1.5 MILLION ». Alors ont rassemble un groupe de 25 investisseurs avec $100,000 pour l’achat et une réserve de $100,000 chacun pour « l’entretien & l’administration » et ont achète pour revendre dans 10 ans. Il y a 20 ans j’aurais peut-être donné suite à une telle idée mais pas maintenant, vive la retraite.
Nous avons bien synchronisé notre route et nous avons fait ouvrir 17 ponts pour nous rendre au Lake Boca Raton et nous jetons l’ancre pour la nuit dans 8 pieds d’eau.
Le 31 mars ont lève l’ancre à 6 :45hrs am pour faire le premier pont levant à 7 :00hrs et nous sommes en route. Nous croisons une maison flottante très intéressante. Je suis très critique de l’architecture des maisons que nous voyons le long de l’intracostal, celle-ci a à mon avis, nécessité beaucoup de recherche et de travail du concepteur mais je suis d’avis que le travail n’est pas fini, il doit être difficile d’avoir une vie privée dans un aquarium et j’imagine la complexité du système de climatisation avec autant de verre.














Un peu plus loin nous passons devant une marina de « GROS BATEAUX » il y a des gens pauvres au USA mais il y a aussi des gens riches, voir les photos sans autres commentaires.














Après dîner, ont remarque que le ciel est couvert vers le nord, c’est normal il y a des orages prévus pour ce soir. Vers 15 :00hre il commence à pleuvoir, ont ferme le « dodger » et ont continu. À 13 :30hre c’est moins beau, il y a des éclairs d’une force indiquant un orage violent, le tonnerre nous fait vibrer et ont décide comme un autre voilier qui faisait route vers le nord de rebrousser chemin vers le sud ou le ciel est dégagé. Peine perdue, l’orage nous rattrape après avoir enfilé nos gants de caoutchouc (surtout pour le barreur) nous jetons l’ancre à un endroit plus ou moins protégé mais nous n’avons pas le choix et nous ne somme pas dans le milieu de l’intracoastal. L’orage est très violent, tout vibre sous le bruit du tonnerre mais nous ne pouvons rien faire et on attend que ça passe. Il semble que les gens de l’autre voilier on eu des problèmes avec leur radio VHF possiblement causés par le champ magnétique crée par les éclairs.













Vers 16 :00hrs le plus gros de l’orage semble passé, il pleut encore mais le ciel est dégagé vers le nord et nous reprenons la route. Plus tard nous ouvrons le « dodger » et nous finissons la route sous le soleil en jetant l’ancre dans une petite baie du « Hobe Sound » le long de l’intracoastal. Quand même une bonne journée et 18 ponts levants de plus pour notre journal de bord.
Le 1 avril, nous devrions retrouver Gilles et Marielle de Lady M qui sont à Stuart sur la rivière Ste-Lucie. Changement de plan, rendez-vous à Vero Beach marina municipale. En passant devant l’embouchure de la rivière Ste-Lucie, j’appel Lady M sur VHF et Gilles nous confirme qu’ils seront en route bientôt. En route je téléphone à la marina pour réserver 2 moorings et nous faisons route sous genois et le moteur à basse révolution. Très belle journée avec l’accompagnement de dauphins qui suivent le voilier à 3 pieds du cockpit, un souvenir inoubliable. Comme toujours, Christine suit la position du voilier sur la carte papier.
Nous arrivons à la marina et à ma grande surprise ils attachent deux voiliers sur chaque mooring, ça semble être la pratique ici, j’ai remarqué le même système dans une autre marina juste avant d’arrivé. Il y a une seule amarre sur le mooring et ça m’inquiète pour deux voiliers surtout avec le vent et le courant lors de notre arrivé, alors nous nous amarrons et je sors avec l’annexe pour attacher deux autres amarres, une 2ième pour nous et l’autre pour Lady M avec qui nous serons à l’épaule. Lady M arrive environ 45 minutes derrière nous, vient s’amarrer et nous sortons souper en évitant de justesse une pluie torrentielle qui a durée 15 minutes, nous étions à pieds abrité sous un pont.

Le 2 avril Gilles et Marielle ont rendez-vous avec un copain qui habite dans la région, nous préparons le voilier pour repartir lendemain, mise à jour du blog, transmission de courriel etc etc. belle journée de repos et plus tard je prépare la route pour les jours suivants. En après-midi, je répare le seuil de la porte de la descente. Il est fissuré depuis que nous avons acheté le voilier et ça n’a jamais été une réparation en liste de priorité mais maintenant, les deux parties commencent à se séparer et le dommage risque de s’aggraver. C’est quand même une réparation temporaire parce que je devrai l’enlever et en fabriquer un nouveau. Je perce des trous pilotes et j’y insère des vis afin de retenir les deux parties ensemble.
À part l’orage que nous avons subie il y a quelques jours, il fait beau et chaud, aujourd’hui 2 avril il fait très beau 27°C, ont ne se plaindra pas mais quand il n’y a pas de vent c’est très chaud.
Le 5 avril ont continu notre route vers le Québec sans être pressé mais avec un pincement au cœur de vouloir revenir après un projet accompli avec succès jusqu'à date. Un rêve qui à été affiché sur le mur du sous-sol de notre maison depuis 2002 avec de nombreuses tâches à accomplir incluant l’achat d’un plus gros voiler, des cours, plus d’expérience etc etc. Ont reviens de ce voyage comme tout les autres que nous avons fait en planifiant déjà notre prochain voyage. Possiblement partir faire le tour du Québec pour le restant de l’été avec notre tente-roulotte pour chercher un motorisé ou une roulotte à sellette pour les voyages des prochaines années.
Le 3 avril on se détache du mooring et nous allons jusqu'à Titusville. Le lendemain ont lève l’ancre de Titusville à 7 :00hrs en route pour Daytona. Pas beaucoup de mouillage, ont se dirige vers un endroit que je crois être le plus attirant selon mes guides et ont se rend compte Lady M et nous que ce n’est pas très bon, alors Gilles suggère un autre endroit ou il a déjà jeté l’ancre mais nous devons faire demi tour. Nous arrivons à ce mouillage de 13 pieds de profondeur sur les cartes, mais il faut passer au-dessus un banc de sable 5 pieds au début et 6 pieds plus loin. À 5 pieds Lady M ne passe pas alors il continu plus loin, nous passons, alors nous avançons lentement et la profondeur diminue jusqu’à 4.5 pieds et là le voilier arrête. Est-ce la calibration du profondimètre ou je n’ai pas lu la profondeur assez vite pour arrêter? Nous avons besoin de 3 pieds 9 pouces seulement ! Je n’allais pas vite, je ne peux pas être coincé très fort, mais il y a du vent et de la vague qui semble continuer à pousser le voilier dans moins d’eau alors ont est vraiment coincé. Rien à faire ni d’avant ni en marche arrière. Après discussion, ont lève le genois pour faire gîter le voilier et avec le mouvement des vagues et du vent je sens que nous bougeons un peu. J’embraye le moteur en avant toute parce que je suis certain que nous étions presque traversé le haut fond et effectivement après 2 minutes le voilier se dégage et le profondimètre indique 5.0, 5.3, 5.6…… 8 pieds . La morale de cette aventure « Si les cartes indiquent 5 pieds, dès que tu lis 5 pieds sur le profondimètre, fait marche arrière, ça veut dire que tu es au zéro des cartes et il n’y a pas plus d’eau. Le seul bon aspect du zéro des cartes c’est qu’il s’agit de lecture à marée basse moyenne et que quelques heures plus tard j’aurais eu deux pieds de plus d’eau donc j’aurais pu sortir facilement en attendant la marée haute. Le contraire n’aurais pas été possible, c'est-à-dire que de s’échouer à marée haute nécessite l’assistance de remorquage que j’espère ne pas utiliser.
Après avoir fait le tour de l’ancrage nous jetons l’ancre pour la nuit, souper, préparations de la route du lendemain, alarme pour 6 :00hr et ont se couche.
Le 6 avril ont lève l’ancre à 7 :00hrs am et ont reprend la route vers le nord. Ont nous annonce des orages électriques en après-midi, nous n’en avons pas eu mais le ciel était couvert de nuages épais qui passaient, parfois avec un peu de pluie parfois sans pluie mais en début d’après-midi le vent soufflait de 25 à 33 nœuds, descendait parfois mais rarement en bas de 20 nœuds. Une bonne pluie qui a durée 10 minutes et seul le vent a persisté jusqu'à notre arrivé à Ste-Augustine ou j’avais réservé deux quais à la Marina municipale pour nous et Lady M, nous avions besoin de faire la mise à jour du voilier. Ce fut une journée très productive, nous avons parcouru 46 milles nautique, nous sommes allés faire l’épicerie, le plein de diésel et d’essence incluant les bidons sur le pont, le plein d’eau, la vidange de notre réservoir septique, le lavage et de bonnes douches avec beaucoup d’eau chaude. À 21:00hrs il reste à faire la route pour le lendemain, écouter la météo et écrire le brouillon du blog. Demain nous devons nous lever très tôt car le premier pont levant est en reconstruction et il y a des restrictions, il ouvre seulement la nuit jusqu’à 7 :00hrs am et par la suite à 13 :00 hrs seulement, nous allons donc quitter le quai à 6 :30 pour demander une ouverture avant 7 :00 hrs.
Le 7 avril, HO LA LA ! Quelle journée! Nous devions quitter le quai à 6 :30 hrs am pour passer le pont qui est en construction, HELLO, le soleil se lève à 7 :15hr am! La marina est en ville et bien éclairé et tout se passe très bien mais le vent moins fort qu’hier est encore de l’ouest et doit devenir de 20 à 25 nœuds aujourd’hui. Ont part quand même, dans l’intracoastal le vent est plus facile à gérer. Mais il fait froid, ont sort les pantalons, les bas de laine, les gants, la tuque, les chandails et les manteaux. Conclusion, ont s’est fait brasser toute la journée, vent de travers 25 à 33 nœuds assez soutenus avec des pointes plus élevés jusqu'à 37 nœuds et des vagues de trois pieds par endroits. Deux rivières avec accès à l’océan à traverser, notre vitesse à diminué à 2.6 nœuds en remontant une de ces rivières contre courant et vent près de Jacksonville et ont a gelé toute la journée. Nous avons quand même parcourus une bonne route, 53 milles nautiques jusqu’à Fernandina Beach toujours en Floride. Il y a des risques de gèle dans le nord de la Floride et le sud de la Georgie pour la nuit prochaine, ont s’amuse ! Yeah right ! Le voilier gîte à l’ancre sous un vent de 25 nœuds et un courant de marée (Il y a 7 pieds de marée ici, nous jetons l’ancre dans 15 pieds et demain matin il y aura 22 pieds d’eau), il faut donc prévoir la touée en conséquence.
Demain la Georgie……
Hasta luego

Miami du 10 au 30 mars

Le 10 mars nous quittons Bimini, tel que convenu, nous démarrons le moteur et nous détachons les amarres du quai, même s’il est tôt, des amis viennent nous aider. Nous sortons du port et pointons l’étrave vers le chenal de sortie. Il n’y a plus de bouées comme indiqué sur les cartes mais j’ai fait une route à partir de « waypoints » relevés entre les bouées de la carte papier et nous sommes sortis sans problème, c’est comme ça que nous étions arrivé en décembre.
Dès le départ ont se rends compte que les conditions sont comme prévues, moins de 10 nœuds de vent et vague de 1 à 2 pieds. Nous avons eu ces conditions pendant toute la traversée. Grande voile et genois ouverts mais très peu efficace au grand largue avec moteur. Il est quand même normal d’avoir une petite crainte, nous allons traverser le Gulf Stream et nous perdons la terre de vue pendant plusieurs heures. Même si tout est en ordre sur le voilier, une situation inattendue peut arriver, un passe-coque qui fuit, le moteur qui arrête, ont peut heurter un objet comme des « containners » qui sont échappés par les cargos. Je ne suis pas trop craintif, il faut y penser et être prêt à faire face à de telles situations, ça arrive à d’autres, comme un mécanicien en panne de moteur à Bimini alors ça pourrais nous arriver. En route, nous croissons des cargos, voir la photo radar ci-dessous (deux tâches magenta près de la marque de 2442 pieds) ils sont à 3 milles marins de nous, c’est proche en mer surtout si nos routes se croissent comme c’était le cas. Nous changeons de cap longtemps d’avance pour nous éloigner de la trajectoire d’un de ces cargos qui passe à ¾ de mille marin devant nous (deuxième photo radar ou ont vois le changement de cap que nous avons fait) et la photo du cargo correspondante au radar, plus loin nous reprenons notre cap, l’autre cargo suivait une route parallèle à la nôtre et il s’est éloigné rapidement.

















Plus loin nous approchons le centre de notre traversée qui correspond à l’approche du début du Gulf Stream ou il faut combattre un courant nord qui peut atteindre 3 nœuds. Lors de notre traversé vers les Bahamas j’avais constaté que la dérive causée par le courant était moins forte qu’anticipé, même si j’avais calculé le cap à suivre en considération du courant moyen, je me suis adapté au courant qui vari selon notre emplacement dans le Gulf Stream.
En route, j’utilisais Gaston l’autopilote autant que possible, mais quand les deux voiles sont levées, Gaston n’est pas très efficace, soit parce que les voiles ne sont pas équilibrées ou que Gaston ne répond pas assez vite aux changements. Il faut dire que même si ce n’est pas obligatoire, il serait préférable d’avoir un « relais électronique » sur la position du safran et nous n’en avons pas. Alors que je décide d’enlever le pilote automatique, je me rends compte que je n’arrive pas à tourner la barre. Rien à faire je n’ai plus le contrôle du voilier et les voiles sont levées, ont choquent tout et je réduis la révolution du moteur. Pas de panique, nous sommes en approche du Gulf Stream mais il n’y a pas de récif en vue. Je désactive l’autopilote, je coupe l’alimentation électrique, rien à faire, je n’arrive pas à reprendre le contrôle de la barre à roue. Je me rends compte qu’il s’agit d’un problème mécanique plutôt qu’électronique alors je sors mon coffre à outils et j’enlève la roue de l’autopilote qui est attachée à la barre à roue du voilier, je replace la barre à roue du voilier, je reprends le contrôle du voilier et nous reprenons la route. J’avais avisé Gilles de Lady M qui avais ralentis son allure jusqu'à ce que je l’avertisse que tout étais sous contrôle mais sans aide de l’autopilote.

Nous sommes entrés dans le chenal du port de Miami vers 15 :30 hres, ou nous côtoyions des cargos à quai, la garde côtière et des traversiers, mais il n’y avait pas de bateau de croisière lors de notre passage devant le terminal.





























Nous poursuivons notre route jusqu’à un mouillage au nord du MacArthur Causeway qui est près du bureau des douanes ou devront allés le lendemain matin pour être admis aux USA et obtenir notre « Cruising licence ». Dès notre arrivé au mouillage nous téléphonons au bureau des douanes pour avoir un « arrival number » nous avons maintenant 24 heures pour nous présenter au bureau des douanes. Voir l’emplacement du mouillage sur le lecteur de carte ci-dessous et une photo de KAI Keiki au mouillage. C’est quand même bien, nous sommes au milieu de Miami bien ancré, sans trop de formalité de douanes et ça nous coûte pas un sous.














Plus tard ont sort pour se dégourdir les jambes et pour aller souper. Les guides indiquent un canal ou il est facile d’attacher notre annexe pour nous retrouver sur une rue commerciale à Miami Beach. Ce petit canal est très intéressant et particulier, nous descendons à terre et nous trouvons un bon restaurant Italien ou nous mangeons très bien à moitié prix des restaurants des Bahamas.














Nous retournons aux annexes, très bon dîner mexicain, petite épicerie et ont reviens au voilier se préparer pour changer de mouillage le lendemain. Des gens rencontré à Bimini ont dit avoir passé beaucoup de temps au mouillage de Oleta Parc à Miami nord, c’est un mouillage très protégé et les guides suggère d’entrer à marée haute pour passer entre deux hauts fonds ou il y a 3 pieds d’eau. Nous quittons notre ancrage à 8 :15hrs le 12 mars pour être au premier pont pour l’ouverture de 8 :30 hrs. Après 2 heures de route et deux autres ponts à faire ouvrir nous arrivons près de l’entré du mouillage. J’avais suggéré que nous passions devant ayant un plus petit tirant d’eau et c’est ce que nous avons fait pour nous rendre compte qu’en suivant les instructions des guides, nous avions 13 pieds d’eau pour entrer dans ce mouillage en passant entre les deux haut fonds. L’Université Internationale de Floride est sur la rive de cette belle baie mais il est interdit de descendre sur le campus au risque de se retrouver en prison suite à des problèmes dans le passé avec des plaisanciers. Nous avons le droit d’amarrer nos annexes à un endroit du parc pour descendre à terre et nous avons droit aux installations. Nous sortons du parc pour magasiner et au retour nous payons $1 comme indiqué dans les guides pour entrer à pieds dans le parc. C’est un très bel endroit, il y a une épicerie grande surface WinDixie à 2.3 km de la sortie du parc et il faut marcher environ 1 km pour se rendre à la sortie du parc. J’ai sortie le GPS de poche « NUVI » que Christine m’a acheté pour Noël. Ont y trouve les adresses, numéros de téléphone et les directions pour se rendre à pratiquement tout les commerces (restaurant, garages, hôtel, épicerie, hôpitaux, station de police, etc ) en sélectionnant le nom ou la catégorie. Les emplacements sont affichés en commençant par ceux qui sont plus près de nous. Nous devons donner un nom à cet outil indispensable et je suggère « Hélène » qui à été ma secrétaire plus de 20 ans qui me connaissais mieux que quiconque après ma mère. Je lui ai demandé la permission par courriel et ça lui faisait plaisir, dorénavant je ferai référence à « Hélène » pour ce GPS.
Le 13 mars, nous restons sur le voilier, je travaille sur les brouillons du blog, Christine est sur son ordinateur, Gilles et Marielle partent à la chasse du propane. Plus tard je transvide du diésel pour être prêt lors de notre prochain départ et je fais le plein d’essence du réservoir de l’annexe.
Nous n’avons pas accès à internet du mouillage, nous trouverons un café internet en demandant à Hélène. En début d’après-midi je vais à l’épicerie chercher des bons « steaks », ce soir ont ira dans le parc utiliser les « BBQ-charcoal » et les tables de pique-nique pour se faire un bon petit souper accompagné de Gilles et Marielle. Souper très plaisant avec des personnes extrêmement plaisantes.


Le 14 mars nous connectons sur internet du voilier, Christine à remarqué une case « guest » sans mot de passe dans la page d’accès au site de l’Université et nous pouvons reprendre la communication avec l’extérieur. En fin d’après midi nous descendons à terre avec Gilles et Marielle pour un autre souper BBQ dans le parc. Nous sommes samedi et le mouillage est remplis de bateaux moteur, un groupe de 17 bateaux sont amarrés ensemble pour la fin de semaine.
Dimanche le 15 mars, certains bateaux moteurs quittent et d’autres arrivent, deux gros bateaux d’environ 35 pieds jettent l’ancre et s’amarrent à l’épaule et c’est la musique très très forte, mais de la bonne musique en ce qui me concerne, de bons classiques des 25 dernières années. Ce sont des « jeunes » d’environ 40 ans!! qui doivent avoir une certaine aisance financière pour avoir de tel bateaux, mais comme disait Gilles de Lady M, « ils n’ont pas de jugement » pour avoir de la musique aussi forte. Vers 17 :00hres ont se prépare au souper j’en ai assez et Christine vas avoir un mal de tête si ça continu, alors je monte dans l’annexe et je me rends à l’arrière des bateaux. Je n’ai aucune idée de la réception qui m’attend, ils peuvent m’envoyer promener et me dire de retourner au Canada (notre drapeau est bien visible) et je n’aurai pas de choix et je reviendrai sans autre tentative, je ne suis pas dans mon pays et Miami est connu pour la violence. J’ai utilisé autant de diplomatie que possible pour finalement dire que nous apprécierions si la musique était moins forte. Quand j’ai mentionné ces mots, un d’eux a sauté de sa chaise pour aller fermer la musique en s’excusant. Depuis quelques temps, je suis retourné à mon adolescente comme je le fais deux fois par année et je laisse pousser la barbe et les cheveux (c’est pas important) alors en revenant vers Kai Keiki, je riais en me disant qu’ils ont peut-être eu plus peur de moi que moi d’eux, par fois avoir l’air « Biker » peut aider.
Le 16 mars ont se prépare pour quitter le mouillage, nous sommes loin de tout, il faut marcher environ 45 minutes pour sortir du parc et avoir accès aux autobus ou marcher encore 30 minutes pour l’épicerie la plus proche. Gilles et Marielle resteront ici encore quelques jours et par la suite ils se dirigeront vers Stuart pour nous laissé du temps avec ma sœur qui arrive le 22 mars pour une semaine. Nous invitons Gilles et Marielle à se joindre à nous, ils ne dérangent pas du tout au contraire nous avons du plaisirs à nous côtoyer et ça sera étrange de ne pas les voir touts les jours. Peut-être ils nous rejoindrons pour aller faire une petite croisière à Key Largo, nous resterons en contact. Ont quitte le mouillage en prenant soin de suivre le tracé que nous avons fait lors de notre arrivé en passant entre deux haut fonds et tout vas bien, nous sommes en route. Il y avait des plaisanciers qui utilisaient un de ces deux haut fond pour se rafraichir, sur la photo, ils sont debout au côté de leurs bateaux. Photo 16 mars 002

Nous nous rendons au mouillage ou nous étions lors de notre arrivé aux USA mais nous allons plus loin près du canal nous donnant accès à terre et ont jettent l’ancre derrière un voilier du Québec « Island Girl » que nous avions rencontré à New York. Nous sommes très bien ici, pas beaucoup de courant de marée et assez protégé contre le vent de l’océan. Ont descend à terre avec l’annexe qu’ont verrouille à une clôture de la route près du canal Collins pour allé chez « Office Depot », souper et ont reviens au voilier.

Le 17 mars ont part avec l’annexe mais cette fois-ci vers un autre quai près d’un poste de police tel qu’indiqué dans un guide nautique et ont prend l’autobus en direction de Miami centre-ville. Je vois sur le GPS terrien « Hélène » la route à suivre pour nous rendre à la marina municipale Miamarina ou à lieu le gros « salon nautique » tout les ans et où il y a un centre commercial et des restaurants en bordure de l’intracoastal. Selon la route indiquée par Hélène, je questionne le chauffeur d’autobus concernant le transfert et noos descendons à la porte. C’est un centre touristique à visiter et Christine voulais aller magasiner pour des cadeaux souvenirs.




























Il y a un arbre gigantesque qui est un centre d’attraction, il mesure 75 pieds de haut et a environ 100 ans. Il peut monter à 100 pieds de haut et vivre selon l’écriteau jusqu'à 1000 ans. Les racines descendent des branches et pénètrent dans le sol, ce qui augment le diamètre de l’arbre au sol et lui donne beaucoup de stabilité.

Nous allons nous assoir sur une petite terrasse tranquille, pas beaucoup de monde et à peine avions nous regardé le menu que la terrasse est envahie par une vingtaine de Québécois qui sont dirigés par une femme qui les guide. Ils s’assoient littéralement autour de nous, nous sommes encerclés de trois côtés. Ont dit bonjour et ont discute, la femme guide distribue des menus spéciaux alors Christine et moi ont se regarde et ont lève la main pour en avoir un exemplaire et ainsi profiter d’un prix de groupe. La femme guide ne semble pas avoir d’objection et nous passe le menu qu’elle veut récupérer. Ont pense faire une bonne affaire mais Christine compare les prix et elle me dit que c’est plus cher que le menu régulier, mais la boisson gazeuse est incluse. Il est probable que l’organisme qui emmène les touristes ici reçoit une forme de paiement en repas gratuits pour les guides. C’est comme en physique mécanique, « il n’y a pas de perte d’énergie, elle est seulement transformée », « rien ne se perd et rien ne se crée ».

Il est 13 :30 hres, Christine à mal aux pieds depuis quelque temps et elle avait parlé d’allé à l’hôpital mais elle attendait. Elle suggère d’y allé maintenant, Hélène nous indique que l’hôpital n’est pas trop loin, alors ont saute dans un taxi et ont arrive à 14 :00hres. Inscription et attente 30 minutes et Christine est appelée pour rencontrer un infirmier qui l’envoi dans une 2ième salle d’attente. WOW, quel service serais-ce plus rapide qu’au Québec? Christine a dit être d’en dehors avec de l’assurance, pas de problème quelqu’un d’autre s’occupera de la paperasse plus tard. Environ 30 minutes plus tard ont doit suivre une autre personne qui nous emmène dans une autre aille de l’hôpital et une autre salle d’attente. Nous sommes impressionnés, on s’assoit et on attend très peu de temps et une infirmière appel Christine pour prendre ses signes vitaux et nous retournons nous assoir. C’est là que l’attente à commencée, il était environ 16 :00hres. On appel encore Christine vers 17 :30 alors ont crois que c’est pour la radiographie, mais non c’est pour les signes vitaux encore parce qu’il y a eu changement de garde. Tout le monde qui est arrivés en même temps que nous attendent encore aussi, vers 18 :00 Christine est invité à suivre une infirmière vers une autre salle pour la radiographie. J’attends en dehors de la salle et en moins de 15 minutes c’est terminé et nous retournons dans la salle d’attente précédente. À 21 :00hres (ça fait 7 heures que nous sommes à l’hôpital), je demande à l’infirmière qui semble avoir le dossier de Christine, si elle à reçu le rapport de radiologie et combien de temps encore nous devons attendre. Elle me répond qu’elle vient de le recevoir et que ça ne tardera pas. Vers 21 :30 une autre infirmière appel Christine pour lui donné un antidouleur. Christine questionne pourquoi et l’infirmière en charge vient lui expliqué qu’il n’y a pas de fracture et que d’autres tests et examens spécialisés seront nécessaires pour établir un diagnostique précis. À 22 :00hres nous quittons l’hôpital et il nous a fallut environ 30 minutes pour trouver un taxi et revenir à notre annexe. J’étais un peu nerveux parce qu’il y a un écriteau sur le quai à l’effet que l’amarrage est permis pour 20 minutes. D’autres Québécois nous avais dit s’être informé et les autorités étaient très tolérant pour les annexes, mais nous ne croyions pas revenir si tard et nous n’avions pas de lumière de mouillage sur le voilier. Tout fini bien, pas de fracture au pied de Christine, l’annexe nous attend et le voilier est bien visible sans problème. La morale, si vous avez besoin de soin médicaux en voyage, allés-y tôt le matin et ne planifier rien d’autre pendant la journée.

Pendant la nuit du 17 au 18 mars nous avons eu droit à une pluie abondante « free boat wash ». Le 18 mars nous avons suivis les indications de Hélène et en laissant notre annexe au poste de police, nous avons marché 0,2km pour nous rendre au Publix une grosse épicerie semblable à « Loblaw » au Québec. Ont reviens de l’épicerie et en après midi il pleut et ont bricole, internet……etc

Le 19 mars, Christine fait l’inventaire et le ménage des conserves et prépare une des deux banquettes qui servira de lit à ma sœur qui arrive dans 4 jours. Il pleut encore aujourd’hui pas beaucoup mais le temps est très gris, ont distingue à peine les immeubles du centre-ville de Miami. Je suis encore impressionné par le fait que nous sommes à l’ancre dans un environnement très tranquille, près du centre-ville de Miami et ça ne coûte pas un sous.
Le 20 mars, ont part avec l’annexe pour faire l’épicerie en avant-midi et après le dîner, ont lève l’ancre vers « No Name Harbor » c’est là que nous avons jeté l’ancre le 19 décembre 2008 et que nous sommes partis à 4:00hrs du matin le lendemain vers les Bahamas. Nous y resterons une journée pour faire le lavage. Il n’y avait pas beaucoup de place pour jeter l’ancre, un seul endroit possible et il y avait un homme et un petit garçon qui pêchaient dans un petit bateau de 15 pieds. J’ai demandé à quelle heure il allait partir et il m’a offert de quitter tout de suite. Nous avons jeté l’ancre mais dans un espace très serré. Demain nous irons à « Crandon Park Marina », une des trois marinas municipale de Miami, mais ils sont en rénovation majeure, pas d’eau chaude pour les douches et il n’y a pas de salle de lavage, mais ils ont du diésel, de l’essence et une station de vidange pour le réservoir septique. C’est à « Crandon park » que nous attendrons ma sœur qui arrive le 22 mars pour une semaine.

Le 21 mars ont lève l’ancre et nous arrivons à « Crandon Park Marina », vidange du réservoir septique, le plein d’eau, de diésel et d’essence. Nous réservons un « mooring » pour quelques jours ça sera plus facile pour acclimater ma sœur au voilier.
Le 22 mars Ma sœur arrive de l’aéroport et nous rejoints à la marina vers 11 :00hres. Dés qu’elle est installée, nous partons à terre pour visiter un festival des Arts au parc municipal de Key Biscayne. Ont fait le tour et ont passe à l’épicerie locale choisir des bonnes bouteilles de vin pour Lorraine qui est membre exécutif de l’amical des Sommeliers du Québec et ont reviens au voilier.
Le 23 mars ont se détache du « mooring » avec 15 à 20 nœuds de vent de l’est, alors nous ne serons pas beaucoup affecté car nous voulons nous rendre plus au nord par l’intracoastal. En sortant dans Biscayne Bay, ont a une vagues de deux pieds aux 3 secondes mais pour 2 milles nautiques seulement et par la suite ont traverse le port de Miami pour passer entre les Causeway MacArthur et Venetian et nous rendre au mouillage près du Colins Canal ou nous retrouvons encore Island Girls. Nous sommes protégés du vent par les immeubles en hauteur sur la rive mais le vent finis quand même par s’engouffrera entre les immeubles et je décide de jeter deux ancres en pattes d’oie, du vent d’Est de 15 à 20 noeuds est annoncé pour les 4 prochains jours, alors ça servira. Je descends l’annexe et ont part pour visiter « Miami South Beach » et le quartier « Art Deco ».

Le 24 mars tour de ville à partir de Miamarina, ont arrive à 11 :40hrs et l’autobus quitte à 13 :15hrs, à peine le temps d’avaler une bouché et ont reviens prendre l’autobus qui nous amène à un autre autobus et c’est partis. Tour très intéressant du quartier Art Deco, d’un autre quartier près de Coconut Grove, du Little Cuba, de Coral Gables, un village développé par un milliardaire et un arrêt à l’Hôtel Biltmore qui semble t’il est très reconnu.




























Le 25 mars ont part visiter le Miami Art Museum, et une exposition sur l‘origine de la Floride et une section d’histoire sur les Séminole. Tout était très intéressant bien entendu qu’ont apprend toujours des choses. L’exposition d’art contemporain m’a laissé froid, à part un 2 x 4 de 8 pieds de long en épinette debout contre le mur avec un jeu de lumière. Je crois avoir un esprit ouvert à l’Art mais je n’arrive pas à croire les choix qu’ils ont fait pour cette exposition, probablement que c’est moi qui comprend rien, ok j’assume. Mais il doit y avoir une recherche intelligente et du nouveau même dans le domaine des arts. J’ai l’impression que tout ce qu’ont voit c’est du remâché des années 1970, peut-être c’est les professeurs à l’Université qui devraient être remplacés. Par la suite nous allons dîner dans un petit restaurant local à saveur cubaines. Nous avons pris l’autobus $2/personne pour nous rendre à Miami centre-ville et de là nous avons pris le « Metromoover » qui est un train sur rail extérieur qui circule au-dessus des routes et qui est gratuit, tout automatique, un ou deux wagons selon la ligne, sans chauffeur complètement automatisé au centre-ville seulement , voir photo. Nous aurions pu prendre le « Metrorail » aussi sur rails élevés extérieurs avec un transfert de $0.50 pour aller beaucoup plus loin.





























Ont reviens au voilier pour nous rendre compte que nous avons un voisin, un gros voilier que je trouve un peu trop près. Nous tournons au vent d’un sens et selon le courant dans l’autre et nous ne pointons jamais dans la même direction que ce nouveau voisin, mais au bout de notre chaîne et câblot nous sommes encore assez loin. J’active quand même la chasse d’ancre pour la nuit et à quelques reprises je me lève pour vérifier. Nous ne chassons pas mais les voiliers ne bougent pas en même temps et parfois j’ai l’illusion d’être trop près encore, il faut dire qu’a 3 :00hrs du matin tout semble pire.
Le lendemain matin 26 mars, nous relevons les deux ancres et allons nous ancrer plus loin. J’ai parlé au propriétaire du voilier qui passait près de nous avec son annexe et il a offert de relocaliser son voilier mais en revenant de faire des courses et nous étions prêt à partir tout de suite. Nous sommes allés faire le tour de South Beach et nous sommes remontés jusqu'à Miami Beach, en autobus et une partie à pieds.
Le 27 mars ont reste au voilier, lecture et ont bricole. Je m’amuse avec le radar pour découvrir d’autres fonctions et en soirée ont jouent au Scrable et Christine gagne avec une facilité déconcertante
Le 28 mars nous levons l’ancre pour allé prendre un quai à Miamarina, au centre-ville de Miami et au milieu du centre commercial Bayside. Le restant de la journée et le 29 mars, nous sortons pour magasinage, souper su resto et nous préparons le voilier pour repartir vers le nord retrouver Gilles et Marielle de Lady M qui nous attendent. Quelques journées reposantes et plaisantes malgré la pluie qui nous tombe dessus pendant une demi-journée.






























Le 30 mars, tôt le matin nous allons au quai de vidanges du réservoir septique, nous faisons nos au revoir à ma sœur qui prend un taxi pour l’aéroport et nous quittons le quai pour être au pont levant à 9 :0hres. Nous n’avons pas fait de voile, le vent était trop soutenu toute la semaine mais ma sœur semble avoir aimé partager notre vie pour une semaine et avoir visité Miami. C’est une belle petite vacance loin de l’hiver.

L’intracoastal vers le nord à suivre….
Hasta luego