Nassau sur le chemin du retour

Le 12 février, pas assez de vent pour déplacer la chaîne de l’ancre, ont la voit vers bâbord 35 pieds devant le voilier. Ont se prépare pour partir en direction de Nassau, vérification de la météo et du moteur, appel VHF à Lady M et tout est comme prévu, ont lève l’ancre vers 8 :30. Pratiquement aucun vent, 2 à 4 nœuds toute la journée jusqu’à Nassau l’eau est calme et ont voit le fond dans 25 pieds de profondeur. Christine passe environ 2 heures assise sur le pont avant les deux jambes par-dessus bord à regarder l’eau et elle m’a dit que c’étais comme faire de l’apnée, il semble que Marielle a fait la même chose, elle aime l’eau autant que Christine. Quand nous approchons le « Yellow Bank » Christine reste à l’avant pour localiser les têtes de coraux identifiées sur les cartes sur une distance d’environ 2 milles nautiques. Il semble qu’il y a assez d’eau au-dessus mais nous préférons les contourner autant que possible.




































Ont arrive à Nassau en fin d’après-midi et Gilles suggère d’allés au mouillage pour la nuit plutôt que de payer un quai pour la fin de la journée, ce qui est très logique alors nous ancrons du côté ouest des marinas. Ont jettent l’ancre et ont recule vis-à-vis un petit ballon orange qui indique la position de l’ancre d’un petit voilier à notre tribord et à bonne distance de deux autre voiliers à l’ancre à notre bâbord. Environ une heure après notre arrivé, un gros catamaran s’approche et viens relever le petit ballon orange, c’est son mooring! Étant donné que le catamaran ne tournera pas beaucoup autour de son mooring au changement de marée et que nous avons 90 pieds de touée, nous risquons une collision, alors ont relève l’ancre et on se déplace plus vers l’ouest à l’extrémité de la zone de mouillage. Toujours pas de vent, seulement le mouvement du voilier qui tourne avec le changement de marée, nous avons très bien dormis. Il y a beaucoup de vol dans les mouillages à Nassau et je ne veux pas descendre l’annexe pour accéder au cadenas, j’ai donc patenté un piège pour prévenir le vol, quelques cannettes de bière vide et un poids qui tomberons dans le cockpit en faisant beaucoup de bruit si quelqu’un touche à l’annexe.





















Le lendemain, vendredi 13 ont se rends à la marina pour prendre un quai vers 10 :00hrs. Je veux rester au quai aussi longtemps que nécessaire pour faire l’entretien majeur du moteur avant de traverser le Gulf Stream et remonter vers le Québec, la liste est assez longue. Nous sortons dîner au restaurant de la marina et par la suite ont se rend chez un gros distributeur de pièces pour acheter le boyau du système de refroidissement, j’étais certain de trouver ce boyau sans problème mais non, ont fait 4 magasins de pièces et je trouve seulement un tuyau de qualité supérieure très cher mais qui devrait faire le travail, alors je l’achète $51 pour 7 pieds de long. C’est cher, mais je dois le remplacer et j’ai le tuyau dans les mains. En revenant au voilier, je sors toutes les pièces requises pour mes travaux, j’avais tout achetés au Québec avant de partir.
Samedi le 14 février, bonne St.Valentin, aujourd’hui nos copains Jean-Pierre et Denise de Absaroque arrive à Nassau et nous les avons invités à l’apéro avec Ned et Cathy qui voyage avec eux sur « Journey ». Gilles et Marielle se joindrons également à nous et nous ouvrirons notre bouteille de champagne. J’ouvre la radio pour être à l’écoute quand Absaroque appellera le port de Nassau pour obtenir l’accès au port et je me lance au travail en commençant par le remplacement du tuyau de refroidissement. Pas facile, la valve est sous l’évier de cuisine et je n’ai évidemment pas de place pour les deux mains mais j’y arrive et je connecte le boyau à la valve mais je n’arrive pas à serré le boyau sur le filtre, le diamètre intérieur du boyau est 5/8’’ et le connecteur sur le filtre est ½’’ le boyau de qualité supérieure que j’ai acheté « pour tuyau d’échappement » est tellement rigide que je n’arrive pas à serrer suffisamment pour qu’il soit étanche sur le connecteur du filtre. Je n’aime pas cette situation et je réinstalle le tuyau original et lundi je chercherai un autre tuyau, il ya sûrement d’autre magasin sur l’île. Je démarre le moteur pour m’assurer que l’eau circule bien et que tout est fonctionnel au cas où nous devrions quitter le quai en urgence et notre voisin de quai me demande si j’ai des problèmes de moteur car il me voit vérifier si l’eau sort de l’échappement. Je lui explique et parce qu’il doit aller de l’autre côté de l’île chercher des pièces à un endroit ou ils font de la mécanique, il m’offre d’acheter le boyau pour moi, vers 15 :00hres il revient avec le bon boyau qui m’a couté $10 et une bouteille de vin que je lui ai offert pour le remercier. En début d’après-midi, j’ai remplacé l’anode du moteur, voir les photos de l’anode enlevées et de la neuve, par la suite il est trop tard pour continuer les travaux alors tout est remis au lendemain. Vers 4 :30 nos recevons les amis pour l’apéro, ont sabre le champagne, Christine sort des petites bouchées qu’elle a préparé, ont passe le vin, la bière et ont sort au resto pour souper. Très belle soirée qui se termine vers 10 :00 pour le dodo.

















Le 15 février je continus les travaux d’entretien du moteur, ce matin je remplace le thermostat, la turbine de la pompe à eau, la courroie de l’alternateur et celle de la pompe à eau. Toutes les vieilles pièces sont en excellentes conditions alors je les conserves comme pièces de remplacement d’urgence ou peut-être je les donnerai à quelqu’un qui en aura besoin. Par la suite nous partons pour le centre-ville avec Jean-Pierre et Denise de Absaroque, ont vas faire le tour de la ville, ont dîne, un peu de magasinage et ont reviens en fin d’après-midi.





















Le 16 février c’est le changement de l’huile et du filtre du moteur et par la suite ont se rends à l’épicerie, à la banque chercher de l’argent comptant et par la suite acheter de la bière qui est moins cher ici ($40 pour 24) qu’à Bimini ($52 pour 24) notre prochain point de ravitaillement.


Le 17 février, la journée commence avec un bon petit déjeuner dans notre voilier tout les deux seuls loin du monde tel que nous l’avons connus jusqu’à date. Par la suite je continus les travaux d’entretien du moteur, aujourd’hui je dois changer les filtres du diésel. J’ai décidé de les changer à tout les 2 changements d’huile donc à tout les 200 heures de moteur, ce n’est peut être pas nécessaire mais je suis d’avis que c’est une bonne précaution surtout pour le voyage de retour au Québec. Alors je sors tout les outils et les pièces requis pour le travail, j’ouvre le compartiment moteur, j’enlève le filtre primaire, je remplace l’élément et je continu avec le filtre secondaire. Je termine en purgeant l’air du système et je resserre le boulon de purge. Je sors dans le cockpit pour démarrer le moteur et vroum….. démarrage instantané sans hésitation, je suis très fier même si je suis le seul à être conscient de ce succès. Mais mon bonheur n’a pas duré, le moteur arrête après 3 minutes! Merde j’ai oublié de refermé le bouchon de la pompe manuelle sur le filtre primaire alors il y a de l’air qui est entré dans la ligne d’alimentation. Pas de problème je retourne au compartiment moteur, je purge encore la ligne de diésel, je resserre le bouchon de purge d’air et cette fois-ci je resserre le bouchon du levier de la pompe manuelle. Je sors dans le cockpit bien certain d’avoir régler le problème et je démarre le moteur mais il ne démarre pas. Je retourne purger la ligne de diésel encore et je ferme la valve d’alimentation d’eau pour ne pas inondé le moteur car à chaque tentative de démarrage la pompe à eau pousse de l’eau dans le système de refroidissement sans en évacuer par le tuyau d’échappement, toujours pas de démarrage. Je me rends compte que quelques choses m’échappe, mais quoi! Je révise mentalement tout ce que j’ai appris lors du cours d’entretien sur moteur diésel. Avant de chercher trop loin et pour me donner bonne conscience je vais purger la ligne de diésel encore une fois et je retire environ 1 ½ tasse de diésel, croyant avoir fais le maximum de purge j’essai encore de démarrer et rien encore, donc je sors les livres techniques et le manuel de Yanmar pour ne rien lire d’absolument précis quand à mon problème mais pour deviner pour ceux qui connaisse les moteurs diésel, qu’il y a surement de l’air dans le système de haute pression. Jamais ça ne m’est arrivé jusqu'à date. L’an dernier j’avais enlevé les injecteurs et j’ai dû purger le système au complet et le moteur a fonctionné très bien par le suite mais je ne veux pas toucher au système de haute pression sans être certain que c’est ça le problème. Le livre de Yanmar décris une méthode se purge des lignes haute pression de chaque injecteurs mais j’hésite de desserrer les boulons des lignes d’alimentation, je crains qu’il y ait une coulisse par la suite. Sur le boulon de la ligne d’arrivé de diésel à la pompe haute pression, il y a une petite vis qui semble être une vis de purge mais elle n’est pas identifiée dans le manuel de Yanmar. Je desserre cette vis j’active la pompe manuelle et je vois des bulles d’air qui sortes avec le diésel, quand il n’y a plus d’air je resserre et je sors pour tenter le démarrage. Après un peu d’hésitation, le moteur à démarré, je crois qu’il y avait de l’air dans les lignes entre les injecteurs et la pompe haute pression, c’est pourquoi le moteur a tourner un peu plus longtemps que d’habitude avant de démarrer mais j’étais bien content d’avoir réussis. Je redémarre 2 autres fois et tout semble être entré dans l’ordre. J’ai laissé tourner le moteur environ 45 minutes pour être certain que tout était correcte et il à très bien fonctionné. Quel bon investissement ces cours d’entretien de moteur diésel. En fin d’après-midi, nous sommes invités pour l’Apéro sur Lady M et nous rencontrons France une amie de Gilles et Marielle qui est venue les visiter pour une semaine et plus tard nous allons souper sur Absaroque avec Jean-Pierre et Denise. Ce souper est très important car nous ne les reverrons pas avant un bon bout de temps, ils reviendront au Québec en 2010. Soirée très agréable et ont se promet de rester en contact.

Le 18 février, petite journée relaxe, rien de très chargé, je dois faire le changement d’huile de la génératrice et faire la mise à jour du blog si possible car l’internet n’est pas très rapide surtout pour transférer les photos. En après midi Christine vas retrouver Marielle et France et elles vont visiter Atlantis sur Paradise Island, environ 30 minutes à pieds de la marina. Lors de leurs retour, je suis allé les rejoindre pour l’apéro sur Lady M et par la suite nous sommes allés souper au restaurant Green Parrot (l’ancien Crocodile) pour ceux qui sont familier avec Nassau.
Le 19 février nous allons au Jardin Botanique et le Zoo qui sont sur le même emplacement. Nous marchons jusqu’au centre ville ou nous dînons et par la suite nous marchons encore environ 1 mille plus loin ce qui nous fais visiter un autre coin de Providence Island que nous ne connaissions pas. Très belle journée, assez typique ont s’en doute à part les flamands roses qui nous ont impressionnés, c’est assez rare. Nous revenons en autobus faire un peu de magasinage au centre-ville et nous sommes de retour sur le voilier pour souper, regarder un film et dodo.




















Le 20 février, le ciel est sombre et il commence à pleuvoir vers 8 :30 am, aujourd’hui ça sera des courses, pour faire réparer mes lunettes de soleil prescription qui ont brisée hier, chercher notre courrier continuer la vérification du voilier pour m’assurer que tout est en bonne condition pour le retour au Québec …….etc etc. Le courrier n’est pas arrivé au bureau de poste, ils ont refusé de signer lors de la livraison de UPS, alors de doit prendre arrangement pour faire livrer à la marina
Le matin du 21 février ont se rends chez Starbuck pour prendre le café et profiter du WIFI gratuit même si nous sommes connectés sur le voilier. Parla suite je vais chercher mes lunettes de soleil qui ont été réparées et ont reviens au voilier en fin d’avant-midi. Ont rencontre des Canadiens qui sont sur un bateau moteur et qui viennent au Bahamas depuis 24 ans, ils attendent la fenêtre météo pour quitter Nassau. Parce que nous n’avons pas l’intention de quitter Nassau avant une semaine, je n’ai pas vérifié la météo mais je mis mettrai demain en prévision de notre départ. Plus tard je vais faire le plein d’un bidon d’essence, je parle sur Skype avec des copains André et Hélène qui ont un voilier à Senneville et en fin d’après-midi nous sortons dans un parc municipal près de Cable Beach ou il y a une fête « Fish fry » et nous allons souper dans un petit resto sympathique près de la plage. Nous avons traversés le centre-ville et j’ai pris quelques photos dont la façade du fameux « straw market » de réputation internationale.















Ce matin le 22 février je demande des rapports « buoyweather » et je me rends compte que nous sommes à Nassau jusqu’au 28 février avant que le vent et la vague soient tolérables pour la traversée vers Chub Cay. La journée précédente serait OK mais la vagues prends une journée à se dissiper après plusieurs journée de vents à 20 nœuds. Les conditions seront bonnes pour au moins 2 jours mais c’est encore loin, je vais continuer à vérifier à chaque journée jusqu’au matin du départ. Aujourd’hui je vide le dessous du cockpit et je vais vérifier touts les câbles du système de direction qui contrôle le safran, je resserre tout les collets de serrage des passe-coque et je fais une inspection visuelle générale. En début de soirée ont sort souper au resto et en revenant ont regarde un film Christine s’endort évidemment.
Le 23 février je continu la vérification des collets de serrage des passe-coque sous la pince avant du voilier et par la suite nous recevons notre courrier, accumulé depuis environ 2 mois. Après le lunch, ont part en ville pour chercher une batterie pour la caméra vidéo, ont se promène et je prends des photos du centre-ville, remarqué la boite à malle typiquement « British ».





















































Ont reviens au voiler en fin d’après-midi, j’arrête sur le quai des bateaux de croisière et j’achète un « horn » coquille de conch dont l’extrémité est coupée et dans laquelle ont peux souffler comme une trompette. Les natifs l’utilisaient dans le passé pour annoncer le coucher du soleil. Au mouillage à Staniel quelqu’un le faisait à touts les soirs. Avoir su que c’étais aussi simple j’aurais fais quelques « horn » il y a longtemps. Dorénavant j’annoncerai les beaux couché de soleil à l’ancre au Lac Champlain. De retour au voilier c’est l’ouverture du courrier (11 lbs de lettres et quelques magasines), et la mise à jour des comptes, placements, échéances sans surprise excepté mon permis se conduire qui expire la semaine prochaine alors je devrai poster une lettre à la SAAQ pour recevoir un permis temporaire sans photo comme pour la carte d’assurance maladie. Après souper ont regarde un autre film et dodo.
À compter de mercredi le 25 février, ont attend la bonne fenêtre météo pour se mettre en route vers Bimini. La route précise sera déterminée selon le vent et les vagues sur 3 jours consécutifs, soit en passant par Chub Cay ou en allant directement sur le banc et nous rapprocher de Cat Cay avant de nous rendre à Bimini. En quittant Nassau ont doit traverser « The Tongue on the Ocean » nous devons avoir une bonne météo sinon ça risque d’être très déplaisant. Ont fait le plein des réserves, l’épicerie, le lavage, lecture, internet, promenade…..ont passe le temps. Il semble que samedi et dimanche prochain nous aurons des conditions acceptables, mais c’est encore loin alors on vérifiera la météo à chaque jour.
Le départ de Nassau à venir
Hasta luego

Norman Cay sur le chemin du retour

À 8 :00hres am le 10 février, tel que prévus, j’appel Lady M sur VHF pour savoir si nous sommes prêt à partir et la réponse est « positif ». Je dois relever deux ancres alors dès que la première est relevée et que le câblot et la chaine sont rangés dans le puits d’ancre Lady M commence les manœuvres pour relever son ancre, et à 8 :45 nous sommes en route. Dés le départ, on constate que le vent est tel qu’annoncé, ça vas être sportif pour utiliser l’expression de Gilles. Le vent est 16 à 22 nœuds au grand largue mais les vagues sont plus fortes que prévues, 2 à 3 pieds, courtes et quelques unes semblaient être comme 3 à 4 pieds. Nous avons la grande voile 2prises de ris, et le genois ouvert à50% et ont se fait brasser à cause de la vague. Pas question de laisser Gaston notre pilote automatique barrer, je reste donc à la barre toute la journée excepté pendant 20 minutes alors que Christine prend la barre quand je vais vidanger le réservoir septique. Environ 2 heures avant d’arrivé à notre destination, nous devions tourner légèrement sur tribord et le vent et la vague sont devenus de travers comme anticipé mais le vent s’est maintenu entre 20 et 23 nœuds ce qui nous à donné droit à la machine à laver. En résumé ont s’est fait brasser un peu plus que nous aurions cru. Nous avons rencontré plusieurs voiliers dont un copain rencontré dans l’intracostal Pierre VE2PBF et Françoise de Racksha qui remontait la vague et le vent en se dirigeant vers Staniel Cay, c’était beaucoup plus audacieux que nous. En arrivant nous avons un appel de Lady M à l’effet qu’ils préfèrent rester à Norman le lendemain et attendre des meilleures conditions pour aller vers Nassau. Nous sommes bien d’accord, la journée s’est bien déroulée mais nous préférons des conditions moins pointues.

Le lendemain, le vent à baissé un peu et commence à tourner vers le sud, nous seront probablement vent arrière pour entrer sur Nassau le lendemain, Gilles et Marielle descendent à terre pour allés porter leurs déchets et ont se donne rendez-vous à midi chez McDuff, le seul restaurant de l’île. Bon repas au restaurant, ont se repose et il fait chaud 26°C ça commence à sentir « LE SUD » et nous sommes sur le chemin du retour, « c’est la vie » de toute façon si nous restons trop longtemps on va commencer à se plaindre qu’il fait trop chaud. Nous revenons au voilier, je demande des rapports météo, je bricole, je prépare le moteur pour le lendemain, Christine prend une douche et l’après-midi se termine avec le souper et la vaisselle. Nous sommes quand même très bien et à l’aise avec l’idée d’être sur le chemin du retour, nous avons quand même encore 4 mois à vivre sur le voilier avant le retour au Québec. Si la fenêtre météo est bonne et que nous traversons le Gulf Stream tôt, nous irons possiblement passer quelques temps dans les Keys de la Floride à Key Largo et à Marathon que nous connaissons particulièrement bien.

Demain ont quitte le mouillage en direction de Nassau ……à suivre.

Hasta luego

Retour à Staniel

Nous arrivons à Staniel à 11 :45 le 24 janvier et nous jetons l’ancre du côté ouest de Big Major, une île qui nous protégera du vent qui est annoncé pour la semaine qui vient. Ont range les voiles et ont décide d’allé souper au Yacht Club, il n’y aura pas de lune ce soir, alors j’apporte le GPS (exigence de Christine) et je fais des waypoints sur le chemin vers le club pour faire une route que nous suivront pour revenir dans la noirceur. Je suis un peu déçu de la qualité de la nourriture des restaurants jusqu'à date, je n’ai pas encore mangé de « conch salad » ou « ceviche », j’ai plutôt mangé du « conch friter » avec des frites. Je commande comme la dernière fois une salade césar mais au poisson cette fois plutôt qu’avec poulet, WOW , j’ai eu droit à un beau filet de poisson avec la salade. Je crois que je pourrais manger cette salade tout les jours pour quelques semaines. Nous revenons au voilier à la noirceur et même si nous pouvons distinguer la forme des îles principales pour nous guider, je suis la route du GPS qui nous ramène directement à la poupe de Kai Keiki.

Le 25 janvier toujours pas de neige d’annoncé alors la journée commence bien. On se lève tard, pas nécessaire d’écouter les prévisions de vent ce matin, ont ne pars pas aujourd’hui et le vent est comme prévu de l’est et nous sommes protégés. Un appel de Marielle de Lady M sur VHF, elle nous demande si on veut aller plonger pour faire la chasse aux langoustes « BEN SUR QU’ONT VEUX » ont se donne rendez-vous après dîner. Nous quittons et en route un autre plaisancier se joint à nous, il est allé à un endroit hier et il a attrapé deux langoustes. On le suit mais c’est trop loin dans la grosse vague du Exuma Sound et nous décidons de revenir. Ça pourrait être une bonne place pour revenir à l’étale un peu plus de bonne heure qu’aujourd’hui. Nous revenons pour choisir un petit banc de corail ou se cachent les langoustes. En peu de temps notre nouveau compagnon attrape une « cigale », semblable à une langouste, pas d’antenne et la tête ressemble plus à une roche, donc imaginez une roche avec une queue de langouste, il semble que c’est meilleur que la langouste.
On s’éloigne de l’endroit ou nous avons ancrés nos annexes et Marielle attrape une belle langouste, bravo Marielle ton trophée de pêche commence à se garnir. Nous revenons au voilier et le temps de se sécher un peu et nous recevons une invitation pour un 5 à 7 sur Zénith le catamaran d’Yvon et Nicole avec qui nous avions fait un bon bout de chemin sur l’intracoastal. Ils ont traversés le Gulf Stream vers les Abacos ou ils ont reçus des visiteurs et ils viennent maintenant visiter les Exumas.
Le 5 à 7 sur Zenith à été très plaisant, j’avais connu Yvon à titre d’expert en toiture, il travaillait pour Hydro Québec et c’est après que nous ayons touts les deux pris notre retraite que nous nous sommes revus par hasard lors d’une soirée de la CONAM. Mais quel hasard de se revoir au quai publique de Waterford sur la rivière Hudson en route pour le sud.

Ce matin en déjeunant, Christine et moi avons discutés de nos projets de voyage pour les années à venir et nous ne sommes pas encore fixés à savoir si Kai Keiki restera en Floride, si nous vendons la maison pour acheter un motorisé ou une roulotte à sellette « fith wheel », plusieurs options, mais nous ne sommes pas pressés.
Le 26 janvier je reçois les rapports météo que j’ai commandés par courriel en radio HF en prévision de la route pour aller à Georgetown. Nous devrons sortir du côté de l’Exumas Sound, qui est l’océan Atlantique à tout fin pratique et parce que le vent et les vagues courtes venaient de cette direction pendant 4 jours ça devait brasser un peu trop à notre goût. Mais il y a un front froid qui s’en viens et le vent vas tourner au sud à ouest puis au nord, alors ont pourrait sortir sur le Sound qui est du côté « est » des îles et se diriger vers Georgetown en moins de 8 heures de navigation. Je continu à vérifier la météo à touts les jours et nous devrons nous décider avant jeudi et possiblement rejoindre Zenith, Rigalio, Callisto III et Morning Star qui sont partis pour Little Farmer et qui attendrons le moment propice pour traverser sur le Sound vers Georgetown.
Ce matin Christine fait un peu de lavage à la main, « OUPS » excusés aux pieds, voir la photo qui est coupée du haut et du bas parce que je voulais avoir le maximum des deux extrémités sans être capable de tout voir.




















Christine fait aussi sécher ses trouvailles qu’elle à rapporter de notre dernière expédition, une belle étoile de mer et un petit « conch ».

Il ne fait pas soleil aujourd’hui et nous décidons d’allé à terre, vers 9 :00hrs, Marielle de Lady M nous appel pour nous dire qu’ils iront à terre se connecter sur internet et faire des courses à l’épicerie. Nous leurs disons avoir les même intentions et que nous les rejoindrons au club de Yacht pour le lunch et par la suite nous allons à l’épicerie.














Nous revenons au voilier pour me rendre compte que le réfrigérateur ne fonctionne pas. Une lumière du panneau de contrôle qui clignotait ce matin, clignote encore signifiant qu’il n’y a pas assez de courant, ce qui n’est pas possible, le voltage est adéquat. J’avais tout de même démarré la génératrice pendant 2 heures ce matin même si les batteries étaient à 12.35 ce qui est 70% de la charge maximal et qui devrait être amplement suffisant. Nous sommes quand même allés à terre, espérant qu’il y ait un « reset » ce qui n’est pas arrivé. La plaque refroidissante commence à dégeler, il faut régler le problème sinon la bière va être chaude. Je ne comprends pas le problème, il y a du courant sinon les lumières du panneau de contrôle ne s’allumeraient pas. Je vide le dessous du cockpit partiellement pour avoir accès au compresseur et à la boite de jonction électronique du compresseur. Je débranche tout les contacts et je les rebranche ce qui ne donne aucun changement. Je ne comprends toujours pas la logique, les batteries monte 12 .89 volts c’est plus que 100%, le fusible est correcte parce qu’il laisse passer le courant alors je dégage le couvert de protection sur mes « bussbars » pour examiner les connections des câbles qui aliment la boite de jonction électronique du compresseur et le connecteur du fils négatif n’est pas bien serré, je le resserre correctement et je retourne au panneau de contrôle pour constater que la lumière jaune ne clignote plus et que le réfrigérateur se remet en opération. Étant donné que la plaque refroidissante n’était plus très froide et qu’il y avait du rattrapage à faire, j’ai démarré la génératrice pour une heure et placer le contrôle du réfrigérateur d’automatique à manuel afin de refroidir les aliments.
Le lendemain matin 27 janvier ont se rend compte que nous avons des petits insectes indésirables près du passe coque d‘évacuation du réservoir septique. Ont décide de vider la pince au complet pour tout nettoyer et désinfecter et je vérifierai si il y a une coulisse avant de tout remettre en place. Christine n’a pas attendu et avec un miroir elle trouve une coulisse derrière la valve passe coque. C’est le seul élément du système d’évacuation qui était en place et que j’ai conservé, aucune coulisse de la pompe, des tuyaux ou de la valve « Y » installée sur le réservoir. Je suis arrivé à resserré l’écrou de la valve un peu mais j’avais peur de la briser, la partie supérieur de la valve se démonte lorsque la valve est fermée, mais il est risqué de la démonté alors que le voilier est dans l’eau. Normalement il y a très peu de pression dans le tuyau à cet endroit et je suis surpris de voir une coulisse. Lors de l’installation du macérateur (pompe) j’ai fait un test pour vérifier si la elle était fonctionnelle, mais sans ouvrir la valve et il est probable que la coulisse s’est produite à ce moment alors qu’il y avait de la pression dans la tuyauterie. Quand je vidange le réservoir septique, la valve passe coque est ouverte et il y a seulement la hauteur de l’eau à l’extérieur qui crée une pression très faible pendant moins de 30 secondes, je vérifierai lors de la prochaine vidange s’il y a encore une coulisse mais je crois que tout est correcte maintenant.
En après-midi, nous partons à la chasse aux langoustes encore une fois, cette fois c’est Christine qui en trouve une, elle essai de la harponner à quelques reprises mais sans succès et la langouste disparaît sous le rocher. Christine reste en poste environ 45 minutes autour de ce rocher pour revoir la langouste encore une fois alors qu’elle essai encore de la harponner mais n’y arrive pas. Gilles qui est près arrive et harponne la langouste pour Christine. La langouste à quelques trous sur la carapace, Christine l’avais bien visé mais il n’y avait pas assez de force, c’est l’expérience qui nous manque. Christine ramène également des conchs qui heureusement sont en abondance dans las Bahamas.



Le 28 janvier, nous devons décider si nous allons à Georgetown ou si nous restons à Staniel, relié a cette décision nous devons décider si notre traversé vers les USA se fera de Bimini ou si nous allons vers les Abacos avec Lady M, cette traversée du Gulf Stream vers les USA est plus longue mais la trajectoire est plus vers le nord dans le Gulf Stream qui nous poussera d’environ 2 nœuds plus vite qui si nous traversons à Bimini. La réponse à ces deux questions est relative a savoir qu’est-ce qui sera plus confortable et plaisant et avec quelle option Christine seras plus à l’aise. Après analyse des rapports météo, si ont veux allés à Georgetown nous devons décider aujourd’hui pour partir demain matin rejoindre les autres voiliers qui sont à Little Farmer et qui attendent une bonne météo qui sera peut-être dans deux jours pour sortir sur l’Exuma Sound et allé vers Georgetown. Décision, décision, décision, ça n’arrête pas, j’ai l’impression de travailler encore, je me permets d’ajouter que depuis deux semaines je rêve souvent que je travail, quel merdier de penser au travail, ça fait 4 ans que je ne travaille plus et même si j’ai de très bon souvenir et que j’ai gardé contact avec quelques uns de mes employés, je ne m’ennuis pas. Alors Christine et moi ont discute et même si j’aimerais bien aller à Georgetown, je pourrais aussi dire que j’aimerais aller à Cuba et ça ne changerais rien, nous devons rester dans un plan de navigation ou nous avons tout les deux beaucoup de plaisir, ce qui veux dire que nous allons rester avec Lady M avec qui nous avons une très bonne relation et qui malgré leurs voyages passé en navigation dans le sud recherche cette année une navigation simple dans de bonnes conditions. Donc nous n’allons pas à Georgetown et nous allons continuer notre route vers le nord avec Lady M. Quand nous devrons prendre la décision de la traversées du Gulf Stream, nous analyserons nos options.
Aujourd’hui j’ai sur ma feuille de travaille de nettoyer la coque et vérifier les anodes qui sont sous la ligne d’eau du voilier. À cause de l’eau chaude, il pousse des algues sur la coque et nous les voyons quand ont s’approche du voilier, j’aurais dû prendre une photo, trop tard. Touts les voiliers en ont à un moment de leur voyage, et il faut nettoyer. Ont suggère d’approcher une plage pour marcher autour du voilier ce qui est plus facile que de nager autour du voilier. Je vais avec l’annexe en reconnaissance à une plage tout près et je repère un endroit ou il y aura 5 pieds d’eau à marée basse, mais à cause du vent je ne suis pas confortable, je devrai placer 2 ancres de façon à éviter que le voilier tourne vers la plage ou il n’y a pas assez d’eau et surtout quand je suis dans l’eau. Plus tard, Gilles me dit qu’il à toujours nettoyer la coque de son voilier à l’ancre sans problème et il me prête un grattoir très large. C’est la première fois que je fais ce travail alors je crois qu’il faut nettoyer la coque entière du voilier. J’enfile mon habit de plongée, mes palles, mon masque avec tuba et j’attache le grattoir à mon poignet et je saute à l’eau pour me rendre compte qu’il a des algues sur une surface correspondante à environ 10 pouces plus bas que la ligne d’eau. C’est bien, mais il me faut quand même environ 1 ½ hres pour gratter et brosser cette surface. Je vérifie mes anodes, celle qui est sur la plaque de MALM « mise à la masse / le ground » qui nous sert aussi pour évacuer la foudre si applicable, est réduite mais OK, l’anode du passe coque du système d’évacuation de la chaleur du réfrigérateur semble aussi OK pour le moment, et je me rends à l’anode sur l’arbre de l’hélice (le shaft) « SURPRISE » plus d’anode, complètement disparue. Je m’en doutais et j’en ai une de rechange, je l’installerai plus tard, je commence à avoir froid et je suis fatigué. C’est un travail assez physique de frotter la coque d’une main en se maintenant en place à l’aide des palles et à une amarre attachée au balcon de l’autre main. Je dois maintenant m’assurer de vérifier l’anode du moteur qui est la suivante en ligne à se désintégrer par électrolyse après celle de l’arbre de l’hélice. Pour ceux qui ne savent pas à quoi sert des anodes voici en quelques mots. Nous devons protéger les pièces métalliques du voilier contre les dommages causés par les fuites d’électricité dans l’eau que l’ont retrouve surtout dans les marinas. L’électricité passe d’une pièce de métal à l’autre et endommage les métaux les plus vulnérables. Les anodes en zinc sont détruites avant les autres pièces métalliques, alors il faut les remplacer dès que possible au besoin. Je dois plonger et rester sous l’eau assez longtemps pour installer et serrer l’anode sur l’arbre de l’hélice, j’attendrai une journée ou il n’y a pas trop de courant.
Christine voulais allé visiter une des trois plages de la baie, à la première il y a des cochons sauvages qui s’approchent des annexes pour être nourris, mais nous n’avions rien et nous sommes repartis. À la deuxième plage il y avait plein d’enfant qui criaient et qui s’amusaient et à la troisième plage nous étions seuls.















Au retour nous rencontrons Gilles et Marielle de Lady M et ils nous invitent prendre un verre sur le sur voilier et par la suite nous revenons vers Kai Keiki.
Aujourd’hui le 29 janvier, ont bricole, lecture, mise à jour du brouillon du blog et Christine à passé environ une heure à extirper deux conchs de leur coquillage et ce soir au menu, « conch friters » avec sauce maison et langouste avec beurre à l’ail, « UN FESTIN ». Mais, c’est la routine qui prend le dessus et après souper ont fait la vaisselle. Plus tard nous écoutons le film Mission Impossible avec Tom Cruise et Christine s’endort après 20 minutes, je me force un peu et j’écoute le film jusqu’à la fin.
Le lendemain matin le 30 janvier, Christine entreprend le nettoyage du réfrigérateur, tout vider, nettoyer et tout replacer dans un ordre facile pour s’y retrouver parce que ce n’est pas grand et tout est cordés. Par la suite nous allons au Yacht Club pour connecter sur internet, surtout pour moi car il y a longtemps que je n’ai pas téléphoné à ma famille et je vais utiliser Skype. Je m’installe à l’intérieur à une table ou l’écran sera bien visible je vérifie tout et je vais au bar acheter un mot de passe et ont me dit que l’internet ne fonctionne pas aujourd’hui. Ils n’ont aucune idée quand il sera réactivé. Christine et moi jouons au pool en attendant Gilles et Marielle de Lady M qui viennent nous rejoindre pour dîner. Par la suite on part pour le magasin général et l’épicerie $65 US ou Bahamien pour 24 bières. Ont reviens au quai ou nous remplissons deux gros bidon d’eau ($0.40/gallon) et nous retournons au voilier. Je retourne au Yacht Club avec l’annexe pour prendre un bidon d’essence et un de diésel. De retour au voilier après avoir tout rangé, je dis à Christine « j’ai l’impression d’être en vacance, ça fait 6 jours que nous ne voyageons pas » ! Depuis le 10 septembre 2008 nous avons presqu’à tout les jours poussé vers le sud, il fallait toujours obtenir et interpréter des rapports météo, faire la route, lire les guides pour savoir ou s’approvisionner «nourriture, eau, essence et diésel » et planifier ces arrêts pour ne pas trop nous retarder. Quoique au début s’est stimulant, il vient un moment ou c’est comme allé travailler, ont y vas automatiquement tout les matins parce qu’il le faut mais ont aimerait bien arrêter de temps en temps pour respirer et se reposer. Il faut aussi confirmer que voyager sur un voilier est difficile pour un couple, toutes les décisions doivent être prisent d’un commun accord et personne n’a le droit de veto. Pour nous ça vas mais certaines journées ont été plus pointus que d’autres. Les désirs, les besoins et les inquiétudes qui ne s’étaient pas manifestées auparavant parce que nous n’avions jamais fait un aussi long et complexe voyage sont maintenant bien clair et bien compris.
Le 31 janvier il fait soleil et ont bricole sur le voilier, Christine fait du pain comme à tout les 4 ou 5 jours, je commence à lire un livre sur les communications radio que Christine à garder en échange d’un autre livre qu’elle à laissé lors de notre passage à Warderick Well dans le parc des Exumas. Le panneau solaire est relevé vers l’arrière, franc sud et l’angle est presque parfait, nous obtenons 10.40 ampères à 13.27 volts à midi, je suis impressionné. Bien entendu ce rendement ne se maintien pas tout la journée mais c’est une excellente performance.
En avant midi, nous avons discuté de l’option de laissé le voilier en Floride comme nous en discutons depuis plusieurs mois, nous avons conclu que si Kai Keiki reste en Floride nous serons dans l’obligation de revenir l’hiver suivant et qu’il nous en coutera environ $4000 de plus en 2009 (entreposage plus cher, protections additionnelles et assurance pour la zone des ouragans) que de l’entreposer au Québec sans compter les risques de dommages au soleil ardent de l’été en Floride et le risque du passage d’un ouragan qui pourrait chambarder nos projets. Nous sommes aussi d’avis que même si nous avons fait plusieurs voyage en voilier, nous ne sommes pas de grands navigateurs et le Lac Champlain est tellement beau pour y passé l’été avec notre voilier, pourquoi courir après l’aventure en Floride pendant l’hiver. Ont s’achètera un motorisé ou une roulotte à sellette plutôt et nous voyagerons sur la terre ferme en hiver pour allés visiter des endroits sans nous soucier de la marée et de la météo d’une façon aussi pointue qu’en voilier. Nous avons le temps de changer d’idée mais nous sommes tout les deux d’accord sur cette orientation plus conservatrice. Si dans quelques années nous vouons faire de la voile en Floride nous analyserons l’option de faire transporter Kai Keiki par la route, nous aurons déjà $4000 en réserve d’épargné en 2009.
Le 1er février Karine la nièce de Marielle arrive à l’aéroport de Staniel et nous avons rendez-vous pour aller prendre le petit déjeuner avec eux au Yacht Club. Après le déjeuner, Gilles avait amarré son voilier au quai du Club pour faciliter l’embarquement de Karine. Avant de quitter le Yacht Club il apprend que le quai est à moitié prix ce soir à cause du Super Bowl, il m’en informe et nous décidons de prendre un quai pour la nuit afin d’être plus près pour finaliser nos approvisionnements car nous allons possiblement quitter le lendemain matin vers le parc des Exumas. En après-midi j’appel le parc sur VHF pour réserver deux moorings, nous aurons une confirmation le lendemain matin par VHF s’il y en a de libre. En soirée nous décidons d’allé souper au resto du Club ou il y a un buffet en l’honneur du Super Bowl, Gilles, Marielle et Karine quitte après le souper mais Christine et moi sommes restés jusqu’à la fin de la partie alors qu’il y a eu passablement d’action.
Le 2 février j’oubli d’être à l’écoute du canal 09 à 9 :00am pour savoir si nous avons des moorings de libres au parc des Exumas et j’appel à 9 :30 pour parler à la personne responsable et il ne reste que des moorings dans le parc sud « Emerald Rock » qui est exposé au vent ouest que nous aurons le lendemain avec le passage du front froid. Nous ne voulons pas prendre de risque et nous décidons de rester à Staniel parce que selon les prévisions, les fronts froids se succèdent pour les 5 prochains jours et il sera difficile de partir du parc pour aller reconduire Karine pour qu’elle reprenne l’avion de Nassau ou de Staniel. La sortis du quai ou nous sommes ne sera pas facile, le vent est de 15 à 20 nœuds nous sommes amarré à tribord et le vent éloigne le voilier du quai ou nous sommes vers un autre quai principal, et il y a un voilier de 50 pieds derrière nous, nous devons donc nous laisser déporter par le vent et faire marche arrière pour sortir de se cul de sac assez vite pour ne pas être dérivés sur l’autre quai à notre bâbord heureusement qu’il n’y a pas de bateau à ce quai, ce qui nous laisse plus d’espace pour manœuvrer. J’analyse la situation et je suis d’avis que tout ce passera bien, j’ai appris à manipuler Kai Keiki assez bien depuis que nous l’avons. Par précaution, je donne une amarre de poupe au capitaine du voilier derrière nous et une autre amarre d’étrave à Gilles qui marchera sur le quai, et je leur dit d’attendre mes instructions au besoin. Nous larguons les autres amarres et j’embraye en marche arrière très lentement alors que le vent éloigne le voilier du quai, dès que je peux reculer sans frapper le voilier derrière nous et que je sens tout sous contrôle, je cris de larguer les deux amarres et nous reculons vers la sortie sans aucun problème de manœuvre. Je suis bien content d’avoir anticipé le comportement de Kai Keiki. Gilles nous suis en faisant les mêmes manœuvres qu’il avait lui aussi considérés comme étant la meilleur façon pour sortir de se cul de sac et il quitte le port sans problème. Nous allons jeter l’ancre à l’ouest de Big Major, une île ou nous sommes protégé du vent en sachant que le lendemain nous devrons nous relocaliser. En après midi nous allons voir les cochons sauvages qui habite tout près d’une des plages. Il semble qu’ils sont nourris par les locaux et possiblement par les restants des restaurants. Par la suite nous allons plonger mais je reste dans l’annexe, je n’ai pas le goût aujourd’hui.
Le lendemain matin, le 3 février, la routine du matin, 6 :30 écouter la météo de Chris Parker sur radio HF, 7:00 écouté le réseau du capitaine jusqu’après la météo de Jean-Yves et par la suite vers 8 :15 transmettre des courriels et des demandes additionnelles de rapports météo qui sont reçus 20 minutes plus tard toujours par radio HF via le modem Pactor 3. Cette routine se termine vers 9 :00hres excepté quand nous naviguons nous n’écoutons pas le réseau du capitaine et généralement è 8 :00 nous sommes près à lever l’ancre, même plus tôt quand nécessaire. Aujourd’hui, le vent tourne vers l’ouest et nous nous déplaçons de l’autre côté de l’île. Si le vent continu à tourner comme prévu, nous changerons possiblement d’ancrage encore en fin de journée ou le lendemain matin mais au moins nous aurons plus de confort surtout pour Marielle et Karine qui semblent être plus incommodés par les mouvements du voilier. Ont bricole, je fais une réparation de fortune à la monture brisée des lunettes de Christine, je cherche à comprendre pourquoi la lumière du comptoir de cuisine s’éteint et se rallume sans cesse, je fais la mise à jour des brouillons du blog, Christine, fait du pain, de la broderie, extirpe un conch de sa coquille et bricole à diverses autres occupations jusqu’en fin de journée. Le vent est constant entre 15 et 20 nœuds, le ciel est nuageux et il pleut à quelques reprises alors nous n’irons pas à terre aujourd’hui.
Durant la nuit, j’entends une corne de brume et je me lève pour constater que Gilles éclaire un catamaran qui était à l’ancre devant Lady M et qui est maintenant vis à vis notre voilier, je le vois déraper sur son ancre et personne ne sort sur le pont. Gilles est déjà dans son annexe en route pour réveiller les occupants et un peu plus tard ils démarrent le moteur, relèvent l’ancre et se relocalisent derrière nous. Selon Gilles l’ancre semblait petite, avec très peu de chaîne et très peu de touée pour le courant au mouillage à cet endroit et pour la grosseur du voilier, et il leurs a suggérés de rallonger la touée. J’avais activé l’alarme de chasse d’ancre et nous n’avions pas bougé alors je suis retourné me coucher. C’est la deuxième fois que Gilles est impliqué dans un sauvetage en pleine nuit, la semaine dernière du côté ouest de l’île, un voilier à dérapé tout près de Lady M et Gilles est allé sur ce voilier pour aider l’occupant qui était seul, à se relocaliser.
Le 4 février, même chose vent de 20 nœuds toute la journée mais il tourne vers le nord et nous retournons nous ancrer du côté ouest de l’île Big Major, le vent est quand même assez fort au point d’ancrage et je place deux ancres en pattes d’oie espacés d’environ 60 pieds. Seule activité au menu aujourd’hui, allés visiter la grotte utilisée dans le film « Thunderball » de James Bond. Il y a un mooring pour les annexes près de la grotte et nous y entrons en passant sous un rocher ou il y a environ 18 pouces entre l’eau et le rocher à l’étale de la marée haute. Nous nageons à l’intérieur et nous sommes émerveillés, il y a 3 ouvertures par lesquelles nous pouvons ressortir en passant sous l’eau, alors ont vois la lumière du soleil qui est réfléchie dans l’eau par ces ouvertures. Les rayons de soleil pénètrent également par des ouvertures dans le plafond de la grotte, c’est vraiment impressionnant. La grotte fait environ 100 pieds de diamètre en forme irrégulière et 25 pieds de haut. Le fond est formé d’une belle variété de coraux et nous sommes entourés de petits poissons qui viennent chercher de la nourriture car les visiteurs apportent du pain et des biscuits.

L'entrée de la grotte vue de l'extérieur.











L'entrée de la grotte vue de l'intérieur.



Le fond.




















Une des autres sorties immergées.


Les ouvertures au plafond de la grotte, une vue extraordinaire.

Le 5 février le vent souffle encore à 20 nœuds, pas grand chose à faire aujourd’hui nous allons au Yacht Club pour dîner et passer un peu de temps les deux pieds sur un plancher qui ne bouche pas continuellement. En revenant, nous avons eu la « randonnée » de l’année avec l’annexe, des vagues assez formé 2 à 3 pieds et très courtes, c’était à se demander qu’est qu’ont faisais là. Un moteur de 15 HP nous aurais permis d’être plus rapide, déjauger et moins se faire mouiller mais il serait plus lourd sur le bossoir et consommerait beaucoup plus d’essence. On arrive au voilier pour m’entendre dire « il y a du monde qui paie pour ça » et oui à ce point là, ont s’est fait brasser pendant les 25 minutes nécessaire pour rejoindre notre voilier.
Le 6 février le vent à soufflé toute la nuit et souffle encore à 20 nœuds et il fait 17 °C dans le voilier, le vent est froid, je dois porter un chandail pour aller sur le pont moi qui n’est pas frileux. Toutes les nuits j’active l’alarme de chasse d’ancre et je suis réveillé 2 ou 3 fois par nuit parce que le voilier tourne sur le côté sans chassé mais c’est un déplacement et l’alarme est enclenchée, ça me permet de jeter un coup d’œil sur les autres voiliers pour m’assurer qu’eux ne chassent pas vers nous. J’ai pris l’habitude de laisser mes vêtements près de l’accès au cockpit, je ne peux plus sortir dehors en costume naturel, il fait trop froid. Une nuit ou le vent et la vague étaient plus inquiétants, j’ai dormis habillé pour être dehors plus rapidement, et j’ai même sortis les bas de laine. Nous n’allons pas à terre aujourd’hui et nous avons eu droit à un bel orage, voir le lien suivant pour le vidéo. http://video.yahoo.com/watch/4496282?fr=yvmtf
Le 7 février, Karine la nièce de Marielle prend l’avion vers Nassau ou elle embarquera pour Montréal, alors nous descendons à terre pour dîner avec elle et la reconduire à l’aéroport. Elle n’a pas été chanceuse, nous avons passé la pire semaine en ce qui concerne la météo mais elle a eu l’occasion de faire un peu d’apnée, de visiter la grotte du film « Thumderball » et elle a goûté un peu aux Bahamas. L’allé et le retour au voilier sont digne de mention encore une fois, heureusement que nous portons nos pantalons et manteau imperméable, nous recevons des sceaux d’eau salée en pleine figure à toute les trois vagues pour la moitié du parcours allé retour. Ont s’y fais et ont en rient, mais l’eau salée qui nous brûle les yeux et qui laisse des tâches blanchâtre sur touts les vêtements touchés, incluant les sandales, « ça vas faire »….. suis-je en train de me plaindre? Mais oui, je sais c’est baveux mais c’est pour m’amuser, ont est content d’être ici ce n’est pas tout le monde qui aura cette chance.
Le 8 février ont bricolent, je passe l’avant midi à faire un collier pour moi avec une dent de requin et deux bracelets identiques un pour moi et un pour Christine. Cordon de cuir et « beads » achetés l’an dernier dans les Keys de la Floride, j’aime bien bricoler avec mes mains pour évacuer ma créativité. Plus tard j’analyse les rapports météo en prévision de notre départ de Staniel Cay vers Nassau. Je discute avec Christine et je parle à Gilles de Lady M. Nous sommes tous d’accord pour attendre que le vent baisse et soit d’une direction plus confortable pour quitter. Nous ne sommes pas pressé, Gilles et Marielle attendent un visiteur à Nassau le 17 février c’est la seule échéance à rencontrer et Nassau est à deux jours d’où nous sommes. Pendant ce temps Christine fait du lavage et étend les vêtements à sécher sur le voilier, aujourd’hui il fait 25 °C, le soleil est de la partie c’est encourageant même si le vent est toujours présent, encore 20 nœuds, ça fait environ 10 jours sans arrêt. Plus tard ont regarde un film en soupant….ont fait la vaisselle…..lecture….une partie de « Scrable », et dodo.
Ce matin le 9 février j’étais occupé à transmettre des courriels à des amis par HF et j’entends « Anabody on board » je sors dans le cockpit et il y a un bateau moteur du «Park Warden » avec trois officiers du « Royal Bahamas Defence Force » en uniforme et un civil à bord. Il m’informe qu’ils veulent monter à bord pour faire pour vérifier le bateau. Le civil est le responsable du Exuma Parc et c’est son bateau, je crois que les deux plus jeunes officiers sont en formation, nous avions jasés avec un jeune officier lors de notre passage au bureau du Parc. Les deux plus jeunes officiers demande la permission de monter à bord, un d’eux me questionne et inscrit mes réponses sur un formulaire et l’autre demande la permission de descendre visiter l’intérieur. Évidemment tout était correcte, l’officier m’a fait signer le document, m’a remis une copie et ils sont repartis. Nous étions le seul bateau de la baie qui a été vérifié, sélection au hasard, Gilles suggère en blague que mon chandail Harley Davidson y était peut être pour quelques chose !
Nous sommes allés sur la plage avec Gilles et Marielle et après avoir vérifié la météo des jours à venir nous confirmons un départ pour le lendemain malgré le vent annoncé de 16 à 22 nœuds qui sera au quart arrière et de travers en fin d’après midi, ont se fera brasser mais ça sera mieux que vent debout comme les jours précédents. Gilles m’informe aussi que Marielle préfère revenir au USA par Bimini plutôt que par les Abacos, Christine sera d’accord parce qu’elle préfère cette route également.
Je dois aller sous le voilier installer une anode sur l’arbre de l’hélice, celle que j’ai installée avant le départ est complètement disparu. C’est le principe de l’électrolyse à son meilleur et je suis d’avis que c’est notre voyage dans l’intracostale et dans les marinas qui est le plus à blâmer alors je dois le remplacer avant de revenir sur la côte des USA. Le vent est toujours à 20 nœuds et le voilier se promène de gauche à droite et il y a un petite vague inconfortable pour plongée alors j’hésite, mais si je ne fais pas le travail aujourd’hui j’aurai une autre chance à Norman Cay et après nous serons à quai à Nassau puis à Bimini et ce n’est pas recommandé de plonger dans une marina, j’ai lu deux cas d’électrocution à cause de fuite électrique dans l’eau. En après midi je me décide, je dois aller visser cette anode sur l’arbre de l’hélice. Je pratique mes mouvements dans le cockpit pour sauver des secondes lorsque je serai sous l’eau sans respirer. Je descends dans l’eau, j’attache une amarre au safran pour m’aider à descendre sous l’eau et j’y vais quelques fois pour reproduire ce que je dois faire pour me rendre compte que c’est plus facile que je le croyais. Je prends l’anode et je vais l’attacher temporairement dès le premier essai et je redescends 5 ou 6 fois pour resserrer les deux boulons. Je me rends compte que je m’améliore sous l’eau, j’apprendrais à être plus confortable en plongeant plus souvent.
En soirée nous regardons un film et on se prépare pour le départ du lendemain.
Norman Cay à suivre……
Hasta luego

Little Farmer

Le 23 janvier nous levons l’ancre de Black Point à 8 :30 AM, nous n’étions pas pressé mais Lady M et nous étions prêt alors ont se met en route. Un peu plus de 2 heurs plus tard sous génois (grande voile avant) et grande voile avec une prise de ris et le moteur à 1400 RPM nous filons à 6.4 nœuds pour suivre Lady M qui avait ses trois voiles déployées. Même avec l’aide du moteur, ce fût une courte mais belle randonnée, les voiles donne une allure et une stabilité extrêmement plaisante.

Nous arrivons à Little Farmer vers 11 :00hre, le temps de s’ancrer comme il le faut et descendre à terre avec les annexes, il sera temps de dîner. Nous marchons sur l’île pour constater que touts excepté l’épicerie est fermés. Le restaurant le plus populaire selon les guides le « Ocean Cabin » qui semble très bien est également fermé, nous tournons autour de toutes les portes et elles ont toutes verrouillées. J’entends soudainement quelqu’un répondre à la radio VFH en arrière et je n’y rends, la dame me fait signe d’entrer et le restaurant est ouvert. C’est aussi simple que ça, c’était pourtant bien écrit près de l’entrée, voir la photo, j’espère que vous arriverai à lire sinon « cliqué » sur la photo pour l’agrandir.

En après midi j’avais dit à Gilles de Lady M que mes rapports météo indiquaient des vagues importantes et inconfortables sur l’Exuma Sound pour se rendre à Georgetown, ces conditions n’étaient pas favorables et il serait probablement mieux d’attendre quelques jours. Plus tard en soirée de retour sur les voiliers, Gilles nous contactent sur VHF pour nous dire qu’en considération de la météo pour la route pour Georgetown, et parce qu’ils attendent de la visite qui sera plus facile de recevoir à Staniel Cay qu’à Georgetown il suggère de retourner à Staniel Cay. Nous sommes d’accords pour retourner, mais nous allons garder une option moyennant une bonne fenêtre météo de revenir pour prendre le large vers Georgetown, nous sommes si près. Mais Christine est moins tolérante au brassage et le voyage doit rester plaisant autant que possible. Alors c’est bon demain ont lève l’ancre pour Staniel ou nous irons chasser les langoustes et visiter la grotte utiliser pour le film « Thunderball ». On lève l’ancre à 8 :30 am et dès que nous sommes sortis de l’emprise d’un haut-fond, on lève les trois voiles avec une prise de ris dans la grande voile qu’ont garde car on s’attend quand même à 15 nœuds de vent de travers. Ont ferme le moteur et on fait 18 milles nautiques sur la même allure à une vitesse variant entre 5.7 et 6.3 nœuds sur le fond avec un vent de travers de 10 à 16 nœuds. Quelle belle journée, nous devançons Lady M qui plus tard ajuste ses voiles et nous rattrape, bien entendu c’est un 36 pieds mais nous avons fait un très bon temps pour la distance parcourue.

Retour à Staniel Cay à suivre ….

Hasta luego

Black point

Le 22 janvier, nous voulons pointer l’étrave vers Black Point plus au sud,, alors à 8 :30 je pars avec l’annexe pour récupérer notre lavage au magasin général de Staniel Cay et passer par la marina chercher un bidon d’eau potable, un de diésel et un d’essence pour garder nos réserves pleines.

En revenant, je range tout, je monte l’annexe sur le bossoir et j’avise Lady M que je suis prêt à lever mes deux ancres et dès que la première ancre sera remontée, que le câblot et la chaîne seront rangés dans le puits d’ancre, je serai prêt à remonter la deuxième ancre et prendre le large. Le tout se fait en très peu de temps et nous quittons le mouilage. Je dois dire que Christine et moi avons des signes pour nous comprendre, moi je suis sur le pont avant et Christine est à la barre 30 pieds derrière dans le cockpit et je doit lui dire quoi faire pour me permettre de remonter le câblot et chaine, et surtout décrocher l’ancre, les directives sont : avance, recule, arrête, à bâbord, à tribord, moteur plein régime pour vérifier si l’ancre est bien prise quand nous nous ancrons. Parfois ont entend des plaisanciers crier des ordres et c’est parfois difficile de s’entendre à cause du vent et bruit du moteur pour la personne qui est dans le cockpit. Alors relever deux ancres à la Bahamienne est une manœuvre un peu plus compliquée pour ceux qui l’ont déjà fait et les signaux sans paroles sont absolument nécessaires pour que tout se fasse correctement et rapidement. Si quelqu’un avait filmés nos manœuvres pour remonter ses deux ancres, ça pourrait servir pour des cours de formation tellement tout c’est fait rapidement.
Alors il est 10 :30 et on se met en route derrière Lady M, en direction de Black Point ou nous arrivons après 2 heures de route juste à temps pour dîner sur l’île. Nous nous rendons dans un petit restaurant très sympathique « Lorraine’s ». Tel qu’indiqué dans les guides si Lorraine n’est pas là quand nous arrivons, ont peur se servir à boire : bière, coke…. Et elle le notera plus tard sur la facture de notre repas. Il y a une salle adjacente avec des ordinateurs pour brancher sur internet ou le WI-FI avec nos ordinateurs, c’est gratuit mais les « donations » sont appréciées, c’est un système très équitables j’en suis certain.
C’est semble t’il la seule île entrer Nassau et Georgetown ou il y à une salle de lavage publique et quelle salle de lavage, il n’y a pas mieux à Montréal, je n’ai malheureusement pas de photo de l’intérieur mais imaginé ce qu’il y a de mieux et de plus propre et vous aurez tout vu. Une photo de l’immeuble vous aidera à mieux comprendre.

J’ai par contre pris une photo à l’intérieur de l’épicerie du village qui vous donnera une bonne idée, tout est bien rangées et d’une propreté impeccable.

Il y a également sur cette petite île de, une très belle école et des gens qui ont la réputation d’être extrêmement accueillant, beaucoup de gens nous saluait en passant sur la route.

Nous revenons aux voiliers et nous nous préparons pour le lendemain car ont part pour une autre île plus au sud.

Quelques chiffres en date du 22 janvier 2009 : d’abord ça fait 10 ans aujourd’hui que Christine et moi nous sommes rencontrés pour la première fois. La bouteille de champagne n’est pas au froid comme je l’avais déjà écris, Christine veux attendre de meilleures conditions pour célébrer. Ont pourrait fêter deux fois mais comme vas le dicton « ce que femme veut……. ».
D’autres chiffres en date du 22 janvier 2009
Nombre de jours que nous vivons sur le voilier* : 220
Nombre de jours en navigation : 134
Nombre de jours avant notre retour ** : 145
Heures de navigation à date: 375
Milles nautiques parcourus depuis notre départ: 2031
*Depuis le 16 juin 2008 après avoir donné les clefs au locataire de la maison.
**La date de retour prévue au Québec est le 15 juin 2009.
Little Farmer….. à suivre.
Hasta luego

Staniel Cay

Le 18 janvier, nous arrivons à Staniel Cay après 4 heures de navigation en partie sous la pluie, ont s’en doutais un peu, regardé les nuages qui étaient devant nous quand nous avons quittés notre mouillage. Tel qu’annoncé, il n’y a pas eu de vent fort mais nous avons levés le genois (plus grande de nos deux voiles avant) et ont à eu droit à un « free boat wash » à l’eau de pluie mais ça n’a pas été trop difficile. En route dès que nous sommes sortis de la zone du Parc des Exumas ou la pêche est interdite, Christine à sortie les lignes mais elle n’a pas été chanceuse. Voir l’installation des yo-yo attachés aux lignes de vie avec des élastiques, il y en avait une de chaque côté du voilier, c’est une installation très haut de gamme et Christine le fait avec beaucoup de soin.
















Suite à une discussion avec Gilles de Lady M, et comme suggéré dans les guides, nous allons nous ancrer entre deux îles « Big Major et Little Major » ou nous serons protégés du vent avec composant ouest qui est annoncé pour les jours à venir. Selon les guides, il y a du courant à cet endroit et je place deux ancres à la Bahamienne même si je suis pratiquement seul dans mon coin ou il y a un peu moins d’eau, c'est-à-dire 9 pieds à marée haute et j’anticipe 7 pieds à marée basse ce qui est amplement suffisant pour notre tirant d’eau de 3’_9’’. Tel que prévus, ont sort sur l’île prendre une marche, nous laissons nos annexes au Staniel Cay Yacht Club ou nous laissons nos sacs à déchets pour $5. Nous sommes accueillis au quai par quelques requins qui ne semble pas être dérangés par notre présence, nous sommes dans leur habitât. Passé le Yacht Club, il y a des petits logements à louer, avec piscine & plage à proximité, ça semble un bel endroit pour passer quelques semaines de repos. Par la suite nous allons souper au Yacht Club, belle fin de journée, pas de repas pour nos conjointes et pas de vaisselle. Ont reviens dans l’obscurité presque totale, malgré les lampes de poche ont ne vois pas grand-chose, ont distingue un peu les rives et il y a un seul point critique ou il faut changer de cap vers le mouillage, Gilles nous invite à le suivre car il est familier avec cette route pour l’avoir fait dans le passé. Semblait facile mais Christine n’a pas appréciée cette excursion nocturne.















On se lève tôt après une mauvaise nuit, le vent et le courant de marée n’étaient pas synchronisés et le voilier à brassé de travers ce qui est très inconfortable. Ont se lève mais nous aurions besoin de quelques heures de sommeil de plus. Un peu plus tard je suggère à Christine d’allé dîner à terre et de trouver un endroit pour laisser notre lavage, il n’y a pas de salle de lavage publique sur l’île. Vers 11 :00hrs, nous partons avec notre sac ce lavage, il semble selon un de nos guides nautiques que le « general store » s’occupe du lavage ou le sous-traite à quelqu’un du village. Nous devons quitter notre mouillage protégé pour aller à terre, en route nous rencontrons Gilles et Marielle qui reviennent et ils nous disent que l’abordage au quai est très difficile à cause du vent et de la vague. Nous continuons quand même et en approchant ont décide d’allé un peu plus loin accoster sur la plage ou nous laisserons l’annexe. À environ 25 pieds de la rive, dans 4 pieds d’eau il y a deux requins immobilisés au fond. Ont se rend à pieds au magasin général, environ 20 minutes de marche avec le sac de linge pour lire qu’il est fermé jusqu’à 13;30. Il est midi trente, alors ont décide de laisser le sac à la porte avec une note, allé dîner et revenir. Nous revenons à 13 :45 hrs toujours fermé, ont attend un peu, ont appel, personne alentour. Je questionne un ouvrier qui répare un mur de pierre et il appel « Sister, somebody at the store » la dame est à l’étage, lorsqu’elle arrive je lui dis « we taught the store was closed? » et elle me répond en souriant « even if the door is locked it does not mean that the store is closed ». Alors elle prend notre lavage, nous achetons de la nourriture en conserve et autres items congelés et elle nous offre de nous conduire avec son « golf cart » jusqu’à notre annexe. Nous devons maintenant quitter cette plage avec le courant et le vent en face, sans oublié les deux requins. Il y a déjà 3 pouces d’eau dans l’annexe à cause des vagues qui le frappent depuis quelques heures, Christine pompe pendant que je détache l’annexe, Christine monte, je pousse l’annexe assez loin pour descendre le moteur et le démarrer et je monte pour l’enclencher en marche avant. C’est un peu sportif mais ont commence à s’y faire et ont part trempé d’eau salé. En revenant, nous sommes poussé par le vent et la vague mais ont se fait brasser jusqu’au tournant vers notre mouillage ou nous sommes partiellement protégés et les conditions s’améliorent. Cet après midi, je fais le plein d’essence de la génératrice, de l’annexe, je lubrifie les 6 cadenas dont ceux de l’annexe « un pour le moteur et l’autre pour verrouiller l’annexe aux quais » et ils sont difficiles à ouvrir, ils sont gelés dans le sel. Par la suite ont soupe, mise à jour du blog et dodo de bonne heure car la nuit dernière n’a pas été trop bonne.
L’île est un endroit charmant, voir les photos de la plage ou nous avons laissé notre annexe près du Yacht Club et la route qui même au magasin général.













Le 20 janvier je contact Lady M, CalListo III et Morning Star pour un rendez-vous au Bar pour jouer au pool et dîner, tous sont d’accord mais il y a encore beaucoup de vent et de vagues pour se rendre à l’endroit ou nous voulons allés. Marielle de Lady M avait suggérée de laisser les annexes au « Club Thunderball » qui est plus près et de marcher jusqu’au Yacht Club ce que nous ferons s’il y a trop de vagues et ça nous fera voir le « Thunderball club ». Ont y arrive difficilement en amarrant nos annexes au guai dans de grosses vagues et ont se rend au club pour décider que nous y sommes très bien alors ont y reste jusqu’au milieu de l’après-midi. C’étais l’inauguration du nouveau président des USA, il y avait 2 TV et un écran géant qui diffusaient cet évènement et nous avons joué au pool à tour de rôle, Marielle de Lady M joue très bien, ont se reprendra pour jouer plus longtemps à la prochaine table. De retour au voilier, ont sèche nos vêtements, je fais le plein de diésel je prépare la mise à jour du blog sur traitement de texte même si nous ne sommes pas connecté sur internet, Christine fait un gâteau renversé aux ananas qui me rappel ma mère, c’étais mon gâteau traditionnel d’anniversaire de naissance. Ma mère est décédé mais j’aimerai qu’elle ait pu suivre mon cheminement pendant le voyage, je crois qu’elle aurait voulus suivre nos déplacements à chaque jour, de toute façon elle est toujours avec moi.
La nuit à été quelque peu mouvementée, le vent a continué à souffler et a monter selon Gilles jusqu’à 30 nœuds. Moi j’ai enregistré 22 nœuds après une bonne bourrasque qui m’a réveillé, alors que je suis sorti sur le pont vers 2 :00hrs am pour activer l’alarme de chasse d’ancre. J’ai bien confiance aux deux ancres misent en place à la bahamienne mais l’alarme me permettra de dormir en sécurité. Le lendemain matin, le vent est toujours de 20 nœuds comme annoncé et ça durera toute la journée, le front froid est vraiment présent, il fait 15° C, c’est exceptionnellement froid. Aujourd’hui ce n’est pas nuageux comme hier, alors c’est un peu mieux en après-midi avec le soleil mais ont ne descends pas à terre aujourd’hui, sinon ont sera trempé jusqu’au os avant d’arriver au quai ou à la plage. Il n’y a pas de vagues au mouillage mais ont doit parcourir une bonne distance dans la passe pour se rendre au quai principal du Club de Yacht et c’est là que la vague c’est montée depuis 3 jours avec un vent ouest de 15 à 20 nœuds. Le panneau solaire est à l’œuvre et fournis jusqu’à 8.4 ampères, les batteries sont maintenues à 13.1 volts presque toute la journée malgré l’utilisation de l’ordinateur des radios HF & VHF ainsi que la musique. On bricole, j’envoi des courriels avec la radio HF à des copains qui sont en routes avec leurs voiliers à environ 15 milles au nord de notre position car je n’arrive pas à les rejoindre par VHF marine.
Je passe la majeure partie de l’avant-midi à analyser trois options de route après Georgetown qui est une assez grosse ville et qui est la limite sud des Exumas pour la majorité des plaisanciers qui reviennent vers les USA ou le Canada par la suite. Cet endroit est aussi appelé « Chicken Harbour » en honneur de tous ceux qui ne continus pas vers Cuba et les Antilles. En option comme route de retour, j’avais déjà suggéré de remonter l’île Eleuthera et revenir aux USA par les Abacos mais Christine trouvais que c’était trop et elle ne voulait pas, j’ai donc analysé d’autres options. Vers 14 :00hres Christine et moi ont discute des options pour décider de remonter les Exumas et revenir vers les USA par le même chemin que nous avons pris plutôt que d’allés vers d’autres chaînes d’îles adjacentes. À date le voyage à été plus exigent qu’elle avait anticipée et revenir par une route connue sera moins stressant. Je suis d’accord et je crois que la navigation sera plus facile, parce que nous avons des points de repères même si nous allons très probablement visiter d’autres îles que nous avons passées en route vers Georgetown. Nous n’avons pas tout visités, nous sommes limités dans le temps, ont doit quand même revenir au Québec pour le mois de juin 2009 et je prévois une attente de trois semaines pour la fenêtre météo avant de traverser le Gulf Stream. S’il faut moins de temps, nous serons moins pressés pour le reste du parcours.
Nous sommes invité pour un 5 à 7 sur Lady M et nous discutons de nos plans respectifs et il semble que Gilles et Marielle ont aussi décidés de remonter les Exumas mais ils vont traverser vers les Abacos plus au nord des Exumas alors que nous allons revenir à Bimini à l’ouest pour traverser vers la Floride, c’est la route avec laquelle Christine est le plus confortable. Demain ont quitte pour Black Point mais nous devons d’abord récupérer notre lavage, nous ne sommes pas allé aujourd’hui à cause du vent et de la vague, ça aurais été une douche à l’eau salé dans l’annexe.
Black Point à suivre…..

Hasta luego