L'Intracoastal

On quitte Elisabeth city le 9 novembre avec une bonne prévision de météo pour traverser le Albemarle Sound qui est reconnu pour être capricieux si les conditions ne sont pas correcte, c’est pour cette raison que nous avons attendu à South Mills avant l’écluse.. Nous avons rencontré d’autres personnes que nous avions rencontré à Annpolis qui ont subis les caprices de ce Sound et qui sont revenus très inquiet d’y retourné. Nous avons navigué pendant 8 1/2hres dans des conditions parfaite dont une bonne partie du Sound sous voiles.





Vers 15 :15 hrs nous jetons l’ancre à Winn Bay un petit coin perdu dans la nature, le soleil se couche et le vent tombe, voir photo de Absaroque.








Dans les canaux et les petites rivières nous sommes toujours à moteur même si les voiles sont levés, mais nous avançons vers le Sud et nous sommes encore sous le charme du changement de paysage et avec la satisfaction extrême d’être complètement autonome et libre. Nous faisons le trajet avec deux autres voiliers que nous allons quitter bientôt car nos projets sont différents mais leur compagnie est extrêmement plaisante. Christine et moi voyageons toujours seuls, mais après avoir lu plusieurs blogs de gens qui sont allé dans le Sud, j’ai constaté qu’ils se regroupe souvent plusieurs voiliers ensemble, j’avais dit à Christine que je préférais faire route seul et cette situation est inattendu parce que ce sont des personnes très bien, il s’agit de Jean-Pierre et Denyse sur Absaroque et de Yvon et Nicole sur Zenith. Cette situation donne une dimension différente au voyage.


Le moteur va très bien, par compte je me rend compte que je doit rajouter de l’huile à tout les jours ce qui est nouveau. Je repère ce que je crois être une fuite d’husile causé par des boulons mal serré sur le couvert de valve et le circuit de retour d’huile, mais quelques jour plus tard je me rend compte que je doit toujours rajouté de l’huile, donc le moteur " brule de l’huile " sans pour autant voir de nuage bleu du tuyau d’échappement. Le compartiment moteur est tellement petit qu je n’arrive pas à bien voir ou même toucher touts les endroits ou il pourrait y avoir une fuite, je devrai prendre un avant-midi pour faire le tour du moteur mais je cherche un peu tout les jours quand je vérifie le niveau d’huile avant le départ.







Le 10 novembre nous quittons le mouillage de Winn Bay en nous entrons dans le Canal Pungo avec un léger brouillard qui agrémente le paysage. Photo icw 10 nov 013






Nous sommes sur ce canal pendant environ 20 milles nautiques et par la suite nous empruntons la rivière Pungo, nous traverserons le Pamlico Sound, le Goose creek qui est un petit canal pour arriver à Bear Creek ou nous jetons l’ancre après 8 ½ hres de route dans d’excellente conditions. Pratiquement pas de vague, assez de vent de travers pour ouvrir les voiles pendant une heure et du soleil malgré un vent frais. Nous jetons l’ancre dans une petite rivière ou il y a seulement quelques résidences et nous connectons sur internet assez pour prendre nos messages.

Le 11 novembre on fait la grasse matinée, on lève l’ancre un peu plus tard, c’est à dire à 7 :00hre. On doit d’abord naviguer sur la Neuse River connue pour être très agressive si le vent est fort depuis plusieurs jours. Le vent annoncé est de NE 10 à 15 nœuds c’est à dire dans le sens de la rivière qui est très longue donc le vent aura ce qu’ont appel du " fetch " pour bâtir une vagues. C’est exactement ce qu’ont à vécu. Au début de la journée nous étions vent et vagues 3 à 4 pieds de travers pour rejoindre à rivière, très inconfortable et encore une fois notre voilier nous a montré de quoi il est capable. Un peu plus tard nous étions vent arrière et nous filions à 7 nœuds avec le genois (grande voile avant) ouvert en se faisant soulever par la vague qui étaient maintenant de 4 à 5 pieds. vers midi nous sortons de cette rivière en tournant sur babord pour environ 30 minutes vent et vagues de travers encore les montagnes Russes. Nous continuons notre route sur Adams Creek et Core creek jusqu’à Morehead près de Beaufort. Aujourd’hui nous avons vu un chevreuil, des palmiers (sûrement transplantés) et nos premiers dauphins à la sortie de Core creek. Selon les guides nautiques il peut être difficile de s’ancrer dans le port de Morehead parce qu’il n’y a pas beaucoup de place et nous serions très près du chenal avec du courant de marée assez fort. Les marinas sont aussi difficiles d’accès à cause du courant de marée et notre voilier à quilles longue n’est pas très facile à manœuvrer, nous avons besoin de faire le plein de diésel et même si nous arrivons à prendre des douches dans le cockpit, une bonne douche intérieure sera bienvenue, nous décidons donc d’arrêter à la marina municipale de Morehead qui est avant le port à l’abri du vent et du courant. Très belle marina $1.75/ pied + $7 pour l’électricité. Resto et dépanneur à 10 minutes de marche, Absaroque nous rejoint un peu plus tard, il n’y avait pas de place au mouillage dans le port. Zénith est allé au mouillage plus loin que le port de Morehead à Sponner creek ou il a accès à des magasins à grande surface en 10 minutes de marche. Nous faisons le plein de diésel, ont s’enregistre au maître de port et ont sort visiter et souper au restaurant.

Mercredi 12 novembre, la météo est favorable pour aujourd’hui mais ont nous annonce des vents jusqu'à 25 nœuds pour les trois jours à venir avec de la pluie et des orages. Si nous partons aujourd’hui, nous allons finir la journée dans une région ou il ne sera pas pratique de jeter l’ancre si nous voulons être à l’abri des orages qui s’en viennent. Absaroque et nous sommes d’accord de rejoindre Zénith et de rester dans la régions pour lasser passer le mauvais temps, nous avons accès à plusieurs magasins et il y a un West Marine tout près. On quitte le quai de la marina et nous arrivons dans Sponner creek environ 2 heures plus tard, Yvon de zénith nous donne des directives pour le chenal d’entrée car il s’est échoué sans dommage quand il est arrivé. C’est un endroit très chic, de très belle maison avec beaucoup de quais et de gros bateaux moteur très très chic. Nous sortons avec l’annexe, selon les guides il y a un quai qui nous permet d’attacher notre annexe mais une affiche " Private " nous permet de croire que les résidents ne veulent pas que leur baie soit utilisé par des voyageurs comme nous. Nous tirons notre annexe sur le côté dans l’herbe et j’arrive à le verrouiller sur un trottoir en bois qui longe la route. Jean-Pierre et Denyse de Absaroque sont avec nous et nous allons faire des courses, West Marine, Lowe’s (comme Home Dépôt), Wall Mart et nous dînons en route pour être de retour vers 16 :30hrs. Le temps de ranger nos achats et nous nous rendons sur Zénith qui nous a invité pour l’appéro. J’ai acheté touts ce dont j’ai besoin pour installer le macérateur (pompe pour vidanger le réservoir septique à la mer) nous pouvons le faire à 3 milles des côtes et aux Bahamas nous n’aurons pas le choix, il n’y a pas beaucoup d’endroits équiper de " pump out ". J’avais acheté le macérateur au Québec avant de partir et le câble électrique est déjà passé dans les équipets prêt à connecter à chaque extrémité. De retour sur Kai Keiki, on soupe et nous regardons un film pendant 30 minutes pour nous rendre compte que les yeux nous ferment et nous allons nous coucher très tôt.

Les jours suivants, la météo est comme prévus, il fait chaud, 18ºC le matin dans le bateau, il pleut, le tonnerre se fait entendre par moment et le vent est au rendez-vous sans cesse, de 15 à 20 nœuds surtout toute la nuit de vendredi à samedi et toute la journée samedi. On profite quand même d’une période calme pour allé faire des courses et j’ai préparé la tuyauterie et j’ai terminé l’installation électrique du macérateur, interuppteur et fusible raccorder au bussbar, je doit maintenant attendre de vider le réservoir septique (faire un pump out) pour terminer l’installation du macérateur. En principe ont aimerais partir dimanche mais ont attend de connaître la météo.

Le 16 novembre on quitte Spooner Creek avec prévision de vent forts mais tolérables en considérations que nous serons en avant midi dans Bogue Sound ou il y a 2 à 3 pieds d’eau de chaque côté du canal creusé et que plus loin nos serons dans des endroits plus protégés. En route nous sommes à l’écoute du canal VHF 16 et nous avons entendu vers 11 :00hrs que le pont à bascule de Onslow était fermé à cause d’un bris électrique et qu’il serait possiblement fermé pour une demie journée, il semble qu’il y a déjà des bateaux à l’ancre en attente pour le pont et nous avons donc décidé d’arrêter dans une marina à cause des vents forts annoncés pour la nuit et possiblement le lendemain. Un des copains prend arrangement avec Casper marina qui a de la place pour les trois voiliers et nous y allons. Plus tard ont entend que le pont a ouvert à midi, nous aurions pu passer mais nous avons pris la bonne décision quand même. Christine et moi et sort visiter le coin, on dîne au resto, on visite quelques magasins et ont reviens au voilier pour descendre l’annexe et allé de l’autre côté de la rivière ou il y a une poissonnerie. On reviens pour souper et c’est ici que je renverse de la bière dans mon ordinateur, " ÇA C’EST PAS UNE BONNE IDÉE " je le ferme immédiatement et je le place ce côté pour récupérer ma bière, " ben non " j’espère que ce liquide s’égouttera le plus vite possible sans causer de dommages. Je doit ajouter que cet ordinateur à été acheté d’un fournisseur d’équipement électronique marin et que le clavier est censé être à l’épreuve d’éclaboussure liquides. Un peu plus tard je redémarre et je reçois des messages d’erreurs, rein ne fonctionne, je suis choqué d’avoir fait une telle gaffe mais il y a une solution. Commandé un autre ordinateur du même fournisseur, mon ordinateur date quand même de 6 ans, c’est un dinosaure. Ont verra demain. J’avais eu le temps de faire la route mais je n’ai pas été capable de faire la planification des heures d’arrivé à chaque waypoint mais c’est pas trop grave. J’espère encore qu’il ira mieux dans les jours qui viennent.

Plus tard en soirée nous sommes invité sur Absoroque notre voisin de quai pour l’apéro et nous discutons de la possibilité que l’intracostal soit fermé par l’armée le lendemain pour des pratiques de manœuvres militaires et des pratiques de tire. Les guides nous informent de cette situation mais nous ne savons pas ou nous informer. Quelqu’un suggère de demander à la garde côtière canal VHF 16 et on me désigne pour cette tâche parce que je parle bien l’anglais. Le garde côtier à été extrêmement courtois et nous a donné toutes les informations pertinentes. L’intracoatal sera fermé entre les bouées R58 et R64 pour les 4 prochains jours de 8 :00hre à midi et de 13 :00hrs à 17 :00hre à nous d’essayé de passer entre ces heures d’activités. Il y a pont dans cette zone qui ouvre au heures seulement, petit calcul et on conclu qu’il faut partir à 6 :00hrs am pour entrer dans la zone avant que l’intracosatal soit fermé, arrivé au pont pour l’ouverture de 8 :00hres. et sortir de la zone quelques milles plus loin. À la marina il y a plusieurs autres voiliers et un bateau moteur prêt à partir demain et nous avertissons notre voisin qui était au courant et il a passé le mot à d’autres.
Voici un petit film de l'intracostale sur la Caroline du Nord
Le lendemain à 5 :45 am tout le monde est dehors à préparer le départ et nous aidons Absaroque à quitter son quai mais il ne bouge pas, marée basse il est accoté au fonds. En tirant les amarres et avec du moteur il arrive à se dégager et la procession commence. Tout se passe comme prévu, en approchant la zone on entend les conversations des militaires qui prennent place et ont voit des petits bateau moteur du US Army qui prennent place et se prépare à fermé l’intracostal. On arrive au pont pour l’ouverture et on poursuit notre route. Il y a plein de résidences très jolies du côté de l’intracosatal et d’autres du côté de l’océan qui est de l’autre côté de la bande de terre à notre babord (gauche). Il n’y a pas beaucoup d’ancrage dans cette région, j’avais prévu arrêter à une marina vers 15 :00hres mais les copains des 2 autres voiliers étaient plus gourmand aujourd’hui, ils veulent allé plus loin et après discussion nous allons les suivre. Yvon fait quelques appels et les marinas plus près de nous n’ont pas de place, nous devons allé encore plus loin et nous arrivons juste à temps pour le coucher du soleil à un port de plaisance de résident ou les quais libres sont loué aux passant. Ce port est plein de bateaux très chic, ce que Christine et moi avions pris l’habitude d’appeler des " duplex et des triplex ".








D’ici nous devrons naviguer environ 2 heures sur Cap Fear River qui doit être passé dans de bonnes conditions seulement, on s’installent pour au moins 2 jours afin de laissé passé un front froid. Le premier soir il fait 29 degree….. whoa c’est fantastique!!!! Mais non ce sont des degree Fahrenheit et pour les jeunes qui ne connaissent pas ce système impérial, c’est en dessous du point de congélation qui est 32º F. C’est plus froid que la moyenne normale mais il faut faire avec, on s’habille et on chauffe.


Nous sommes à Carolina Beach.








Et Chrristine veut surtout allez voir la plage et l’océan qui est tout près, bien entendu nous étions seuls.



Ont se rend compte que nous sommes dans un endroit très touristiques en période de beau temps et maintenant touts est au neutre.


Le 19 novembre ont quitte Carolina Beach. Nous devons naviguer sur Cap Fear River qui est connau pour être vicieuse si le courant et/ou le vent ne coïncident pas. Pour arriver à cette rivière nous devons passer par un canal le " Snow Cut " qui n’est pas synchronisé avec la rivière pour ce qui est du courant de marée. Alors après calculs, vérifications et discutons tous ensemble il n’est pas question de partir le matin mais en après-midi le vent doit descendre et Jean-Pierre suggère que nous pourrions passer. Nous décidons de quitter vers 11 :00hres, le vent était arrière 10 à 15 nœuds et ous avons compris pourquoi il fallait bien vérifier, nous étions dans des conditions relativement acceptables et ont c’est fait brasser un peu mais tout le parcours c’est fait sous contrôle jusqu’ Shalotte inlet ou nous avons jeter l’ancre. L’ordinateur vas mieux, je doit parfois redémarrer 3 fois pour arriver à ouvrir un programme de navigation mais j’y arrive quand même. Je décide d’entrer en communications avec le fournisseur à Québec et après quelques conversations et vérifications, je commande un ordinateur que je peux brancher sur 12 volts ou 120 volts et qui a une batterie interne un lecteur/graveur CD/DVD Dual core, une WebCam , l’antenne WI-FI intégré et plus. Je savais que mon ordinateur ne ferais peut-être pas le voyage alors j’étais prêt mentalement à le remplacer. Je l’ai fait livrer au UPS Store ou nous recevons notre courrier et il nous sera acheminé avec notre courrier lorsque nous serons en mesure de le recevoir.

Hasta luego

Le Dismal Swamp Canal

Le 3 novembre on quitte Norfolk Virginie vers le Dismal Swamp Canal ou nous allons entrer en Caroline du Nord, j’explique un peu c’est quoi ce canal. Le Dismal Swamp c’est une région marécageuse qui mesure environ 32 km de long sur 20 km de large. Ce marais était utilisé pour l’approvisionnement de bois et un canal avait été creusé pour faciliter le transport des billots. Le premier canal a été creusé à la main de 1793 à 1805 par des esclaves qui sont devenus très familier à survivre dans ses conditions difficiles et plusieurs sont parvenus à s’échapper et ont formés des colonies qui vivaient dans le marais. Ça nous rappel des séquences de films et il semble qu’il y a plusieurs livres écrit sur le sujet. Le gouvernement a éventuellement pris le contrôle du canal et en 1829 pour le creuser et l’élargir afin de permettre le passage de plus gros navires. Le canal est alimenté en eau par un fossé creusé jusqu’au Lac Drummond au centre du marais, ce concept est très bon pour augmenter le niveau de l’eau sur le canal par contre en période de sécheresse l’écosystème du marais est menacé et des écluses ont été installées pour maintenir le niveau de l’eau. Occasionnellement, le fossé d’alimentation est fermé pour sauvegarder l’équilibre du marais et s’il n’y a pas assez d’eau dans le canal il est également fermé. Quand nous sommes arrivé il était ouvert alors nous allons l’emprunter plutôt que de passer par le Virginia Cut qui sera probablement le chemin du retour.

Nous aurions voulu quitter Norfolk très tôt le matin mais nous devons passer sous plusieurs ponts dont deux qui sont fermé entre 6 :30 et 8 :30 am pour la circulation de pointe des travailleurs, nous les retraités nous ne comprenons pas ce concept mais c’est comme ça semble t’il. En nous préparant à quitter le mouillage, Christine remarque un bateau de pêcheur qui est occupé à relever les cages de crabes qui sont dans la baie et elle me dit " Peut-être ont peut en acheter ", elle fait signe à la dame qui est sur le bateau et elle s’approche. Elle peut nous vendre des crabes à $10 / douzaine, ont appel les copains de Absaroque et de Zenith qui en veulent également alors ont en prend 3 douzaines.



Nous quittons à 8 :45 am en espérant arriver pour faire l’écluse d’entré dans le canal à 11 :00hres. En plus des deux ponts fermés pendant les heures de pointes, il y a deux ponts de trains qui sont généralement ouvert et qui ferment lorsqu’il y a un train en route, et bien nous sommes arrivé à un des ces ponts qui était fermé et nous avons dû tourné en rond avec 7 ou 8 autre bateaux pendant environ 45 minutes avant l’ouverture du pont après le passage du train.


Par la suite ce fût une navigations très simple et plaisante jusqu’à l’écluse ou nous avons été entassé comme des sardines, il y avait environ 18 bateaux et nous avons dû nous mettre à l’épaule d’un bateau moteur. Cette écluse nous à monté de 8 pieds dans le canal ou la procession des bateaux à continuée. Il y a rien de particulier dans de ce canal, nous sommes dans la nature, c’est très paisible.



Nous croisons des " mile marker " qui sont placés sur le parcours de l’Inracoastal à chaque mille terrestre pour nous aider à nous situer, ceci facilite la lecture des guides nautiques qui font référence à ces indicateurs.










Sur ce canal nous sommes entrés en Caroline du Nord et plus tard nous atteignons l’écluse de sortie du canal ou nous avons décidé de s’amarrer avant l’écluse parce qu’il y a de la pluie et de forts vent dans l’air pour les jours à venir, que Jean-Pierre de Absaroque voulait faire un changement d’huile et que nous avions un beau quai municipal gratuit pour attendre. Dès notre arrivé les copains de Absaroque et de Zenith sont venus voir les crabes que nous avions achetés et nous avons été invité sur Zenith pour une dégustations de crabes. Nos avons tous apporté nos crabes cuit différemment et nous avons partagé ce festin extraordinaire.











Mardi le 4 novembre Christine et moi allons déjeuner au restaurant à 5 minutes de marche et plus tard, je profite de cette journée pour faire du ménage, réparer la lumière au dessus du comptoir de cuisine et pour faire un changement d’huile qui est légèrement en retard parce que ma mémoire m’a jouée un tour sur le délai entre les changements d’huile. Habituellement un changement d’huile par saison est suffisant au Québec mais pour un aussi long voyage il faut le faire plus régulièrement. J’avais acheté suffisamment d’huile et de filtres pour faire 4 changements d’huile et j’achèterai du ravitaillement additionnel en route lorsque nécessaire pour garder une bonne réserve.
Voici un video du Dismal Swamp Canal : Dismal Swam Canal



Notre prochaine destination est Elisabeth City NC, un endroit qu’il ne faut pas quitter si il y a du gros temps et c’est ce qui est annoncé jusqu'à jeudi, alors le ports et les mouillages de Elisabeth seront pleins à craquer et nous aurons de la difficulté à trouver un endroit pour arrêter.
Nous sommes donc rester au quai publique de South Mills entre le pont levant et l’écluse jusqu’à vendredi matin. Mercredi nous sommes allez faire le lavage en taxi à Elisabeth city, et en passant au port nous avons constaté qu’il n’y avais pas de place. Il semble que quelques voiliers sont sortis quand même, un d’eux a subis des bris et des dommages importants et a du être remorqué et l’équipage de l’autre ont eu très peur du gros temps rencontré. Jeudi un ménage général dans le voilier pour faire de la place et nous avons reçus les amis à souper, de Absaroque Jean-pierre et Denyse.



















ainsi que Yvon et Nicole de Zénith.
















Vendredi matin les conditions sont bonnes alors on quitte pour l’écluse qui est à environ 1000 pieds devant nous, nous sommes 4 voiliers du Québec, Jean-Pierre et Sylvie de Cathare un Jeanneau Attalia 32 pieds quitte également. Le pont à bascule qui était derrière à levé pour laissé passer 2 autres voiliers et trois bateaux moteurs qui se sont joins à nous dans l’écluse ou nous sommes entassés encore avec un voilier à notre épaule. Cette écluse nous a descendu de huit pieds sur la dernière partie du canal qui rejoins la rivière Pasquotank jusqu'à Elisabeth City Nous arrivons à midi et nous sommes reçus par des citoyens volontaires qui nous guident vers des quais gratuits et un officier de police qui fait fonction d’assistant maître de port et qui viens noter les noms des voiliers. Ils sont tous très gentils et accueillants, ils nous informent que vers 16 :00hre il y aura une réception vin et fromage en notre honneur pour nous souhaiter la bienvenue, ce sont les Roses Buddies. Une tradition commencé il y a plusieurs années par un citoyen qui apportait des roses aux femmes sur les voiliers, ce citoyen est décédé mais la tradition est vivante et ses rosiers ont été transplantés devant le port au côté d’une plaque de marbre en mémoire de ce citoyen et il y a une grande affiche nous souhaitant la bienvenue.

Tout le monde en ville nous demande " Are you boaters? " il sont conscient qu’il y a une retombée économique et la population semble appréciée notre passage. Toilette à proximité et douche à $3/personne dans un gym à 10 minutes de marche.



Nous avons assisté à la réception de bienvenue et on nous à expliqué la tradition puis on nous donné des directives pour les restaurants et magasins en plus d’informations touristiques générales.

Par la suite nous avons téléphoné chez une épicerie de grande surface qui offre une navette gratuite aller-retour pour les personnes qui veulent allé faire l’épicerie, mais il était trop tard. Après discussion avec les personnes présentes, ont sort prendre un délicieux souper au restaurant Japonais avec les équipages de Desirada et Juste Ciel deux autres voiliers du Québec qui sont également au quai municipal.


Samedi ont fait des courses en ville et plus tard Christine attrape la navette de l’épicerie qui reviens avec des passagers et elle va faire l’épicerie pendant que je prépare le voilier pour quitter le lendemain.


L’intracoastal à venir……..


Hasta luego

Annapolis à Norfolk

Back Creek Annapolis, le 20 octobre, on se réveille avec 9º C dans le voilier, moi qui avais déjà écrit il y a quelques semaines je crois, que 15ºC c’étais limite. Mais c’étais moins humide ce matin donc plus confortable, ou on s’y fait. Christine s’est quand même lever avant le soleil pour allumer notre chaufferette à l’alcool.


Préparatif d’usage, demande de rapport météo HF, écoute de météo VHF marine, vérification du moteur et ont lève l’ancre. Hier j’avais fait des essais de notre système LifeTag de Raymarine, ce sont des bracelets qui sont en communication avec un petite centrale électronique sur le voilier, si ont s’éloigne de plus de 30 pieds du voilier (si ont tombe à l’eau) toutes les alarmes du système de navigation sont déclenchées et le lecteur de carte indique la position longitude / latitude "homme à la mer " , dorénavant nous allons toujours porter ces bracelets. Nous quittons Back Creek, une rivière d’environ 1 milles nautiques de long et Christine prend sur vidéo la route complète pour tenter éventuellement de compter combien il y a de voiliers aux quais, sur des moorings et à l’ancre. C’est hallucinant, il doit y en avoir 5000 ici seulement et 75% sont des voiliers de très grande qualité. Voir vidéo préparé par Christine : BACK CREEK
Ont prend le large sur la Baie de Chesapeake et ont se dirige vers l’autre rive pour passer à l’Est de Polar Island. La Baie est envahie par des bateaux moteurs en quantité phénoménales, c’est comme à la sortie de l’écluse de Ste-Anne de Bellevue un samedi matin, pourtant nous sommes lundi. Christine mentionne que le BoatShow pour bateau moteur à fini hier et voilà la raison de cette ruée vers le Sud. Après avoir longé la rive de Polar Island, ont traverse le " Knapps Narrow " un petit canal de 0,6 milles nautiques de long d’une beauté exceptionnelle qui traverse " Tilghman Island " et nous fait économiser du temps. Il y a un pont à bascule qui a ouvert sur demande dès que j’ai contacté l’opérateur. Nous continuons notre route sur des rivières de plus en plus petites qui s’entrecroisent pour arriver à St-Michaels à 14 :00hres, Ont jète l’ancre, ont descend à terre faire une reconnaissance des lieux, une petite épicerie et ont reviens souper sur le voilier. L’architecture des maisons et des immeubles sur la rue Talbot qui est la rue principale est d’une très grande qualité, beaucoup de petits détails qui enjolivent les corniches, les fenêtres et les balcons, beaucoup de couleur tout en restant sobre.


















Et ils sont prêt pour l’halloween, voici un exemple à l’entré d’un magasin.
Mais surtout la condition impeccable de la majorité des immeubles même dans les petites rues. St-Michaels est évidemment une ville touristique avec de nombreuse boutiques et une rue principale très plaisante à marcher. Au retour, j’attache la pôle d’homme à la mer au bossoir côté tribord, elle était restée sur le pont depuis le départ, l’an passé elle était attachée au pataras mais nous avons maintenant un bimini.

Le 21 octobre Christine décide tenter sa chance pour attraper des crabes et voilà en très peu de temps un premier qui s’agrippe au morceaux de poulet qui sert d’appât.








Par la suite deux autres se sont joins, vite prend la photo avant qu’il me pince!!!




















Il fait environ 70ºF et après dîner ont sort visiter " St-Michaels winery " ou nous goûtons et achetons du vin, par la suite ont se rend au musée maritime qui très grand et très intéressant, ont y voit un ancêtre de Kai Keiki.






Pour les amateurs de course en voilier voici une photo de ce que vous pourrez essayer la prochaine fois, par contre ça risque de vous coûter cher de bière après la course.

Plus tard, ont se rend au café internet prendre nos messages et ont sort souper chez " Crab Claw " qui semble être le seul resto intéressant ouvert, touts les autres restos en bordure du port indique " fermé mardi et mercredi". De toute façon c’est un resto qui est très recommandé. Je commande des crabes bleus comme ceux que Christine à attrapés, la serveuse place un papier sur la table et après une entrée de crevette et une délicieuse petite salade, le festin commence après avoir lu les instructions sur mon napperon, les crabes sont servis avec un petit maillet en bois pour casser les pinces et un petit couteau.
Nous attendions du vent pour mardi et mercredi et bien il est arrivé en fin d’après-midi aujourd’hui, ont reviens au voilier avec un vent froid du nord et je n’ose pas me déshabiller pour me coucher au cas ou je devrais me lever rapidement durant la nuit. Nous couchons dans le carré ou c’est plus facile de regarder dehors pour voir si nous chassons sur l’ancre et vérifier le catamaran ancré plus nord et qui pourrait chasser sur nous. Le vent est de 10 à 15 nœuds avec plusieurs bourrasques un peu plus fortes et qui sont plus inquiétantes et c’est comme ça toute la nuit. Le voilier se balance un peu de tribord à bâbord mais nous ne bougeons pas. Je me promet qu’une autre fois j’activerai l’alarme de mouillage qui nous avertira si notre position vérifié par GPS excède la distance que nous avons déterminée. Pour ce type d’alarme, il est préférable de prendre la position de l’ancre et non du voilier, parce que le voilier peut se déplacer latéralement et même faire un 360º s’il y a changement de marée et nous ne voulons pas entendre l’alarme pour ce type de déplacement. Si on a 75 pieds de touée (distance entre l’ancre et le voilier) on peut tourner 75+30pieds (distance entre l’antenne GPS et l’étrave l’étrave du voilier) autour de l’ancre sans entendre l’alarme


Ont quitte le mouillage malgré l’avertissement aux petites embarcations qui se termine ce matin, nous serons vent arrière, c’est mieux que d’y faire face et si c’est trop inconfortable nous trouverons bien un abri. Il nous faut quand même environ 1 1/2hrs pour sortir sur Choptank River et par la suite se diriger vers le baie Shesapeake. Comme prévus le vent arrière et la vague étaient au rendez-vous, le voilier était rattrapé et soulevé par la vague courte arrière de 3 pieds sur la hanche, pas trop confortable mais ont s’y fait. Le vent arrière de 10 nœuds nous a permis de lever le genois mais ont voulais faire de la route alors le moteur est resté au travail. Un peu plus tard, la vague à diminuée et le parcours est devenu un peu plus confortable. Nos sommes arrivé à Solomons Island vers 14 :30hres et croyant que les copains du voilier Absaroque étaient devant nous, nous avons tenter de les rejoindre mais sans succès. Nous avons trouvé un ancrage dans l’extrémité de la rivière devant quelques marinas et une heure plus tard Absaroque se pointe derrière nous suivis de Zénith. ils étaient à Cambridge un peu au Sud d’ou nous étions.
Aujourd’hui nous avons poussé l’audace un peu en considération des conditions annoncées mais nous sommes bien content, nous prenons de l’expérience. À l a barre cette après-midi je me suis rappelé avoir déjà comparé la progression de mon entreprise au cheminement d’un être humain. D’abord toutes les incertitudes de la naissance, par la suite même si tout est bien en place, il faut apprendre à marcher et un peu plus tard à courir, et viennent les années d’adolescence alors qu’ont se crois invincible et qu’ont survis seulement si ont est prudent. Après avoir passé l’adolescente si ont se croit trop fin ont se plante dans de nouveaux pièges et ça continu ainsi jusqu’à l’age de maturité adulte qui n’est pas la même pour tous et possiblement quand ont est très vieux ont atteint l’age de la sagesse. Nous faisons de la voile depuis 2001 et malgré touts les cours théoriques et notre expérience de navigation, en toute humilité nous croyons être au niveau de l’ adolescence mais sans la tête folle et je crois que nous reviendrons de ce voyage en jeunes adultes bien établis et en contrôle de nos affaires.

Nous resterons à Solomons quelques jours parce qu’un orage est annoncé et pour cette raison nous prenons un mooring plutôt que de rester à l’ancre. Nous sommes suivis par Absaroque qui semblait y songer aussi et par la suite de Zenith qui n’aimait pas l’espace de mouillage ou ils étaient. Le coût est de $30 qui nous donne accès aux douches et Christine profite d’un bain ce qui est très très rare. IL y a un quai bien protégé pour les annexes et la marina met des bicyclettes à notre disposition et nous les avons utilisées pour aller à l’épicerie. Plus tard, ont reviens au voilier et je (Pierre) suis dans l’annexe pour l’attacher, et en me retournant j’aperçois un superbe cygne qui me regarde et semble attendre de la nourriture. J’appel Christine qui lui donne du pain, quelle belle visite, ça fait changement des canards.


Je profite du temps d’attente pour finir l’installation de la pompe d’eau de mer près de l’évier de cuisine, ça fonctionne très bien et Christine est très contente.

Samedi soir nous avons rendez-vous sur Zénith avec les amis de Absaroque ainsi que Pierre & Françoise de " Raksha " un autre voilier du Québec pour planifier la route pour les jours à venir car nous ferons route ensemble . Échange, discussions de tout et de rien , ont part demain matin 8 :00hres, si la météo est bonne et ont sera à l’écoute VHF 67 pour communications.

Le lendemain matin, nous et Zenith allons faire un pump-out à 7 :30 am et ont se met en route avec Absaroque, Raksha décide d’attendre ou de se diriger vers une autre destination. Ce matin la lumière de notre pompe de cale s’allumait et s’éteignait continuellement , croyant que la flotte était entre deux eaux pour utiliser l’expression je l’ai déactivée et je me suis écris une note pour me souvenir de la vérifier en arrivant ce soir. Nous avons passé une journée inoubliable, très peu de vent, pas de vague agressive et nous avons quand même levé les voiles pour en profiter un peu. Pas une vraie journée de voile pour les puristes, mais notre but est de voyager et de faire de la route. Nous quittons le Maryland et nous jetons l’ancre vers 3 :00pm à Mill Creek en Virginie et se disant qu’ont auraient dû planifier faire encore plus de route dans ces bonnes conditions .
Un peu plus tard, ont active la pompe de cale et " SURPRISE " elle sort de l’eau et de l’eau et de l’eau, ont se questionne sérieusement, qu’est-ce qui se passe. Je viens à peine d’installer une pompe d’eau de mer, est-ce qu’un joint de tuyau est défait ??? J’ouvre vite les compartiments et je vérifie, tout est correcte. Christine me dit avoir peut-être trop rempli notre réserve d’eau douce ce matin ou encore le réservoir est défectueux ??? non tout est correct. J’ouvre les trappes du plancher qui donne accès à la cale et je vois que l’eau à monté assez haut mais que la situation semble être sous contrôle pour le moment. J’ouvre le compartiment moteur et je trouve le coupable. C’est le silencieux qui retient l’eau de refroidissement qui a perdu son bouchon de purge. L’eau de refroidissement du moteur était donc en partie rejeté dans la cale du voilier et en partie par le tuyau d’échappement. Je crois que les gaz d’échappements du moteur et l’eau forme de l’acide sulfurique qui à probablement corrodé les filets de serrage du bouchon qui est en brass alors que le silencieux est en acier inoxydable ce qui augment le problème de corrosion, c’est à dire deux métaux différent en contact avec de l’eau. Ma première inquiétude est comment récupérer le bouchon au fond de la cale, ce n’est pas évident Je me glisse le haut du corps au-dessus du moteur encore chaud pour constater que le bouchon est tombé sur le joint d’étanchéité de l’arbre d’hélice " le shaft ". Je dois le récupérer du bout des doigts et faire attention pour ne pas l’échapper, ce qui est fait avec beaucoup de précaution. Effectivement je ne peux pas visser le bouchon à sa place, il n’y a pas assez de filet en bonne condition et je dois trouver une autre solution. Nous sommes à l’ancre en sécurité, nous savons quel est le problème il ne manque que la solution alors tout est sous contrôle. Réflexion, analyse des options en utilisant les matériaux que j’ai à bord pour réparer sans avoir accès à des services de réparations. Je conclu que je dois réutiliser ce bouchon plutôt que d’essayer un remplacement. Je dois remettre ce bouchon en place en le retenant en place mécaniquement et en conservant la meilleur étanchéité possible. Je vais utiliser du ruban adhésif caoutchouté , de la broche et du scellant. Ce n’est pas n’est pas mon style de réparation mais ici c’est le système " débrouille toi " voici ce que ça donne comme travail.

Après cette réparation, il est tard, ont soupe et ont planifient la route pour le demain en communication avec Absaroque et Zenith. Je laisse le scellant mûrir toute la nuit pour qu’il prenne bien la forme de l’ouverture et je ferai une vérification le lendemain matin.

Le lendemain le 27 octobre, le scellant à mûris, je vais serrer le tourniquet de broche qui retient le bouchon en place et je démarre le moteur pour voir comment ce comporte cette réparation. Tout semble correcte, aucune coulisse d’eau, faut dire qu’il n’y a pas une grosse pression mais je suis satisfait du résultat assez pour reprendre note voyage jusqu’à ce que je puisse trouver un atelier d’usinage capable de refaire un bouchon. Ont se met en route pour Fishing Bay en se questionnant un peu sur les conditions. Ont nous annonce 10 à 15 nœuds de vent Nord Ouest avec des coups de vent et des vagues de 2 à 3 pieds. Nous seront vent arrière ce qui est moins pire que vent de face et nous avons seulement 25 milles nautiques à faire alors ont y va. Ont s’est fait brasser pas mal, l’anémomètre à pointé 19 noeuds vent arrière et nous filions à 6.3 nœuds donc du vent réel de 25.3 nœuds, une autre coche d’expérience. Mais nous étions bien fier d’avoir contrôler le voilier aussi bien que nous l’avons fait. À deux reprises, j’ai vérifié la réparation de fortune sur le bouchon du silencieux et tout était sous contrôle. Arrivé à Fishing Bay près de Deltaville NC, le vent est toujours assez fort même dans le mouillage, ont jète l’ancre qui semble très bien prendre. D’autre navigateurs ont trouvés refuge dans la rivière Jackson à Deltaville mais il semble qu’ils sont exposés au même vent que nous et il y a moins de place d’ancrage disponible donc nous sommes mieux ici et nous restons.

Le lendemain ont nous annonce un front froid qui amènera encore du vent de 15 à 20 nœuds avec bourrasques de 40 à 45 nœuds, ont s’inquiètent tous de notre ancrage et ont réfléchis à l’option de prendre un quai. Nous avons le choix ici mais ont doit prendre de l’expérience pour les endroits ou nous n’aurons pas le choix. Sur la radio VHF, après analyse de la situation, et discussion avec Absaroque ont décide de maintenir le voilier sur deux ancres en considération que le fonds semble très bon. Même si ont a confiance en notre décision, je laisse la clef dans l’ignition du moteur, ont met une alarme de chasse d’ancre et une alarme sur l’anémomètre si le vent dépasse 25 noeuds pendant la nuit, et ont garde la radio sur le canal 67 pour être à l’écoute et s’entraider entre nous si quelqu’un à un problème. Nous décidons de coucher dans le carré plutôt que dans la pince et tout habiller près à sortir dehors en cas d’urgence. Zenith préfère la sécurité d’un quai et entre à la marina.

Malgré la prévision inquiétante, le vent à déclenché l’alarme deux fois pendant à peine 5 secondes et nous avons assez bien dormis. Le lendemain le calme est revenu même si ces vents violents avaient été annoncés pour deux jours. Nous avons profité de ce délai pour faire des mise à jours sur le blog, contacter les assurances pour demander si ont peut descendre plus bas que le 35 ième parallèle avant le 15 novembre, et nos sommes allé faire des couses en utilisant les vélos pliable que Absaroque gardent sur leur voilier etc etc. Le soir nous sommes allé à un 5 à 7 (jusqu'à 10 heures) sur Zenith et Nicole nous à fait cuir des crabes qu’elle à attrapés aujourd’hui dans le port. La météo semble acceptable pour demain mais selon les rapports que j’ai reçu par radio HF j’en doute. Ont décide de se contacter le lendemain matin à 7 :00 pour en discuter. Le lendemain nous écoutons la météo et comme prévu rien n’a changé à mon avis et le mauvais temps est encore au rendez-vous et nous décidons tous d’attendre encore.

Journée tel que prévu, un peu froid au vent de travers de 5 à 12 nœuds mais ont lève les voiles et assisté du moteur ont file à 7 nœuds en avant-midi. Plus tard le vent vient du Sud et nous affalons mais il n’y a pas de vagues et la route est très confortable. À un moment précis j’ai compté 21 voiliers incluant nous trois, et tous se dirigeait dans la même direction. Nous en avons perdu en route pour d’autres mouillages et quelque uns ont possiblement continué pour entré à Norfolk qui est tout prêt. Nous arrivons au mouillage sélectionné à Hampton et nous sommes seuls. Sans vent, il fait 20ºC et nous prenons une douche dans le cockpit. Ont soupe ont parle avec les copains de l’horaire pour demain , mise à jour, ménage etc et ont se couche sur deux oreilles.

Le lendemain, 1er novembre ont sort avec les copains de Absaroque et Zénith pour visiter le " Air & Space center de Hampton " ont laisse les annexes sur la rive bien barrées et ont marche environ 45 minutes. Au retour, ont quitte le mouillage et après 2 1/4 hres de route ont jète l’ancre à Norfolk. Nous resterons ici quelques jours pour refaire l’épicerie et visiter. Nous allons récupérer notre courrier lundi chez UPS, alors le départ de Norfolk est prévu pour mardi matin.
Le 2 novembre nous sortons en fin d’avant midi pour allé dîner sur une terrasse du port et par la suite ont visite le USS Wisconsin, le plus gros navire de guerre construit aux Etats-Unis, nous sommes désolés de ne pas pouvoir visiter l’intérieur, mais les dimensions du pont et des canons sont assez impressionnant.

Nous sommes maintenant sortis de la Baie de Shesapeake et nous sommes entrés sur le continent dans de port de Norfolk qui est immense, il semble y avoir beaucoup d’activités commerciales en plus d’être semble t’il le port le plus important de la marine américaine. Nous devons garder nos distnce des navires de la marine mais nous devons circuler dans le chenal en gardant le centre libre pour les gros navires commerciaux lorsque nous passons vis à vis un navire de la marine, il y a toujours un garde avec un bateau gonflable qui patrouille et qui surveille. Il est certainement en contact avec d’autres soldats armées qui sont près à intervenir très rapidement en cas de besoin. Demain nous aurons le choix de passer par le Virginia Cut ou le Dismal Swamp Canal que nous voulons tous emprunter pour faire entre autre un arrêt à Eliasabeth City ou les navigateurs reçoivent semble t’il une bienvenue à ne pas manqué.
Je termine en faisant un rapport sur le fonctionnement des équipements du voilier. Tout fonctionne très bien, le moteur n’a plus de baisse de régime il semble par contre brûler de l’huile ce qui est nouveau , le réfrigérateur garde les aliments très froid, ont arrive même à faire des cubes de glace, les batteries sont toujours pleine, le plus bas qu’elles sont descendus est 12.46 volts qui est quand même 80% de la charge maximum, le panneau solaire nous donne jusqu’à 8 ampères dans de bonne conditions d’orientation et le bossoir qui permet de soulever l’annexe sans enlever le moteur, ce qui est d’une valeur inestimable , la génératrice fonctionne sur demande sans broncher , et pour le moment le système de navigation électronique (radar, lecteur de carte, anémomètre et profondimètre) et les radios VHF et HF fonctionne très bien. Je doit rajouter que le voilier nous à démontré de quoi il est capable, c’est nous qui avons dépassés nos limites.

Quelques chiffres pertinents.: nous sommes maintenant au 53 ième jour de notre voyage et nous avons parcourus 747 milles nautiques en 146 heures de navigation.

Le Dismal Swamp Canal et la Caroline du Nord à venir…….


Hasta luego.