Toujours dans l’intracoastal.

Nous sortons de la marina pour magasiner et nous passons près d’un arbre plein de fruits qui semblent être des pamplemousses, nous sommes vraiment en Floride.




Le 10 décembre 2008, ça fait 3 mois que nous avons quitté St-Paul de Ile-aux-Noix pour le sud. On lève l’ancre de Fort Pierce à 7 :00hr le matin, même si la météo est douteuse pour 4 ou 5 jours à venir. Le vent se maintien de 15 à 20 nœuds, et nous risquons d’attendre longtemps la bonne météo pour aller en mer alors nous décidons de continuer dans l’intracostal. Aujourd’hui ça devrait être acceptable 10@15 nœuds en avant-midi et 15 @20 nœuds en après-midi. On veut faire de la route alors nous y allons, les conditions de météo seront pire pour les jours suivants alors aussi bien avancer pendant qu’on peut et on cherchera une marina pour ce soir. Nous avons eu 15 nœuds de vent ce qui était tolérable avec des périodes de vent plus élevé jusqu’à 23 nœuds réel (29 nœuds moins 6 nœuds notre vitesse), nous étions vent debout alors la vague s’est bâtie et le voilier a été lavé par des éclaboussures assez fréquentes. Nous sommes derrière Absaroque toute la journée et parce que j’ai pris des arrangements avec une marina, je passe devant vers 3 :30 pm et je contacte la marina pour les instructions d’entré au port. Il me faut du temps pour bien comprendre les instructions du maître de port pour réaliser que nous avons dépassé la marina, ils ont maintenant deux ports et notre guide n’en mentionnais qu’un seul, le plus loin qui est maintenant pour des bateaux de 100 pieds et plus. Alors on tourne de bord et on revient sur nos pas environ 3 milles nautiques. Je me préoccupe des instructions que le maître de port m’a données et je commence à préparer les amarres pour nous amarrer à des bollards plutôt qu’à un quai, je m’écarte de ma route, je sors du chenal et on touche le fond mais à peine, c’est un fond mou et je tourne la barre pour reprendre la direction de chenal. Je l’ai échappé belle, il s’en a fallut de peu pour que j’appel Boat US pour un remorquage. Finalement on arrive et il y a deux personnes de la marina pour prendre nos amarres et nous aider. Il fait chaud, je crois qu’on est définitivement arrivé dans le sud. Un guide nautique nous met en garde qu’il y a des vols d’équipements sur les voiliers laissés sans surveillance à Lake Worth qui est tout près, et ici on nous dit de ne pas sortir de la marina le soir……on approche de Miami, je suppose que c’est normal. On constate que la sécurité est assez serrée, nous sortons du bureau de la marina et on décide de faire le tour des installations et nous sommes accostés en moins de 10 minutes par la sécurité, tant mieux pour nous car nous irons magasiner demain et nos voiliers seront en sécurité.
Depuis quelques semaines, nous voyons des résidences de luxes le long de l’intracoastal, aujourd’hui, quelque unes ont attirées notre attention mais ce sont les petits canaux bordés de résidences avec les bateaux derrière la maison qui m’impressionne le plus, voir une photo type de ces canaux, remarqué la force du vent dans les palmiers.







Plus loin se sont les hôtels et condomiums qui bordent l’océan qui est tout près de nous et qui nous rappel que nous sommes dans une région très populaire.













Le 11 décembre je me lève tôt et je sors prendre une marche à 6 :30, je suis seul sur les
quais et je constate pour la première fois que l’air est salin et extrêmement humide, ça sent le sud c’est comme si les vacances commencent, avant nous étions en voyage. Quoique nous nous sommes adaptés à ce mode de vie, j’ai l’impression que ça fait du bien de changer pas nécessairement de mode de vie mais d’environnement, c’est comme si nous ne sommes plus aux États-Unis. Nous restons au quai une autre journée pour laisser passer le front froid qui s’approche, demain si la météo est meilleure nous partirons.
Depuis quelques années nous nous questionnons sur notre avenir à savoir si nous sommes prêts à vendre la maison et vivre sur notre voilier dans le sud, nous avons loué notre maison pour une année qui sert de test et déjà on commence à faire des plans pour l’année prochaine et l’année suivante. Nous allons nous informer de la possibilité de laisser Kai Keiki en Floride, prendre une année de congé pour visiter le Québec avec notre tente roulotte et revenir passer 6 mois dans les Keys de la Floride l’année suivante et par la suite peut-être ramener Kai Keiki au Lac Champlain. On verra se n’est qu’un projet potentiel mais très attirant.

Nous voulions sortir en mer pour éviter les nombreux ponts de l’intracoastal qui s’en viennent, mais il y a du vent de 15 à 20 nœuds et des vagues de 5 à 7 pieds pour les 4 prochains jours alors après discussion avec Jean-Pierre et Denise Absaroque, nous décidons de continuer sur l’intracoastal, et le 12 décembre, on quitte le quai vers 8 :45 am. La soirée précédente, j’avais examiné les distances entre les ponts et leurs cédules d’ouverture et ce n’étais pas si mal synchronisé, il fallait surtout qu’ont ne perdent pas de temps. Il y a des ponts qui ouvrent aux heures et aux demi-heures, d’autres 15 minutes après l’heure et 30 minutes plus tard, d’autres pont ouvrent sur demande alors il fallait constamment ajuster notre vitesse pour ne pas arriver trop vite et attendre en tournant en rond ou arriver quelques minutes trop tard et attendre 30 minutes pour la prochaine ouverture. Tout c’est assez bien passé, nous avons fait une bonne journée pour arriver au mouillage de « Lake Boca Raton » qui est très recommandé dans les guides. Nous avons fait lever 12 ponts en 7 heures de navigation, faites la moyenne. Il est certain par la qualité des résidences le long de l’intracoastal que ces propriétés sont réservés pour des gens très riches et possiblement célèbres, voir les photos.




Nous sommes vendredi et Jean-Pierre suggère de rester ici jusqu’à lundi matin parce que son guide nautique déconseille l’intracoastal la fin de semaine parce qu’il y beaucoup de trafic ce qui rend la navigation de plaisance surtout en voilier très inconfortable. Nous avons la même recommandation dans notre guide, alors nous resterons après tout nous sommes à tout fin pratique rendu au point d’attendre notre fenêtre météo pour les Bahamas alors nous ne sommes pas pressé.

Samedi matin, je répare le fil de l’antenne ainsi que le fil 12 volts de la TV qui sont tout les deux brisés, les fils sont très petits et ce n’est pas une installation permanente alors branche et débranche continuellement c’est ce qui arrive, les connections se brisent. Voir photo de l’environnement ou nous sommes à l’ancre, il s’agit d’une marina/club privé situé de l’autre côté de l’intracoastal ou il demandait $50/jour pour amarrer notre annexe et avoir droit aux installations du club. Non merci c’est trop cher et il fallait probablement un veston pour entrer à la salle à manger et je l’ai oublié à l’entrepôt.





















Par la suite nous descendons à terre avec Jean-Pierre et Denise, nous sommes dans l’annexe de Absaroque et nous questionnons un policier qui est sur son bateau patrouille, à savoir si nous pouvons laisser l’annexe à un quai qui longe un parc, il nous dit que c’est permis et nous rappel que nos voilers peuvent rester à l’ancre seulement 72 heures. Par la suite nous allons sur le bord de la mer, on dîne et on revient aux voiliers, voir la photo de la plage.

Au retour, je commence l’installation du GPS Garmin 440, il y a un câble fourmis pour connecter au GPS et à l’autre extrémité du câble il y a 10 fils conducteurs qui peuvent servire à différentes fonctions, je commence par les deux fils 12 volts, je fais un essai et ça fonctionne, je dois maintenant connecter le GPS à mon ordinateur. Par le diagramme fournis, j’identifies les fils qui relirons le GPS à mon ordinateur et je fais les connections. J’ai également installé une nouvelle prise 12 volts dédié au GPS. J’aurais pu le brancher directement au panneau électrique mais je préfère passer par une prise 12 volt alors si j’ai besoin du GPS dans le cockpit, je débranche rapidement de l’intérieur et je le branche dans le cockpit. Demain je finirai l’installation et je ferai quelques essais.
Le lendemain nous allons à terre avec les deux annexes pour nous rendre à l’épicerie qui est à environ 45 minutes de marche. Au retour, Christine range l’épicerie et prépare le souper, je fais des essais avec le GPS qui fonctionne bien de façon autonome mais il ne communique pas avec le programme de navigation Nobeltec. Je crois que l’installation est correcte mais le câble de Garmin qui fait le lien entre le GPS et le port USB de l’ordinateur ne semble pas configuré pour Window XP alors je devrai passer par le siteweb de Garmin pour trouver comment le configurer. Plus tard, je vérifie le moteur et après la vaisselle je prépare la route du lendemain. Environ 37 milles nautiques pour arriver à Miami et y rester le temps qu’il faudra pour remplir nos coffres de nourriture, d’eau et de bière. Tout est très dispendieux au Bahamas et parfois dans les Iles entre Nassau et Georgetown il sera difficile de nous approvisionner. Il semble qu’il est même bon d’acheter des paquets de cigarettes pour les échanger contre des langoustes.

Ont quitte notre mouillage lundi matin pour arriver au premier pont à 8 :00hrs, nous aurons une petite journée car Jean-Pierre et Denise doivent arrêter chercher quelques choses qui leurs à été expédié à Miami nord. Route de 6 heures et 13 ponts à faire ouvrir. Toujours la même coordination, ajuster notre vitesse pour ne pas arriver au pont trop tôt avant l’ouverture et être obliger de tourner en rond, surtout que par endroits il y a du courant et parfois plusieurs bateaux qui attendent, ce qui représente un risque d’abordage. Touts les ponts sont inscrit comme waypoints dans mon lecteur de cartes et selon ma vitesse, je sais exactement l’heure d’arrivé et comme ça nous est arrivé aujourd’hui, nous avons dû ralentir à moins de 2 nœuds pendant 25 minutes pour profiter de la prochaine ouverture. Absaroque à la même information sur son GPS alors parfois nous nous consultons pour savoir si on prend une chance de faire l’ouverture avec 5 minutes de retard. À quelques reprises Absaroque qui est plus rapide que nous passe devant pour faire ouvrir le pont et parce que je ne suis jamais trop loin en arrière nous profitons de la même ouverture. Nous avons encore passé devant des résidences extrêmement luxueuses mais nous ne voyons pas beaucoup de personnes, je suppose qu’ils doivent travailler pour payer ces châteaux et l’entretien, en voici une qui a attiré mon attention.



À Fort Lauderdale nous cotôyons des gros bateaux de croisière qui partent pour des destinations soleil, je préfère l’autonomie de notre voilier.















Nous passons devant des petits resto-terrasse ou j’aurais bien aimé arrêter pout le lunch mais ce n’est pas pratique aujourd’hui.














Je suis bien content d’avoir pris ma retraite, j’aurais sûrement accumulé plus de valeurs en continuant de travailler mais je ne vivrais pas l’expérience du présent voyage.

Nous arrivons à Lake Maule ou il devait y avoir une marina mais elle est en rénovations majeure ou ce sont des condominiums qui sont en construction. J’avais invité Christine à souper au resto de la marina mais ça sera pour une autre fois. Plus tard je parle à Jean-Pierre par radio HF même si nous sommes à 300 pieds un de l’autre, on se pratique. En même temps, Christine communique par Skype avec Yvon et Nicole de Zénith qui sont rendus aux Bahamas, ils ont traversé plus au nord vers les Abacos.

Le lendemain, Jean-Pierre et Denise reste sur place car ils doivent allés dans une marina un peu plus tard et traverser l’intracostal à velo pour récupérer ce qui leurs à été envoyé. Il pleut ce matin et le ciel est noir au nord mais éclaircis vers le sud, la pluie cesse et même si les nuages sont encore menaçants, on lève l’ancre à 8 :15 am pour être au premier pont qui ouvre à 8 :45 am et par la suite on part à plein régime pour faire le pont suivant et par la suite trois autres ponts dont un sur demande et on traverse le port de Miami. Je croyais que je serais plus impressionné, mais après le port de New York on commence à s’y faire.















Par la suite nous arrivons sur la Baie Biscayne ou nous entrons dans les Keys de la Floride que nous aimons tant, l’eau est verte et le paysage change, c’est comme sortir du centre-ville et arriver en campagne. C’est très excitant d’être ici après plusieurs années de planification, il fallait prendre de l’expérience, acheter un plus gros bateau qui s’avère être petit mais très capable de faire le travail et toute l’organisation de l’entreposage de la maison pour arriver ici ou nous attendrons une fenêtre météo pour traverser aux Bahamas. Il semble que le secret de la réussite de l’ensemble du voyage est de ne pas sous-estimé le Gulf Stream et de ne pas être pressé. Ça nous a réussis jusqu'à date et nous allons continuer avec la même attitude. Nous aurions pu attendre encore une année pour se préparer, on apprend certaines choses sur le tas et je crois que c’est la seule façon. Je me rends compte que plusieurs autres navigateurs sont beaucoup moins préparés que nous ou ont moins d’expérience et ils partent quand même. Il est impossible d’être préparé à toutes les éventualités, sinon ont ne partirait jamais. Nous devons faire confiance à notre jugement et notre capacité de s’adapter aux situations que nous allons rencontrer. C’est comme la comparaison que je faisais entre la croissance d’une entreprise et l’évolution d’un être humain pour ceux qui on lu les pages précédentes du blog. Plus nous voyageons, plus nous sommes capable de nous adapter à des situations spéciales. On doit apprendre à marcher avant de courir, mais il faut tomber souvent avant de pouvoir marcher.
Notre voyage prend un tournant et une nouvelle dimension nous commençons des vacances dans un voyage. Nous nous dirigeons vers Crandon Park Marina ou il y a des moorings. En arrivant à la marina, nous trouvons le mooring qui nous a été assigné et plus tard nous allons au bureau du maître de port pour nous enregistrer et on part en autobus sur Key Biscayne. Absaroque sera ici le lendemain et le maître de port ne veut pas réserver le mooring mais s’il est libre le lendemain matin nous pourrons le réserver. Quelle richesse encore, c’est la seule île des Keys que nous n’avions pas visité, c’est très près de Miami, comme l’île des Sœurs est près de Montréal, faut dire que les Mercédes sont à la mode et que tout le monde parle espagnol. Nous allons dîner sur une petite terrasse et on marche quelques milles pour arriver à un Winn Dixie ou nous faisons une grosse épicerie, nous sommes de retour à la marina vers 4 :30 et au voilier tout est rangé et enregistré dans l’ordinateur de Christine. Aujourd’hui Christine avait fait l’inventaire de la bouffe entreposé sur le voilier parce que nous aurons de la difficulté à trouver des épiceries dans les Bahamas. Alors la commis comptable s’est mise à l’œuvre aujourd’hui.
Nous sortons en taxi qui nous coûte très cher car « la chauffeure » (une jeune fille) nous emmenais à notre demande dans un endroit ou il y avait une laudromate et un West Marine, ce qu’elle a oublié de nous dire c’est que ça pourrais nous coûter $75 de taxi allé seulement, c’étais très loin. À un point en particulier je lui ai dit de nous ramener à un West Marine plus près dont nous avions l’adresse et qu’ont s’arrangerais pour le lavage. Elle a compris que je n’étais pas content et même si le compteur indiquais $58 elle nous a demandé seulement $45 ce qui étais raisonnable même si j’allais lui offrir $40. Nous sommes sortis de West Marine et pour $10 de taxi sur le chemin du retour nous avons fait notre lavage et $25 (avec moins de trafic) pour un deuxième taxi nous sommes revenus au voilier. Le lendemain nous réservons le dernier mooring pour Absaroque qui est arrivé en avant midi et plus tard nous avons su qu’un autre voilier à dû payer un quai parce qu’il n’y avait plus de mooring. Nous devons retourner chez West marine car il manquait un guide qu’ils ont fait venir d’un autre magasin. Cette fois nous avons pris l’autobus et le métro sur voie élevée et dans environ le même temps mais pour $5 nous étions tous les deux au magasin West Marine. Nous revenons et nous allons faire une dernière épicerie, d’autres conserves, des croustilles…chips…..bière et vin. J’ai fait une bonne réserve de bière car il semble qu’au Bahamas il faut payer $50 pour 24 bières. En contre partie, il semble que le rum n’est pas dispendieux. Christine étiquette touts et range l’épicerie sous les banquettes, derrière les dossiers et dans tous les racoins du voilier.





En revenant au voilier, nous avons une note attachée au balcon arrière du voilier, c’est une invitation à souper de Jean-Pierre et Denise de Absaroque. On entre les sacs d’épicerie et on se rend sur Absoroque pour un excellent souper et une bonne tarte aux pommes que Denise à fait en mon honneur, merci encore Denise elle était très bonne. C’était un souper d’au revoir car Absaroque reste en Floride pour attendre des amis et leur fille qui viendront les visiter. Dans environ un mois ils traverseront vers les Bahamas et ont espère que nos routes se croiserons à nouveaux.
Le lendemain matin 19 décembre, on se détache du mooring pour allé faire le plein de diésel, le plein d’eau, laisser nos déchets et on se met en route pour « No Name Harbor » 4 milles nautiques plus au sud ou beaucoup de Canadiens attendent habituellement pour traverser le Gulf Stream vers les Bahamas. Nous arrivons 45 minutes plus tard et nous rejoignons des voiliers que nous avions croisés déjà dont Désirada et Callisto III. Il y a un rendez-vous sur Désirada en après-midi pour discuter de la traversée. Il est d’usage de croire qu’ont peu attendre jusqu’à deux semaines pour une fenêtre météo mais depuis environ trois jours les prévisions sont bonnes pour traverser le 19 , le 20 ou le 21 décembre. Donc l’idéal c’est le 20 avec une journée de beau temps avant et une journée de beau temps après, un front froid est attendu pour le 22 décembre donc faut pas retardé le départ. Nous sommes le 19, donc c’est demain matin ! Nous sommes prêt, même si j’aurais aimer prendre 2 ou 3 jours pour tout revoir, seulement quelques petites bricole de sécurité à compléter, assembler notre sac de survie en cas d’abandon du voilier ( eau potable, GPS, miroir, compas, radio VHF portable, drapeau de détresse, couverture de protection contre la chaleur, feux de détresse……….) Je regarde la carte et le dernier rapport météo et suggère qu’ont se rende à Bimini pour attendre le passage du front froid et par la suite nous quitterons pour Nassau qui est à deux jours de navigation de Bimini. Je ne veux pas être à l’ancre à Nassau lors du passage du front froid car selon les guides la tenu des ancres n’est pas très bonne. On se rend au rendez-vous et nous serons 4 voiliers à quitter en même temps et nous resterons en contact durant le trajet. Les trois autres voiliers voulaient se diriger vers Gun Cay plus au sud de Bimini et continuer sur Nasau le lendemain, mais je maintien mon intention d’allé à Bimini . Robert et Brigitte du voilier « Chenou » aime bien notre projet et décident de se diriger également vers Bimini. Nous ferons quand même route les quatre voiliers ensemble presque jusqu'à l’approche du banc des Bahamas et nous remonterons un peu vers le nord pour entré à Bimini. On se donne rendez-vous pour lever l’ancre vers 3 :45 am le lendemain et quitter le mouillage à 4 :00hre am. En soirée, je calcule notre cap en fonction de la dérive du Gulf Stream et du vent anticipé et nous devrions prendre un cap de 118° magnétique mais nous suivrons Désirada qui prend un cap de 127°M pour se rendre plus au sud et nous nous ajusterons en route selon la dérive réelle causée par le courant et le vent. Lors du calcul de notre cap nous devons estimer la dérive moyenne alors c’est normal de se corriger en route et nous resterons 4 voiliers en flottille pendant une bonne partie de la traversée.
Jean-Pierre et Denise sont venus nous visiter en velo et ils ont compté 38 voiliers dans la baie et à l’extérieur, il est donc probable que durant la nuit et tôt le lendemain qu’il y est une procession de voiliers en direction des Bahamas. Vers 2 :30 am nous sommes réveillés et ont se prépare tranquillement, à 3 :00 am nous entendons du bruit et on voit 5 voiliers qui lèvent leurs ancres et qui se mettent en route.
La traversée du Gulf Stream et les Bahamas à suivre……….
Hasta luego

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