Encore l'Intracoastal

Pour les trois prochain jours, nous avons planifier de 5 à 6 heures de navigation par jour pour avoir le temps de visiter Fernandina, Jacksonville et St-Augustine ou nous resterons 3 jours pour finir l’installation du macérateur, faire un changement d’huile et recevoir mon ordinateur qui doit arriver mercredi au bureau de poste . Le 28 novembre nous quittons Jekyll Island à 8 :30 am avec un ciel partiellement couvert mais nous n’avons pas eu de pluie, au contraire, il a fait très beau. Avant de quitter la Georgie, nous avons longé l’Île de Cumberland ou il y a encore des chevaux sauvages et nous en avons aperçu un, c’est quand même intéressant que cet animal ait gardé un peu de respect et que nous les laissions vivre en paix dans la nature.


Aujourd’hui nous sommes entrés en Floride sous un soleil très chaud et réconfortant, les dauphins nous accompagnent de temps en temps à 3 pieds du voilier vis à vis le cockpit. Nous leur parlons pour les inviter à nous suivre, ils sont devenus des compagnons de voyage, mais je crois que c’est la vague du voilier qui les attirent et qui leur permet de s’amuser, ils ont quand même nagé à 7 nœuds (8 MPH) aujourd’hui. Bon vent et courant et nous atteignons 8.9 kts sur le fond, preuve à l’appui sur copie du lecteur de carte ci-joint.














La Floride représente une étape importante, en principe on arrive dans un climat plus chaud et nous l’espérons restera chaud jusqu’à notre retour. On arrive à Fernandina à 13 :30hrs et on sort avec l’annexe pour visiter cette petite ville qui pour les touristes est une seule rue très décorée et bordée de boutiques.

Nous sommes sur un mooring à $15 c’est pas cher mais pour les douches on repassera, il n’y avais pas d’eau chaude, j’arrive à me laver mais Christine à fait sa toilette sur le voilier.

Samedi le 29 novembre on quitte le mooring avec l’intention de se rendre jusqu'à St-Augustine parce qu’il y de l’orage dans l’air et si on arrête à Jacksonville, on risque d’y rester avant que le mauvais temps soit passé. Après 9 heures de navigation pour faire 53 milles nautiques, nous arrivons à un quai de la marina municipale. On sort visiter, pour souper et on revient au voilier en début de soirée. Christine communique avec Yvon et Nicole de Zénith par skype, ils sont à Melbourne Fl. Jean-Pierre et Denyse de Absaroque sont derrière nous à cause de leur problème de moteur maintenant réglé, il est probable que nous les reverrons demain ou la journée suivante selon la météo. Je reçois par courriel une confirmation de UPS à l’effet que mon ordinateur a été livré hier, il y avait une incertitude à cause du congé de « Thanks Giving » qui est une grosse fête aux USA, mais je suis content qu’il soit rendu.

Nous avions déjà visité cette petite ville très charmante lors de notre voyage en moto, et nous y resterons quelques jours, voici quelques photos ou on peut voir l’influence espagnol.














Nous sommes à quai à St-Augustine et nous entendons des crépitements sous la coque de Kai Keiki, nous avions entendus le même bruit à quai de Jekyll Island. C’est quoi?? Je suppose que c’est un problème des « Hot Marina » c’est à dire une mauvaise mise à la terre « ground » et qu’il y a du courant électrique dans l’eau qui réagit avec notre produit antisalissure dans lequel il y a du cuivre conducteur d’électricité ou pire que nos passe-coque en bronze se font détruire par électrolyse, si c’est le cas le voilier vas couler. Je ne comprends vraiment pas. Nous avons déjà été amarrés à des quais avant Jekyll Island sans jamais entendre ce bruit, est-ce qu’en Georgie et en Floride les marinas installent de l’équipement sous les quais pour éloigner des créatures marines indésirables qui endommages les quais ? Notre voilier est aussi un élément commun à ce problème si c’en est un, sommes-nous allergique au type d’installation électrique des quais de la Georgie et de la Floride ? Je me questionne sur toutes les précautions que j’ai prises lors de l’installation des appareils électroniques et lors des modifications et améliorations électriques 12 volts et 120 volts et je me demande si j’ai fait quelque chose qui pourrait être en cause. Je n’y comprend rien donc j’irai demander au responsable de la marina. Entre temps je vérifie, je débranche le courant 120 volts du quai, le bruit continu, je ferme touts les circuits 12 volts, le bruit continu, j’ouvre touts les équipets pour identifier si le bruit est plus fort en avant ou en arrière, aucune différence. Le lendemain matin je sort sur le quai et il y a quelqu’un qui prend son café un peu plus loin, je m’approche et je lui demande si à sa connaissance il y a de l’équipement sous les quais qui peut causer ce bruit de crépitement, il souris et me dit qu’il a eu les mêmes craintes que moi déjà et que le bruit est causé par l’impact des petits crustacés qui sont propulsés sur la coque par le courant de marée, plus tard je demande quand même au représentant de la marina et il me dit que ce sont des « pop shrimp » et que lui aussi s’est inquiété la première fois qu’il a entendu ce bruit. La dame qui est au magasin et qui vit sur son catamaran depuis 21 ans nous a confirmé la même chose et nous a dit de s’attendre à d’autres bruits entre autre des poissons qui viennent manger des petits crustacés qui se collent à notre coque. Même si ce bruit était moins fort sur leur voilier, Denise de Absaroque qui était professeure de physique au CEGEP était tellement intriguée par ce phénomène qu’elle a trouvé l’explication sur internet, voir le site suivant, allez voir et vous comprendrez. http://www.youtube.com/watch?v=ONQlTMUYCW4

Christine prend le temps de pêcher dans le port sur le pont avant de kai Keiki et elle attrape quelques poissons.

Le lendemain je prends la journée complète pour finir l’installation du macérateur pour me rendre compte que j’aurais dû l’installer autrement. Il est un peu tard maintenant, il faudrait que je recommence une partie du travail et je préfère l’essayer comme il est et s’il fonctionne bien je ne ferai pas de changements, et si ça ne fonctionne pas bien, je recommencerai le travail avant de traverser aux Bahamas !!!!

J’avais vidé la pince (partie avant du voilier) pour y travailler et le voilier était sans dessus dessous, à cause des travaux sur le macérateur, nous sommes allé manger dans quelques restaurants pour le déjeuner, le dîner et le souper.

On reprend la route demain pour se rendre à Biscayne Bay dès que possible, c’est probablement de là que nous traverserons aux Bahamas, il y a différentes options et nous n’avons pas décidé encore, il nous d’abord acheter des guides et les cartes papier, nous avons déjà les cartes électroniques.

Hier, Absaroque qui nous a rejoint au quai municipal et nous avions décidé d’allé à l’ancre aujourd’hui le 3 décembre mais Jean-Pierre et Denise ont décidé de rester au quai pour réparer leur annexe. Étant donné que je n’étais pas entièrement satisfait de mon installation de pompe macérateur, j’ai décidé de rester aussi et de modifier l’installation. Je devais aller chez West Marine à quelques kilomètres de la marina et Jean-Pierre m’a offert d’utiliser son vélo, ce qui m’a sauvé une bonne demi-heure de marche. Le travail est complété en fin d’après midi et je suis satisfais du résultat, la pompe et toute la tuyauterie était installée mais j’ai rajouté une valve « Y » pour sélectionner la vidange vers le pump-out ou vers le macérateur.





Demain matin on largue les amarres vers 7 :00 am, dans 5 ou 6 jours de navigation nous serons à Biscayne Bay un peu au Sud de Miami ou nous attendrons une bonne fenêtre météo pour traverser aux Bahamas.

Le 4 décembre il fait plus chaud, entre 20º et 22 ºC on quitte le quai à 7 :00hres et ont fait une route simple pas de vent, pas de vagues sous le soleil. On parcourt 56 milles nautiques en 9.5 heures de navigation. On arrive dans la rivière ou nous voulons jeter l’ancre et il y a déjà 6 voiliers et 2 bateaux moteur mais nous arrivons à trouver un coin sécuritaire pour jeter l’ancre, nous sommes un peu au Sud Daytona et il y a des « no see ems » maudit on a le choix entre le froid du Québec ou les bibittes de la Floride, ça va mal. Christine se fait piquer et ce n’est que quelques jours plus tard qu’elle en subira les conséquences, elle est couverte de piqures, moi je n’ai rien……oui oui je sais « je n’ai pas de bon sens/sang » ou c’est la bière qui les éloignent.

Le 5 décembre on avance encore de 58 milles nautique et on jète l’ancre près d’une butée d’un pont à l’abri du vent. Voici une photo de Absaroque qui passe un pont que j’ai fait ouvrir.















En route nous avons un rappel qu’il faut garder les yeux sur les cartes et le profondimètre, ce voilier sortira peut-être de sa misère à marée haute qui est de 7 pieds par endroit, mais nous ne connaissons pas son histoire, peut-être qu’il sera encore là lors de notre retour.


Le 6 décembre on lève l’ancre à 7 :00hrs pour route vers Fort Pierce ou nous sortirons possiblement en mer pour une journée plutôt que de suivre l’intracoastal parce qu’il y de nombreux ponts à faire ouvrir à touts les jours. Douze ponts la première et 21 ponts la journée suivante, ce qui veux dire qu’il nous faudra possiblement 4 jours pour faire ce trajet, en plus, les ponts ne sont pas synchronisés à notre vitesse et il est probable que nous aurons des périodes d’attente. En route nous sommes accompagné de Absaroque qui nous informe avoir un problème avec la courroie de la pompe à eau de refroidissement du moteur qui effectivement se brise en route. Ils doivent arrêter le moteur il lever les voiles pour rester dans le canal mais le temps manque et ils s’échouent. Le temps de remplacer la courroie et malgré les efforts, le voilier est coincé. Il ne faut pas compter sur la marée qui lèvera à peine de 1 pouce, ils ont donc contacté BoatUS qui sont arrivé en moins de 45 minutes et les ont dégagé en très peu de temps, le coût de cette assurance valait la dépense et nous l’avons aussi.

Nous arrivons à Fort Pierce vers 16 :00hres et nous jetons l’ancre tout prêt de l’inlet que nous utiliserons pour sortir en mer, par contre la météo nous annonce un front froid qui nous donnera de la pluie, des orages et surtout du vent indésirable pour sortir en mer. Absaroque arrive au mouillage et après discussion de nos options nous décidons d’attendre ici que le mauvais temps soit passé. Nous avons accès à internet, il y a une grosse épicerie et un West Marine à distance de marche. La première journée, nous faisons le plein de diésel et le lendemain nous sortons dîner au restaurant de la marina et par la suite nous allons faire des courses. Comme la coutume du voisinage s’installe, nous invitons Jean-Pierre et Denise à souper sur notre voilier.

Christine et moi vivons généralement seuls, nous voyageons ou nous sommes sur notre voilier. Côtoyer des amis aussi longtemps et de façon si régulière n’est pas notre habitude mais nous avons une bonne relation avec Jean-Pierre et Denise et c’est très plaisant. Nous allons nous séparer éventuellement et le voyage prendra une autre dimension. Il semble que c’est un peu la même situation avec Jean-Pierre et Denise qui semble avoir voyagé beaucoup et qui sont très autonome.

Je ferme la page aujourd’hui même si nous restons à Fort Pierce quelques jours encore. J’en profite pour programmer mon nouvel ordinateur, je dois installer les programmes de navigation Raymarine et Nobeltec, Airmail le programme de gestion des courriels par Ondes HF, ainsi que mon modem Pactor III qui crée le lien entre l’ordinateur et ma radio HF et transférer touts mes dossiers de gestion personnels. J’ai reçu mon premier rapport météo HF et les routes sont faites pour la prochaine journée de navigation donc l’essentiel est rétabli. Il ne me reste qu’à transférer mes fichiers de gestions personnels et installer mon 2ième GPS (back up). La connexion à internet WI-FI est très rapide ce qui me plait parce qu’avec mon autre ordinateur j’avais de la difficulté même avec l’antenne achetée à cet effet.

Quelques statistiques en date du 9 décembre 2008
Nombre de jours que nous vivons sur le voilier : 176
Nombre de jours en navigation : 90
Nombre de jours avant notre retour : 189
Heures de navigation : 297
Milles nautiques parcourus : 1635



Hasta luego

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