L'Intracoastal continu

Le 20 novembre on quitte le mouillage pour faire route vers une autre destination plus au Sud, en début d’après-midi, c’est encore Gaston l’autopilote qui barre.

Plus tard, nous décidons d’arrêter à Richmond Island même si les copains des 2 autres voiliers veulent allé plus loin. On veux pousser mais pas autant qu’eux. Ils sont derrière nous une partie de la journée avant de nous séparer pour la nuit.

Il y a de très belles résidences et des complexes immobiliers qui semble très luxueux sur certaines parties de l’intracoastal, voir photo .

On remarque que la végétation commence à changer.












L’ordinateur ne montre aucun signe de faiblesse, il semble rétablit de sa première « brosse » mais je suis content d’être en attente d’un nouvel ordinateur, je pourrais y brancher mon nouveau GPS Garmin 440 acheté à Annapolis et j’aurai ainsi un bon système de navigation « back up ». Mon ordinateur et le GPS portable que j’avais comme « back up » ne sont plus suffisamment fiable pour cette fonction.

Le 21 novembre, une autre journée extraordinaire, nous avons été poussé toute la journée par le courant de la marée montante d’un inlet et plus loin poussé par le courant descendant vers un autre inlet plus au Sud. Voir la copie du lecteur de carte qui montre la vitesse de 8.7 nœuds, remarqué la grosse flèche bleu qui est la déride causé par le courant de marée et qui correspond à peu de degré près à notre cap c’est pourquoi nous sommes poussé plus vite, et la petite flèche jaune qui est le vent par le quart arrière qui gonflait notre genois. C’est par hasard que nous étions aussi bien synchronisé, pour profiter de la marée, il aurait été difficile de planifié l’utilisation des courants de marée ainsi sans connaissance locales. Regardez les profondeur de l’eau, il y a des zones de 1 pieds d’eau, c’est comme ça à 50 % du temps, il faut être attentif si ont ne veux pas s’échouer, il y a des bouées et des balises pour nous guider, mais elles sont très souvent assez éloignées et il faut utiliser les jumelles pour les repérer et surveiller notre cap continuellement.

Nous croissons des barges qui transporte des poutres de béton pour les nouveaux ponts fixes qui de plus en plus remplacent les ponts à bascule que nous devons faire ouvrir tout le long de l’intracoastal.
On rejoins les copains de Absaroque et Zénith et on décident tout les trois de se mettre à l’ancre dans un endroit recommandé par le guide de Skipper Bob qui nous a bien servis jusqu'à date surtout qu’on nous annonce du vent de 20 à 25 nœuds se soir. On viens de faire une journée de 65 milles nautiques en 10 heures, notre genois étais ouvert 75% du temps et nous avons croisé des inlets à découvert sur l’océan avec 24 nœuds de vent de travers, somme toute une journée fatigante. Zenith qui est devant passe à l’entrée de l’ancrage le premier et nous avise par VHF qu’il continu pour une marina à « Isle of Palms » une petite ville pas très loin, parce que l’ancrage n’est pas bien protégé pour les vent annoncés. Absaroque est quelques milles devant nous et entre dans l’ancrage en croyant que c’est protégé plus loin et nous y allons également. Arrivé au point suggéré par le guide nautique, nous sommes dans un marais à découvert avec de très petites surface d’eau dégagés pour jeter l’ancre, et nous avons besoin d’ une longue touée pour le vent annoncé, les arbres qui pourraient nous protéger du vent sont à ½ mille de l’endroit ou nous pouvons jeter l’ancre. Absaroque décide de rester mais nous décidons de rejoindre Zénith à la marina qui n’a pas de place mais nous allons à son épaule (nous attachons nos amarres à Zénith). Nous y retrouvons Pierre et Françoise de Raksha qui arrête ici pour 5 jours parce que la sœur de Françoise demeure dans la région. Nous sortons au resto avec Pierre & Françoise ce qui nous à permis de faire connaissance , ce fut une agréable soirée.

Le lendemain samedi 22 novembre Absaroque qui est à l’ancre doit passer à la marina pour prendre du diésel et par la suite nous quittons pour une bonne journée car le vent annoncé est de 10 à 15 nœuds en avant-midi et de 5 à 10 noeuds par la suite il faut donc faire du chemin vers le Sud. Absaroque arrive, fait le plein de diésel et ont lui demande « Prêt à partir » et la réponse est « NON » il a une fuite ou un problème de consommation d’huile de moteur, il a consommé 4 litre d’huile depuis le démarrage du moteur ce matin. Participations de tous surtout de Yvon de Zénith qui trouve une situation anormale mais sans certitude de la source du problème, histoire courte Absaroque décide de se faire remorquer jusqu’à Charleston ou il y aura un mécanicien disponible lundi pour les aider. Il faut être prudent en marchant sur le pont ce matin, Yvon de Zénith m’avertis qu’il a échapper de l’eau sur le pont et que c’est maintenant de la glace. Le prochain pont sur notre route ouvre aux heures et demie heures, alors Zénith et nous quittons le port vers 11 :15 pour arriver au pont à bascule juste avant midi et « surprise » il y a un problème électrique et le pont est fermé sans estimé du temps qu’il faudra pour la réparation, peut-être jusqu’à demain. Nous retrouvons Jean et Monique de Désirada que nous avons croisé à quelques endroits depuis notre départ, il sont à l’ancre près du pont ne attendant l’ouverture. On jète l’ancre et l’opérateur nous avise environ 30 minutes plus tard que le pont ouvrira à 13 :00hres et nous faisons route vers un autre pont qui est à 8 milles nautiques et qui ouvre aux heures et aux demi-heures également, et pour parcourir les 8 milles nautique nous arriverons pour l’ouverture dans 1 1/2hre. Ce trajet est facile à synchroniser et par la suite Zenith et nous décidons de jeter l’ancre pas trop loin dans Stono River et être près à faire plus de route les 3 prochains jour car on nous annonce des vent de 5 à 10 noeuds. On quitte l’inatracostal et ont entre dans Stono River qui est un inlet vers l’océan. Les bouées sont inversées et je suis derrière Zénith qui selon moi passe du mauvais côté d’un bouée verte et je l’appel sur l VHF à temps pour qu’il change de direction parce qu’il se dirigeait vers un haut-fonds avec un pieds d’eau. Il y de forte chance que chaque voilier se plante au moins une fois lors d’un si long voyage.

On jète l’ancre ont soupe, on prépare le voilier et la route du lendemain et ont se couche.

Après une très bonne nuit de sommeil, le cadran nous signal qu’il faut se lever à 5 :30 am, ont se prépare, on déjeune, on parle à Zénith à 6 :00jres et à 6 :15 Christine prend la barre et je vais sur le pont pour lever l’ancre. Par la suite Zenith me signal de passer devant et on reprend la route. Journée tel que prévue, pratiquement pas de vent sur des canaux sinueux pour se rendre 65 milles nautiques plus loin à 3 :00pm à un pont qui n’ouvrira pas avant demain matin 10 :00am pour des raisons d’entretien ou de réparations. Nous venons de perdre un chance d’allé plus loin aujourd’hui et nous serons retardé demain matin, ne pouvant pas quitter avant 10 :00hres. Zénith et Desirada qui nous a rejoins, se mettre à l’ancre, Christine et moi décidons de prendre un quai à Ladie’s Island marina à Beaufort pour une bonne douche chaude, faire l’épicerie, faire le plein de diésel et pour connecter sur internet plus facilement. Ont fait nos courses et ont soupe, mais pas de diésel ( je savais que la marina n’en avais pas mais généralement il y a une station service pas trop loin qui en a, et bien ce n’est pas le cas), je suis allé à une station service en taxi pour chercher trois bidons de diésel, en comparaison du prix de vente des marinas, j’ai probablement payé le même prix en incluant le coût du taxi.

Le 24 novembre le pont qui est à 5 minutes de la marina ouvre seulement à 10 :00 am aujourd’hui donc pas de cadran mais c’est malheureux, nous ne pourrons pas faire une grosse journée si la météo est aussi bonne que prévus. On se rend au pont à l’heure et on attend environ ½ heure avant l’ouverture, il semble avoir des difficultés depuis quelques temps, nous avions entendus des informations sur le canal 16. Toute la cédule de la journée est changée à cause de ce retard, partir à 10 :00hres n’étais déjà pas très bon, fallait pas en rajouter. Zenith et Désirada prennent le devant et on les perds de vue car ils veulent se rendre au prochain inlet pour faire une sortie en mer demain, alors on continu la route seul. Même si nous avions plusieurs alternatives, nous arrivons dans une région ou les mouillages ne sont pas trop bon et il n’y a pas de marina à proximité. Résultat, nous allons nous ancrer dans une rivière ou le mouillage n’est pas recommandé parce qu’il y a du trafic commercial. Nous entrons dans la rivière et nous sommes d’avis qu’il y a amplement de place et nous jetons l’ancre près de la rive dans 22 pieds d’eau. Quelques heures plus tard nous entendons un gros bateaux comme une traversier qui passe au centre de la rivière mais il ne semble pas en service. Christine est nerveuse et pour faire une histoire courte, elle appel le Garde Côtière pour connaître le trafic sur cette rivière et nous sommes avisé que ce bateau doit repasser ce soir vers 11 :30. Ont se déplace dans le noir un peu plus loin ou il y a une rivière secondaire devant des résidences et ou nous espérons sera sans trafic commercial. Le traversier hors-service repasse vers minuit dans la rivière principale et nous sommes à l’abri d’une risque d’abordage. Quand même la nuit sera courte car nous devons nous lever tôt le lendemain.


Le 25 novembre après une nuit très courte, on se lève à 5 :00hres pour arriver au premier pont levant à 7 :00hre sinon il faudra attendre une heure « cause heure de pointe le pont est fermé de 7hres à 8hres am » on lève l’ancre à 6:00 hres et on quitte en empruntant la rivière St-Augustine en suivant à l’envers le tracé GPS enregistré lors de notre arrivé la journée précédente, il fait noir mais on distingue un peu les rives. Ont rejoint l’intracoastal sans avoir encore une bonne visibilité mais plusieurs bouées de navigations sont éclairées, nous sommes donc en mesure de les localiser et d’avancer à une vitesse raisonnable pour arriver au pont à 6 :50 comme prévus. Par la suite il y a un 2ième pont à 11 milles nautiques qui ouvre aux heures jusqu'à 9 :00hres am et sur demande par la suite. Nous pourrions y être avant 9 :00hres mais ça ne nous avancera à rien, alors j’ajuste ma vitesse pour arriver au pont vers 9 :00hres et par la suite nous n’avons plus d’obstacle autre que le vent et la marée. Le vent est au rendez-vous comme prévus 15 à 20 nœuds et des pointes au-dessus, avec le genois ouvert pendant quelques heures, une très belle journée même si c’est froid encore, on porte des gants, une tuque et le manteau. Les vagues ont aussi été de la partie surtout en traversant un inlet de l’Océan ou nous avons eu droit à un « boatwash » à l’eau salée pendant une heure. On approche de la Floride ou ça sera un peu plus chaud. Aujourd’hui encore nous avons eu des visiteurs, deux dauphins qui ont accompagné Kai Keiki pendant environ 15 minutes, voir la photo tirée du vidéo de Christine.

Aujourd’hui nous avons parlé sur skype avec Yvon et Nicole de Zénith qui sont plus loin, ils ont décidé de faire une sortie en mer jusqu'à Fernandina en Floride, il seront accompagné de Désirada qui doit les rejoindre ce soir. Nous décidons de continuer notre route sur l’intracoastal, nos routes se séparent mais nous espérons qu’elles se croiserons encore au courant de l’année, les moments partagés ont été très appréciés. On décide d’arrêter à 15 :30hrs dans une petite rivière « Wahoo creek » mais comme partout depuis quelques semaines, les mouillages sont dans des marais et sont exposés au vent par contre ici il y a des arbres le long de la rive qui nous protège contre des vents nord et c’est ce qui est prévus cette nuit. Nous Arrivons avec du vent nord-ouest et c’est déjà plus confortable que sur l’intracoastal aujourd’hui. Peu de temps après notre arrivé, Christine l’exploratrice à un besoin d’allé à terre et elle part avec l’annexe.
Nous avons dormis comme si le voilier était sur son ber, il a tourné de 180º à cause de la marée qui était d’environ 7 pieds à cet endroit mais nous n’avons pas été incommodé par le vent.

Le lendemain matin grasse matinée, le cadran est réglé pour 6 :00hres et à 7 :00hrs ont lève l’ancre. Très belle journée mais encore un peu froid, on s’habille. Nous avons levé le genois pendant environ 1 heures et malgré le bon vent de 12 à 15 nœuds, nous avons dû affaler éventuellement car le vent nous faisait face et pas question de tirer des bords (louvoyer) dans ces canaux parfois étroits. Nous avons quand même parcouru 48 milles nautiques aujourd’hui. pour nous rendre à Jekyll Island à une marina pour faire le plein de diésel, vider le réservoir septique et les déchets et prendre un bonne douche. La marina avait un véhicule de courtoisie et nous l’avons utilisé pour allé faire l’épicerie. Nous sommes allé il y a peu de temps, mais nous ne savons jamais quand nous serons sans épicerie à proximité et Christine profite de toutes les occasions pour combler les cales lorsque possible. La végétation est très différente ici, voir la photo d’arbres gigantesques.

Lors de notre retour à la marina nous avons vu un opossum traverser le terrain. La dame qui gère la marina nous à dit qu’il y a des requins qui viennent parfois dans la rivière, ça s’a nous donne pas le goût de se baigner !! Le comptoir UPS de Brossard QC qui reçoit notre courrier a reçu mon nouvel ordinateur, et j’ai pris arrangement pour le faire livrer « poste restante » à St Augustine en Floride. Nous décidons de rester ici une nuit de plus, ça me donnera le temps de préparer les routes pour les trois prochain jours. Nous entendons un bruit bizarre, dans le voilier comme « click click click…. » j’ouvre touts les équipets pour voir d’où ça viens et j’ai le même bruit partout donc ça ne viens pas de notre voilier et il n’y a pas d’eau qui pénètre et je conclu que c’est un bruit qui viens d’un autre bateau et qui fait écho sur notre coque. C’est agaçant mais je ne peux rien y faire.

Demain on arrive en Floride……à suivre.

Hasta luego

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