L'océan Atlantique

Le 30 septembre après consultation et discussion avec Jean-Pierre et Denyse de Absaroque, surtout concernant la prévision de météo, nous avons les mêmes informations et elles sont favorables. Ont décide de partir vers Cape May, environ 24 heures de route qu’il faut coordonner avec les courants de marée pour sortir de Sandy Hook et entrer à Cape May. Ont quitte le mooring et nous rejoignons Absaroque qui est à l’ancre. Vers 8 :30hrs am ont se met en route vers le nord pour contourner la pointe de Sandy Hook et ont tourne à l’Est vers l’océan et ensuite direction Sud. La première partie du voyage est comme un rêve c’est trop beau pour être vrai. Nous sommes sur l’Océan Atlantique à 1.5 (parfois 2) milles nautiques de la côte, il fait chaud, pas de vague mais une houle de 2 à 3 pieds, c’est extraordinaire même s’il n’y a pas de vent pour lever les voiles. Suite aux derniers ajustements, le pilote automatique fonctionne très bien et dirige le voilier sur le cap sélectionné et respecte les ajustements demandés lorsque nécessaire. Vers midi le vent Sud-Est se fait sentir, pas fort, assez pour lever la grande voile et le genois (la plus grande des voiles avant) et une heure plus tard le tourmentin (deuxième voile avant plus petite), Gaston le pilote automatique est toujours à la barre.














Le vent n’est pas assez fort pour propulser le voilier à la vitesse de croisière désirée et ont laisse tourner le moteur à bas régime pour maintenir 6.5 nœuds de vitesse sur le fond. À compter d’environ 14 :00 hres la condition de la mer commence à changer et vers 16 :00 hres en plus de la houle qui est maintenant de 3 à 4 pieds il y a de la vague avec des petits moutons et le ciel est gris vers le Sud. Ces conditions sont telle qu’annoncés, vent Sud-Est 5 à 10 nœuds devenant sud en fin de journée mer de 2à 4 pieds et probabilité de pluie en fin de journée. Christine est inquiète et questionne si ont ne devraient pas entrer dans le prochain " inlet " qui est à environ 30 minutes de notre position. Même si les conditions sont moins plaisantes que ce matin, le voilier se comporte très bien. C’est quand même notre première sortie en mer et si ont continu, nous ferons le reste du trajet dans la noirceur jusqu’au lendemain matin sans aide de le lune et sous un ciel couvert, possiblement à la pluie.

Ont discute avec Absaroque qui suggère de continuer jusqu’à Atlantic City, nous y serions vers 10 :00hrs. PM. Selon les cartes et les guides cet " inlet " est facile d’accès même de nuit, il est large et bien balisé. Jean-Pierre nous dit y être allé 4 fois déjà de jour et il connaît les points d’ancrages. Après discussion entre nous, et avec un moton dans la gorge, Christine accepte de continuer. Vers 5 :30 le vent est devenu Sud et nous affalons les voiles.

C’est maintenant que le radar va être mis au travail, un petit ajustement pour enlever le reflet des vagues et nous voyons clairement les bateaux dans notre entourage. Il fait très noir et le radar est absolument nécessaire pour se sentir en sécurité.

Ont vois quand même les lumières de navigation des bateaux, mais il peut y avoir des bateaux en panne d’électricité et qui n’ont pas nécessairement d’équipement pour nous avertir si ont s’approche d’eux alors nous devons être vigilant. Je surveille continuellement dans un rayon de 1 mille nautique autour de notre voilier et de temps en temps je vais voir dans un plus grand rayon pour vérifier si un bateau est dans notre trajectoire ou s’approche par l’arrière. Pendant les derniers 4 heures, le moteur a eu quelque baisse de régime de 200 à 300 rpm et reprenait son régime en moins de 15 secondes, j’espérais qu’il n’arrête pas et qu’il tienne le coup jusqu'à ce que nous soyons à l’ancre. Il s’agit sûrement d’un filtre à diésel encrassé, mais j’ai remplacé les deux filtres en milieu de saison l’an passé et j’avais prévu un remplacement en arrivant en Floride même si les filtres auraient pu durer plus longtemps.. Le moteur tiens bon et ont arrive comme prévu vers 10 :00hres le soir et après consultation et comparaison de nos coordonnées avec Absaroque, nous localisons très bien les bouées qui nous dirigent vers " l’inlet " et nous suivons Absaroque vers un point d’ancrage avec lequel il est familier et ont jète l’ancre à 10 :30hres avec un sentiment d’accomplissement extraordinaire. Christine est épuisée et elle se couche en moins de 30 minutes, moi je reste éveillé pour faire un peu de rangement des guides et des cartes, mise à jour du blog et demander des rapports météo sur radio HF pour les recevoir le lendemain matin. Clicker sur le lien suivant pour voir le vidéo préparé par Christine : http://ca.video.yahoo.com/watch/3806076?fr=yvmtf

Vendredi le 1er octobre, je me suis levé à 7 :30 hres et j’ai tenté sans succès de faire un contact par radio HF avec le réseau du capitaine qui est au Québec. Nous sommes trop loin pour profiter des ondes de terre et pas assez loin pour pouvoir recevoir les ricochets des ondes sur l’ionosphère. C’est une explication simple pour ceux qui ne connaisse pas la radioamateur, mais je ne veux pas avoir l’air trop savant, c’est tout ce que j’en comprend moi-même. J’ai fait des demandes de rapports météo, j’ai continué à écrire le blog, fait la mise à jour du livre de bord et etc. Il était 10 :00 hres quand et nous avons pris le petit déjeuner, ont est en vacance après tout et parce que je doit changer les deux filtres du diésel je ne serai pas prêt à partir avant midi. Jean-Pierre et Denise de Absaroque veulent partir à 11 :00 hres pour se synchroniser avec la marée descendante ici et la marée montante à Cape May. Je lui dit que nous ne partirons pas aujourd’hui, mais plutôt vendredi parce que la météo n’est pas favorable pour le lendemain. En début d’après-midi, je remplace le filtre primaire de diésel et je démonte le filtre secondaire pour me rendre compte qu’il n’est pas plein de diésel, voilà le problème, il y a de l’air qui entre dans la ligne d’alimentation de diésel. Je remplace le filtre secondaire et je resserre touts ce qui peux laisser entrer de l’air mais ironiquement je crois que c’est la vis de purge d’air qui s’est possiblement desserré avec les vibrations du moteur!!!!

Un peu plus tard, ont prend l’annexe et ont se rend à Trump Marina, qui est tout prêt pour poster nos cartes postales, voir si ont peut connecter sur internet et allé faire un tour en ville. Ont connecte sur internet au Trump casino de l’autre côté de la rue par un ordinateur payant à $0.35/minutes et nous prenons un " JITNEY " pour allé en ville. QUELLE EXPÉRIENCE!! Le chauffeur conduisait à une vitesse excessive comme si il était payé à pourcentage, ont se croyais dans un pays du Sud ou se type de conduite est plus habituel. Nous sommes revenus assez tôt parce que le centre-ville n’est qu’un secteur de magasinage touristique + boutiques de vêtements + casinos.

Jeudi le 2 octobre j’ouvre la radio HF comme toujours pour essayé d’écouter le réseau du capitaine et pour la première fois, la propagation est favorable et j’arrive à communiquer, à donner ma position et à entendre très bien. Un autre amateur du Québec se présente en disant qu’il est également à Atlantique City dans un autre ancrage à ½ mille de nous. Nous entrons éventuellement en contact radio pour se présenter.

Un peu plus tard, ont s’occupe à plein de bricole et nous remarquons qu’autre voilier à l’ancre se rapproche de nous de temps en temps selon le vent et le courant de marée. Comportement assez fréquent quand il y a plusieurs voiliers ancrés dans le même secteur parce que nous n’avons pas la même combinaison de chaîne et de câblot pour retenir notre ancre. Il vente beaucoup depuis le matin moyenne de 15 nœuds et des pointes à environ 20 nœuds, nous avons eu raison de ne pas partir aujourd’hui. Vers 11 :00hres, Christine bondie de son banc en disant que le voilier chasse sur nous. Je sort en vitesse et il s’en viens directement sur nous de côté. Je ne vois personne sur le voilier alors j’active la corne de brume quelques fois et un couple âgé sort dans le cockpit sans trop savoir quoi faire. Nous sommes prêt avec des gaffes, Christine dans le cockpit et moi sur le passe-avant et le voilier viens nous aborder sans trop de violence. J’avais eu le temps de descendre deux défenses et l’autre voilier n’en n’avais pas. Quand le voilier à été passablement immobiliser, Christine lui disait de démarrer son moteur et j’ai du lui répéter pour qu’il se réveille et un peu plus tard il est arrivé à faire marche arrière et s’éloigner de nous sans dommages visibles pour le moment. Il leur a fallut environ 30 minutes pour tourner autour de leur ancre et finalement la relever. A un moment il est encore revenu trop prêt à notre goût et j’ai démarrer notre moteur pour être prêt à m’éloigner de l’autre côté de notre ancre s’il s’approchait trop. De loin je suis sous l’impression que pour un voilier d’environ 39 pied, leur ancre est possiblement trop petite, et que leur chaîne semblait être de très petit calibre. Il y a aussi une technique d’ancrage qu’il faut bien comprendre pour que l’ancre tienne efficacement, si c’est pour prendre un lunch ce n’est pas la même chose qui si ont veux dormir à l’ancre. Nous prévoyons toujours le pire et depuis que nous faisons de la voile, nous n’avons jamais chassé.

La journée continu, plus tard Christine réinstalle le programme de navigation Nobeltec sur mon ordinateur parce qu’il y des fonctions que je n’arrive pas à activer et il m’est impossible de connecter le GPS. Pourtant tout fonctionnait bien lors de nos vacances en Floride l’hiver dernier en camping avec l’annexe, j’ai transférer des routes et des " waypoints " sans problème. Le transfert est fait pour se rendre compte que j’avais téléchargé une version plus récentes qui à changer tout le " setup " alors ont a réinstallé la vieille version et tout fonctionne très bien maintenant.

Les conditions de météo ne semblent pas idéales pour partir vers Cape May le lendemain matin, par contre la prévision pour samedi est excellente alors ont décide d’attendre et quitter samedi matin. Ont fera le " pump-out " et le plein de diésel demain matin.

Vendredi, on déjeune et ont se rend à la Trump Marina avec le voilier pour faire le vide du réservoir septique, laisser nos déchets et faire le plein de diésel et ont va se mettre à l’ancre dans une autre baie ou nous rencontrons Richard (radioamateur entendu la journée précédente sur le réseau du capitaine) et Linda qui ont vendu leur maison et qui partent pour la deuxième fois vers les Bahamas avec leur voilier Rigalio un O’Day 30 pieds, sans trop de plan pour la suite. C’est ce qui risque de nous arrivé si ont prend goût aux voyages vers le Sud avec Kai Keiki. Je lit les instructions pour le radar et le lecteur de cartes électroniques et Christine prépare un vidéo de notre voyage.

Ont sort avec l’annexe pour allez visiter le coin mais il n’y a que des résidences dans les alentours, pas vraiment de place pour descendre à terre excepté le long d’une route ou il y environ 40 pieds de terrains vacant et à mon avis " non construisable " qui appartient probablement à l’état ou à la municipalité. Alors ont s’approche, ont sort l’annexe de l’eau et je me prépare à l’attacher à un support de clôture en bordure de la route alors qu’un camion s’approche pour nous dire qu’il s’agit de terrains privés. Les résidences autour de cette baie sont très luxueuses et je crois que les propriétaires ont une crainte des voyageurs qui sont de passage seulement, comme si ont étaient des vagabonds, j’ai lu plusieurs articles sur ce sujet dans des magasines de navigation, nous sommes donc revenus au voilier, c’est pas la place pour commencer à s’argumenter.

Samedi le 4 octobre 6 :30 hres AM ont part pour Cape May, nous synchronisons notre sortie sur l’Océan avec la marée et ont se met en route. Ont doit d’abord franchir le banc de sable traversé pour entrer dans la petite baie ou nous étions à l’ancre, nous sommes entré à marée haute et nous sortons à marée basse. J’avais fait le tracé électronique de l’endroit ou nous sommes passé et je l’ai transformé en route que nous suivons lentement et nous sortons avec 2 pieds d’eau sous la quille. En peu de temps nous sommes sur l’océan dans d’excellente condition et c’est Gaston qui barre. Nous sommes à 1.5 milles nautiques de la côte et nous croissons à 3 reprises des zones ou il y a 20 à 25 bateaux privés qui sont à la pêche, c’est samedi et il fait beau. Le moteur se comporte très bien, nous sommes à plein régime pendant 5 heures et aucune baisse de régime. Je suis bien content et " SURPRISE " encore une baisse de régime et une deuxième 30 minutes plus tard. Qu’est-ce que je n’ai pas vu ou qu’est que je n’ai pas fait. Le moteur va bien par la suite et nous rentrons à Cape May à 12 :30 hres. Vidéo: CAPE MAY

Le lendemain matin nous sommes couché mais réveillé et je dit à Christine " je ne me souviens pas avoir resserré le bouchon de la pompe à diésel quand j’ai purgé l’air après avoir remplacé les deux filtres ", je vérifierai plus tard. Pour continuer notre route, il aurait fallut partir de bonne heure le lendemain matin mais je voulais vérifier le moteur et comprendre pourquoi il y avait des baisses de régime, alors nous avons décidé de resté à Cape May. Un peu plus tard je vérifie et effectivement je n’avais pas resserré le bouchon de la pompe, et il y avait de l’air dans le filtre secondaire. Je purge l’air, vérifie une deuxième fois touts les raccords de la ligne d’alimentation, je démarre le moteur et le laisse tourner 30 minutes en espérant que ce sujet est réglé.

Vers le milieu de l’après midi, nous descendons à terre pour le lunch et au retour à la marina ou nous avons laissé l’annexe, Christine remarque des cages à crabes alors ont reviens avec une cage. Environ 16 po X 16 po, 5 po de haut et une porte sur chaqu’un des quatre côtés. Christine attache l’appât au centre et descend la cage, quand elle arrive au fond les 4 portes s’ouvre et elle attend 10 à 20 minutes. Quand elle la relève, la ligne qui est attaché à la cage referme les portes et les crabes qui se sont aventurés à l’intérieur sont coincés. Voici la première prise de Christine.



Rigalio le O’Day 30 rencontré à Altantique City passe devant nous et vas se mettre à l’ancre dans un mouillage plus vers l’Ouest.

Aujourd’hui dimanche, nous descendons encore à terre à l’extrémité de la Baie pour visiter un autre coin. Nous allons dîner sur une terrasse près d’une marina ou il y a de gros bateau de pêcheurs et un marché de poissons et fruits de mer frais difficile à battre, Christine fait des provisions et je fait le plein de deux bidons diésel. Nous revenons au voilier pour planifier notre route sur le Delaware demain si les conditions sont favorables…..à suivre.

Hasta luego

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